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55 milliards de dollars de revenus pétroliers par an jusqu’en 2040

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  • 55 milliards de dollars de revenus pétroliers par an jusqu’en 2040

    Par Youcef Salami

    Des exercices de prospective portant sur des simulations de revenus d’exportation d’hydrocarbures sur le très long terme montrent que l’Algérie dispose de suffisamment de pétrole et de gaz pour dégager des recettes de cinquante-cinq milliards de dollars par an et ce, jusqu’en 2040, en supposant que les prix restent à leur niveau actuel. C’est ce que révèle une réflexion mise en ligne sur le site du ministère de l’Energie et des Mines. Le département de l’Energie note que cette perspective «rassurante» implique cependant un effort «généralisé» et «coordonné» à l’échelle nationale pour «promouvoir» le domaine minier d’hydrocarbures, développer une «industrie de transformation et de valorisation des ressources extraites», mais aussi de «rationaliser» la consommation. La chute des cours du pétrole, fin 2008 et en 2009, a fait que les recettes pétrolières du pays ont baissé de moitié en 2009. Aujourd’hui, les prix de l’or noir se sont repris et tournent autour de soixante-quinze dollars le baril, un seuil dont s’accommode l’OPEP. Outre le pétrole, l’Algérie entend développer davantage ses ressources gazières. Ainsi, aux deux gazoducs reliant déjà l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, et l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, dont la capacité a été accrue ces dernières années, vont s’ajouter deux autres ouvrages d’importance reliant directement l’Algérie à ces deux partenaires européens. Il s’agit des projets Medgaz et Galsi, d’une capacité combinée de seize milliards de m3 par an. Pour le Galsi les choses avancent à un rythme lent.
    Le Medgaz, lui, sera mis en service en juin prochain. Et, au-delà, le pays veut créer sur ces principaux marchés les instruments de «maximisation de valeur ajoutée» à partir des ressources exportées, notamment par des formules de partenariat, écrivent les services du ministère de l’Energie et des Mines. Le secteur de l’énergie projette de renforcer les capacités de transformation en liaison avec l’expansion prévisible de la production aux champs. Il y a également la liquéfaction du gaz naturel.
    La Sonatrach a déjà lancé deux nouveaux projets : le premier d’une capacité de 4,5 millions de tonnes, en remplacement de GL1K à Skikda, et le deuxième à Arzew avec une capacité similaire dans le cadre du projet intégré de Gassi Touil. Le développement de cet ensemble d’infrastructures de transformation et de transport permettra de porter la capacité nationale d’exportation de gaz naturel à 85 milliards de m3/an en 2012, contre un volume exporté aujourd’hui de 62 milliards de m3 par an. Et le GPL ?
    La mise en exploitation de la nouvelle usine de séparation à Arzew, d’une capacité de plus de 3 millions de tonnes par an prévue pour 2010, permettra de porter les disponibilités à l’exportation à 10 millions de tonnes.


    La Tribune

  • #2
    largement de quoi develloper le pays.il nous reste 30 ans pour faire de l'algerie un pays riche et diversifié.
    je pense qu'on y arrivera.

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    • #3
      Bien sur mon frère.

      Il faut juste être un peu honnête pour constater l’avancement du pays.

      Le seul frein au développement c’est ce qu’on appelle l’arabo-pessimisme, les algériens sont trop exigeants car ils regardent trop la télé mais ils oublient qu’on ne devient pas la Californie en 05 ans.

      Avec un peu d’optimisme, je suis sur qu’on peu réaliser une croissance a deux chiffre.
      Dernière modification par Krimo65, 17 février 2010, 13h10.

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      • #4
        exact et le mauvais choix de l'epoque ,le socialisme alors que le maroc et tunisie ont opté pour le capitalisme, si l'algerie avait fait de meme on serait un pays riche a l'heure actuelle.
        tout ca explique notre retard quant a l'ouverture economique,exportations,reformes ect mais on avance malgré tout et ca se voit.

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