La lutte contre le phénomène de la pièce détachée d’automobiles contrefaite, appelé communément «pièce de rechange Taïwan», constitue aujourd’hui une priorité pour les concessionnaires d’automobiles qui penchent, de concert avec les pouvoirs publics, sur les mesures adéquates à même de réduire la marge de manoeuvre des trabendistes de la pièce de rechange contrefaite.
Ce phénomène a existé depuis la nuit des temps et une économie parallèle de la pièce de rechange s’est développée d’une façon inquiétante, contraignant ainsi le ministère du Commerce à prendre une batterie de mesures pour, ne serait-ce qu’en limiter les effets néfastes à défaut de l’endiguer.
Certains concessionnaires d’automobiles estiment que l’absence de la réglementation et le laxisme des services des Douanes ont favorisé ce fléau, c’en est un. En dehors du réseau de leurs agents agréés, ces concessionnaires ne savent plus qui vend quoi ni d’où sont alimentés tous ces revendeurs de pièces de rechanges qui pullulent sur le territoire national.
Mais l’absence de conscience chez les conducteurs, principalement les transporteurs de voyageurs qui ne se soucient guère de la vie humaine pour quelques dinars de moins, participe aussi et grandement dans le développement du phénomène.
Le DG de Toyota Algérie déplore le vide juridique
Contacté à ce sujet, le directeur général de Toyota Algérie, Noureddine Hassaim, estime que la lutte contre la contrefaçon de la pièce détachée nécessite un travail de grande haleine.
Pour gagner la bataille contre les revendeurs véreux et sans scrupule, il préconise le renforcement des services douaniers par les moyens techniques permettant la détection de la pièce de rechange qui ne répond pas aux normes requises mais aussi le renforcement de la législation en la matière pour mieux assainir l’activité de vente de ces pièces. Il affirme que la négligence de l’État dans le contrôle du marché, pendant des années, a banalisé la contrefaçon de la pièce de rechange.
Des revendeurs de pièces détachées d’automobiles proposaient aux clients des pièces détachées au choix avec des prix de la pièce Taïwan très bas par rapport au prix de la pièce d’origine, et c’est au client de choisir ce qu’il veut prendre, a-t-il schématisé l’activité de ce souk de la pièce de rechange d’automobile contrefaite, banalisée et légalisée.
Pour le DG de Toyota Algérie, ce phénomène est né du fait qu’il n’y avait de réseau de distribution d’automobiles en Algérie et les citoyens devaient se déplacer plus fréquemment en France et dans d’autres pays du bassin méditerranéen pour acquérir un véhicule.
Et c’est clair que lorsqu’ils arrivent sur le territoire national, ils n’ont pas où se procurer la pièce de rechange d’origine, ce qui les contraint à se rabattre sur le créneau de la pièce détachée contrefaite, explique-til.
L’ouverture du marché de l’automobile aux importateurs privés a, néanmoins, changé les donnes et a permis de réduire d’une façon considérable la contrefaçon de la pièce de rechange, ajoute-t-il. Mais le recours des clients, par inconscience, à l’achat de la pièce contrefaite, laisse perdurer, dira-t-il, l’activité de la pièce détachée taïwan.
Noureddine Hassaim fait savoir que les équipes de Toyota Algérie ont constaté, lors d’un contrôle effectué sur le terrain, que la pièce contrefaite qui met en péril la vie humaine coûte 20% moins chère que la pièce détachée d’origine.
Même s’il est difficile d’avancer un quelconque pourcentage, approximatif soit-il, sur le marché national de la pièce détachée contrefaite, une chose est cependant sûre, dira notre interlocuteur.
Toutes les marques d’automobiles qui percent attirent de la contrefaçon. Peugeot et Renault, deux marques françaises, ont été les premières à être affectées par le phénomène en raison de leur historique plus lointain sur le marché algérien et les marques asiatiques (japonaises et coréennes) ne sont pas épargnées par ce fléau.
Depuis qu’il a commencé à se positionner sur le marché algérien en 2004, Toyota n’a cessé d’attirer la contrefaçon sur la structure du moteur, sur la carrosserie…, dit-il, indiquant que Toyota Algérie n’était pas restée bras croisés devant ce phénomène en essayant de le contenir avant qu’il prenne des proportions alarmantes.
En l’absence de réseaux d’accompagnement de l’entreprise ayant mis les pieds sur le marché national, les dirigeants de Toyota Algérie avaient mené la lutte contre ce phénomène en étroite collaboration avec les services des Douanes.
Ces derniers informaient le concessionnaire sur une pièce de rechange douteuse que des équipes techniques identifieront si elle est d’origine ou pas, expliquera- t-il le procédé de lutte contre la pièce détachée «Taïwan».
Toyota Motor Corporation a prêté main-forte à son représentant en Algérie en mettant à sa disposition un cabinet d’avocats qui s’occupe de la protection de la marque en luttant légalement contre tous les contrevenants.
Avec la création de l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A) en 2006, la lutte contre le phénomène de la contrefaçon de la pièce de rechange a été accentuée. Les membres de l’AC2A ont mis leur poids sur la table afin, dira-t-il, de faire front commun contre les revendeurs de pièces détachées contrefaites qui agissaient en toute aisance.
Devant l’ampleur du phénomène, les pouvoirs publics avaient du mal à agir seuls, indiquera-t-il, soulignant que les concessionnaires d’automobiles ont mis à contribution leur arsenal technique et savoir-faire et le ministère du Commerce a appuyé la démarche par l’aspect juridique et la lutte avait commencé.
Cela a abouti à l’étiquetage de pièces de rechanges qui permet de savoir d’où elle vient et l’obligation du certificat d’origine. Le DG de Toyota Algérie, sans avoir des statiques fiables, estime que beaucoup de gens qui font dans la contrefaçon de la pièce de rechange ont vu leur système d’alimentation perturbé, causant la cessation d’activité pour certains d’entre eux.
Ce phénomène a existé depuis la nuit des temps et une économie parallèle de la pièce de rechange s’est développée d’une façon inquiétante, contraignant ainsi le ministère du Commerce à prendre une batterie de mesures pour, ne serait-ce qu’en limiter les effets néfastes à défaut de l’endiguer.
Certains concessionnaires d’automobiles estiment que l’absence de la réglementation et le laxisme des services des Douanes ont favorisé ce fléau, c’en est un. En dehors du réseau de leurs agents agréés, ces concessionnaires ne savent plus qui vend quoi ni d’où sont alimentés tous ces revendeurs de pièces de rechanges qui pullulent sur le territoire national.
Mais l’absence de conscience chez les conducteurs, principalement les transporteurs de voyageurs qui ne se soucient guère de la vie humaine pour quelques dinars de moins, participe aussi et grandement dans le développement du phénomène.
Le DG de Toyota Algérie déplore le vide juridique
Contacté à ce sujet, le directeur général de Toyota Algérie, Noureddine Hassaim, estime que la lutte contre la contrefaçon de la pièce détachée nécessite un travail de grande haleine.
Pour gagner la bataille contre les revendeurs véreux et sans scrupule, il préconise le renforcement des services douaniers par les moyens techniques permettant la détection de la pièce de rechange qui ne répond pas aux normes requises mais aussi le renforcement de la législation en la matière pour mieux assainir l’activité de vente de ces pièces. Il affirme que la négligence de l’État dans le contrôle du marché, pendant des années, a banalisé la contrefaçon de la pièce de rechange.
Des revendeurs de pièces détachées d’automobiles proposaient aux clients des pièces détachées au choix avec des prix de la pièce Taïwan très bas par rapport au prix de la pièce d’origine, et c’est au client de choisir ce qu’il veut prendre, a-t-il schématisé l’activité de ce souk de la pièce de rechange d’automobile contrefaite, banalisée et légalisée.
Pour le DG de Toyota Algérie, ce phénomène est né du fait qu’il n’y avait de réseau de distribution d’automobiles en Algérie et les citoyens devaient se déplacer plus fréquemment en France et dans d’autres pays du bassin méditerranéen pour acquérir un véhicule.
Et c’est clair que lorsqu’ils arrivent sur le territoire national, ils n’ont pas où se procurer la pièce de rechange d’origine, ce qui les contraint à se rabattre sur le créneau de la pièce détachée contrefaite, explique-til.
L’ouverture du marché de l’automobile aux importateurs privés a, néanmoins, changé les donnes et a permis de réduire d’une façon considérable la contrefaçon de la pièce de rechange, ajoute-t-il. Mais le recours des clients, par inconscience, à l’achat de la pièce contrefaite, laisse perdurer, dira-t-il, l’activité de la pièce détachée taïwan.
Noureddine Hassaim fait savoir que les équipes de Toyota Algérie ont constaté, lors d’un contrôle effectué sur le terrain, que la pièce contrefaite qui met en péril la vie humaine coûte 20% moins chère que la pièce détachée d’origine.
Même s’il est difficile d’avancer un quelconque pourcentage, approximatif soit-il, sur le marché national de la pièce détachée contrefaite, une chose est cependant sûre, dira notre interlocuteur.
Toutes les marques d’automobiles qui percent attirent de la contrefaçon. Peugeot et Renault, deux marques françaises, ont été les premières à être affectées par le phénomène en raison de leur historique plus lointain sur le marché algérien et les marques asiatiques (japonaises et coréennes) ne sont pas épargnées par ce fléau.
Depuis qu’il a commencé à se positionner sur le marché algérien en 2004, Toyota n’a cessé d’attirer la contrefaçon sur la structure du moteur, sur la carrosserie…, dit-il, indiquant que Toyota Algérie n’était pas restée bras croisés devant ce phénomène en essayant de le contenir avant qu’il prenne des proportions alarmantes.
En l’absence de réseaux d’accompagnement de l’entreprise ayant mis les pieds sur le marché national, les dirigeants de Toyota Algérie avaient mené la lutte contre ce phénomène en étroite collaboration avec les services des Douanes.
Ces derniers informaient le concessionnaire sur une pièce de rechange douteuse que des équipes techniques identifieront si elle est d’origine ou pas, expliquera- t-il le procédé de lutte contre la pièce détachée «Taïwan».
Toyota Motor Corporation a prêté main-forte à son représentant en Algérie en mettant à sa disposition un cabinet d’avocats qui s’occupe de la protection de la marque en luttant légalement contre tous les contrevenants.
Avec la création de l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie (AC2A) en 2006, la lutte contre le phénomène de la contrefaçon de la pièce de rechange a été accentuée. Les membres de l’AC2A ont mis leur poids sur la table afin, dira-t-il, de faire front commun contre les revendeurs de pièces détachées contrefaites qui agissaient en toute aisance.
Devant l’ampleur du phénomène, les pouvoirs publics avaient du mal à agir seuls, indiquera-t-il, soulignant que les concessionnaires d’automobiles ont mis à contribution leur arsenal technique et savoir-faire et le ministère du Commerce a appuyé la démarche par l’aspect juridique et la lutte avait commencé.
Cela a abouti à l’étiquetage de pièces de rechanges qui permet de savoir d’où elle vient et l’obligation du certificat d’origine. Le DG de Toyota Algérie, sans avoir des statiques fiables, estime que beaucoup de gens qui font dans la contrefaçon de la pièce de rechange ont vu leur système d’alimentation perturbé, causant la cessation d’activité pour certains d’entre eux.
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