Tweet
CONSÉQUENCE DE LA GRÈVE À L’AMBASSADE DE FRANCE
10.000 dossiers de visas en souffrance
Le centre VisasFrance qui n’est qu’intermédiaire dans l’aide à la constitution des dossiers, a drastiquement limité le nombre de rendez-vous.
Suite à l’entrée en grève du personnel algérien au sein de l’ambassade de France à Alger et qui a pris fin dimanche dernier, plus de 10.000 dossiers à traiter sont toujours en attente. C’est ce qu’on a appris hier de source proche de VisasFrance. Ainsi, plusieurs demandeurs de visas ayant besoin de leurs documents officiels dont le passeport, sont restés sans nouvelles de l’instruction de leurs dossiers. En conséquence, le centre VisasFrance qui n’est qu’intermédiaire dans l’aide à la constitution des dossiers et leur acheminement, a reçu des instructions du consulat général de France consistant à limiter le nombre de rendez-vous pour le dépôt des demandes de visas.
En effet, le centre qui recevait plus de 600 demandeurs quotidiennement, reçoit depuis l’entrée en grève des binationaux, pas plus de 250 personnes par jour afin de permettre aux employés des services consulaires, chargés des visas de l’ambassade de France à Alger, d’essayer de traiter les dossiers qui sont toujours en cours d’instruction tout en recevant des demandes mais en nombre réduit. Une solution qui ne satisfait guère les demandeurs de visas. En consultant le site du centre VisasFrance, les demandeurs se sont rendu compte qu’il est impossible de prendre un rendez-vous pour déposer leurs demandes.
Les jours restants du mois en cours ont été clôturés et les seules disponibilités pour se présenter au centre sont à partir du mois de mars, ce qui n’arrange pas les demandeurs souhaitant déposer durant le mois en cours. D’autant plus que la majorité souhaite déposer pour motif professionnel afin d’assister à des congrès ou des rendez-vous d’affaires.
Les employés français recrutés localement par le consulat général de France à Alger avaient entamé le 11 janvier dernier une grève limitée sauf que ce mouvement s’est rapidement transformé en débrayage illimité le 1er février. Les binationaux voulaient continuer à percevoir leur salaire en euros et non pas en dinars et en signe de désapprobation, le personnel de l’ambassade est entré en «résistance».
Cela s’est illustré par un lever de pied dans le traitement des dossiers de demande de visas, qui a causé une accumulation considérable des dossiers à traiter. Pour rappel, avant, les employés des services consulaires chargés des visas de l’ambassade de France à Alger percevaient une partie de leurs salaires en dinars et l’autre en euros. Mais, ils ont été destinataires dernièrement d’une note annonçant la fin de ce procédé de rémunération, ce qui veut dire que dorénavant, les salaires leur seront versés à 100% en dinars.
L’ambassadeur de France a réussi à dénouer la crise, les employés français recrutés localement par le consulat général de France à Alger ont cessé leur mouvement de grève. Cette décision est venue suite à un accord signé entre l’ambassade et les concernés. Cela dit, le contenu de l’accord n’a pas été précisé. Face à ce mouvement, la représentation diplomatique avait évoqué le respect de la législation algérienne en la matière. «L’ambassade de France ne peut, ni n’entend se soustraire à son obligation de respecter le droit algérien», a indiqué un communiqué de l’ambassade, rendu public le 5 février dernier.
L'expression
10.000 dossiers de visas en souffrance
Le centre VisasFrance qui n’est qu’intermédiaire dans l’aide à la constitution des dossiers, a drastiquement limité le nombre de rendez-vous.
Suite à l’entrée en grève du personnel algérien au sein de l’ambassade de France à Alger et qui a pris fin dimanche dernier, plus de 10.000 dossiers à traiter sont toujours en attente. C’est ce qu’on a appris hier de source proche de VisasFrance. Ainsi, plusieurs demandeurs de visas ayant besoin de leurs documents officiels dont le passeport, sont restés sans nouvelles de l’instruction de leurs dossiers. En conséquence, le centre VisasFrance qui n’est qu’intermédiaire dans l’aide à la constitution des dossiers et leur acheminement, a reçu des instructions du consulat général de France consistant à limiter le nombre de rendez-vous pour le dépôt des demandes de visas.
En effet, le centre qui recevait plus de 600 demandeurs quotidiennement, reçoit depuis l’entrée en grève des binationaux, pas plus de 250 personnes par jour afin de permettre aux employés des services consulaires, chargés des visas de l’ambassade de France à Alger, d’essayer de traiter les dossiers qui sont toujours en cours d’instruction tout en recevant des demandes mais en nombre réduit. Une solution qui ne satisfait guère les demandeurs de visas. En consultant le site du centre VisasFrance, les demandeurs se sont rendu compte qu’il est impossible de prendre un rendez-vous pour déposer leurs demandes.
Les jours restants du mois en cours ont été clôturés et les seules disponibilités pour se présenter au centre sont à partir du mois de mars, ce qui n’arrange pas les demandeurs souhaitant déposer durant le mois en cours. D’autant plus que la majorité souhaite déposer pour motif professionnel afin d’assister à des congrès ou des rendez-vous d’affaires.
Les employés français recrutés localement par le consulat général de France à Alger avaient entamé le 11 janvier dernier une grève limitée sauf que ce mouvement s’est rapidement transformé en débrayage illimité le 1er février. Les binationaux voulaient continuer à percevoir leur salaire en euros et non pas en dinars et en signe de désapprobation, le personnel de l’ambassade est entré en «résistance».
Cela s’est illustré par un lever de pied dans le traitement des dossiers de demande de visas, qui a causé une accumulation considérable des dossiers à traiter. Pour rappel, avant, les employés des services consulaires chargés des visas de l’ambassade de France à Alger percevaient une partie de leurs salaires en dinars et l’autre en euros. Mais, ils ont été destinataires dernièrement d’une note annonçant la fin de ce procédé de rémunération, ce qui veut dire que dorénavant, les salaires leur seront versés à 100% en dinars.
L’ambassadeur de France a réussi à dénouer la crise, les employés français recrutés localement par le consulat général de France à Alger ont cessé leur mouvement de grève. Cette décision est venue suite à un accord signé entre l’ambassade et les concernés. Cela dit, le contenu de l’accord n’a pas été précisé. Face à ce mouvement, la représentation diplomatique avait évoqué le respect de la législation algérienne en la matière. «L’ambassade de France ne peut, ni n’entend se soustraire à son obligation de respecter le droit algérien», a indiqué un communiqué de l’ambassade, rendu public le 5 février dernier.
L'expression
Commentaire