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Sit-in des agents immobiliers en Algérie

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  • Sit-in des agents immobiliers en Algérie

    En Algérie, la Fédération nationale des agences immobilières envisage de tenir un sit-in devant le ministère de l’Habitat le 28 février prochain, afin de protester contre la non-application du décret exécutif n°09-18 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier.

    La Fédération des agences immobilières, a, dans un communiqué signé par son président H. Djebbar, souligné, en effet, qu’en dépit d’«une multitude de correspondances, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme reste insensible aux agents immobiliers quant à la non-application du décret exécutif n°09-18 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier, avec effet rétroactif, car il exige des agents en activité un agrément pour bénéficier d’un registre du commerce, or, ce registre du commerce, les agents immobiliers le possèdent déjà».

    Lors d’une assemblée générale extraordinaire du 19 décembre dernier, les participants ont d’abord rappelé la déclaration du ministre de l‘Habitat et de l’Urbanisme, selon laquelle «celui qui ne remplissait pas les conditions du décret devrait fermer», estiment qu’elle entame l’espoir de la corporation et accentue son angoisse et son inquiétude quant à son avenir».

    Selon la motion de l’assemblée générale, les participants à cette rencontre notent que ce décret et les dispositions qu’il comporte vont à l’encontre du programme présidentiel en matière d’emploi. Ils ont, par ailleurs, exprimé «leur soutien à toute idée qui tendrait à encadrer et réglementer la profession, mais disent ‘‘non’’ à cette règlementation, celle-là même qui veut les exclure pour les transformer en parias». Tout en disant «non» à ce décret, ils réclament son annulation pure et simple et la promulgation d’une loi plus humaine celle-là, qui tienne compte de la réalité».

    Dans la motion adressée aux autorités, les agents immobiliers «attirent l’attention des pouvoirs publics et leur rappellent que, si la profession a atteint un stade de déliquescence inquiétant, la faute en incombe, d’abord et évidemment, à ces mêmes pouvoirs, pour n’avoir pas agi quand il le fallait». Les participants s’insurgent et s’indignent du fait qu’ils devraient subir, à leur corps défendant, «les effets d’un réveil tardif des gens censés les gouverner.

    En outre, ils appellent «le gouvernement à reconsidérer son texte, à veiller à la cohésion des Algériens, à leur faciliter la vie, en les aidant à sauvegarder l’emploi qu’ils ont créé par leur génie propre et au prix de privatisations et de durs sacrifices». Ils ajoutent : «18 000 emplois sont menacés par ce décret, avec toutes les conséquences sociales qu’un tel décret induirait, conséquences dramatiques, il va sans dire». Les agents immobiliers concluent en appelant à «un sursaut des représentants du peuple pour se saisir de leur cas».

    Par la Tribune
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