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    Commerce: 2.000 tonnes de pièces «Taiwan» refoulées
    par Z. Mehdaoui


    Le ministre du Commerce El-Hachemi Djaâboub a affirmé, hier, que pas moins de 55.000 entreprises sont, désormais, interdites de faire du commerce extérieur et sont exclues également de prendre part aux marchés publics.

    Ces entreprises qualifiées de «récalcitrantes» par le ministre du Commerce n'ont pas procédé à la publication de leurs comptes sociaux comme l'exige la loi.

    Lors de son allocation à l'occasion d'une «journée d'étude et d'information sur la pièce de rechange automobile», organisée à l'hôtel «El-Aurassi», El-Hachemi Djaâboub a affirmé qu'il faut absolument «lutter contre les parasites». Il soutiendra que nombre d'importateurs notamment, louent leurs registres de commerce en toute illégalité. «Je confirme cette information rapportée dans la presse», ajoute-t-il.

    Par ailleurs, le ministre du Commerce a, encore une fois, défendu la loi de finances complémentaire 2009, affirmant que sur 112 articles seuls 3 ont été «décriés» par les opérateurs économiques. Ces derniers seraient même contents des mesures contenues dans la LFC, estime encore Djaâboub.

    Djaâboub est, en tout cas, convaincu de la «justesse» de toutes les mesures prises pour «protéger» l'économie nationale mais aussi le consommateur de toutes les contrefaçons.

    Il souligne à cet effet, à titre d'exemple, que depuis l'entrée en vigueur, le 2 novembre de l'année dernière, des mesures de lutte contre la pièce de rechange dite «Taïwan» quelque 2.000 tonnes de ces pièces contrefaites, d'une valeur de 10 millions de dollars, ont été refoulées au niveau des douanes.

    En parallèle, 43.000 tonnes représentant 496 millions de dollars de pièces de rechange automobile ont été importées par 1.516 importateurs, a déclaré le ministre qui rappelle toutes les actions engagées par son département pour lutter contre la contrefaçon des pièces détachées, à l'origine d'accidents très souvent mortels.

    Plusieurs communications étaient prévues, hier, lors de la «journée d'étude sur la pièce de rechange automobile», un événement placé sous le patronage du ministère du Commerce et avec le concours d'équipementiers, des concessionnaires et des professionnels de la pièce de rechange automobile.

    Le directeur central de Monroe pour l'Afrique, le Moyen-Orient, la Turquie et les pays de l'Est de l'Europe, Samy Mahta, a affirmé que les équipementiers s'installeront en Algérie dès le lancement de la première usine de montage de véhicules. Il souligne que le marché algérien est le plus important de toute l'Afrique du Nord mais tant que les constructeurs automobiles ne s'installent pas dans notre pays le marché de la sous-traitance ne connaîtra pas d'essor.

    Le responsable de Monroe citera l'exemple du Brésil qui a vu les équipementiers déferler vers ce pays après l'installation de Volkswagen.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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