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Aller sur Mars en 39 jours

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  • Aller sur Mars en 39 jours

    Si Jules Verne promettait de faire le tour du monde en 80 jours, Franklin Chang-Diaz propose, lui, d'aller sur la planète Mars en deux fois moins de temps ! Soit très exactement en 39 jours au lieu des six à huit mois requis avec les moteurs de fusée actuels, le tout grâce à un nouveau système de propulsion. Les avantages sont multiples : outre le gain de temps, ce voyage raccourci permettrait de réduire fortement l'exposition des astronautes aux radiations cosmiques ainsi que les conséquences négatives de l'apesanteur sur l'organisme humain, en particulier les muscles et les os.

    Le projet, qui peut paraître surprenant de prime abord, n'a pourtant rien de farfelu.

    Diplômé du Massachusetts Institute of Technoloy (MIT), Franklin Chang-Diaz a mené, à partir de 1979, une brillante carrière de chercheur et d'astronaute, totalisant pas moins de sept missions à bord de la navette spatiale. Quand il n'était pas dans l'espace, il travaillait à la mise au point du Vasimr (prononcer «vasimare»), son moteur à impulsion magnétoplasmique dont un premier prototype, le VX-200 a été testé avec succès en septembre dans une chambre à vide.

    Le principe de ce moteur révolutionnaire, auquel le magazine Ciel & Espace vient de consacrer un long article, consiste à chauffer du gaz argon jusqu'à plusieurs millions de degrés Celsius. Confiné à l'intérieur d'un puissant champ magnétique pour éviter qu'il n'entre en contact avec les parois du moteur, le faisceau de plasma ainsi obtenu est accéléré puis éjecté à travers une bobine électromagnétique de diamètre variable permettant d'obtenir une poussée plus ou moins forte selon son degré d'ouverture.

    Lorsqu'elle est à son maximum, la puissance déployée est telle qu'on peut envisager d'utiliser ce nouveau type de moteur pour transporter de grandes quantités de fret (nourriture, équipement, matériel scientifique) depuis l'orbite basse de la Terre vers de futures bases lunaires ou pour envoyer des équipages vers des destinations plus lointaines comme Mars. À condition, toutefois, de le doter d'un réacteur nucléaire capable de lui fournir l'énergie électrique requise.

    Un prototype sur la station

    Mais le Vasimr peut également servir, en version plus réduite, à réapprovisionner en carburant des satellites géostationnaires (télécoms, météo), dont la durée de vie serait ainsi avantageusement prolongée, où à rehausser l'orbite de la Station spatiale internationale (ISS) qui a tendance à perdre régulièrement de l'altitude. Cette tâche incombe aujourd'hui aux vaisseaux Progress russes ou à l'ATV européen, mais le Vasimr a un bien meilleur rendement. Selon la société Ad Astra Rocket, fondée il y a cinq ans par M. Chang-Diaz, le moteur magnétoplasmique ne consommerait que 320 kg d'argon par an au lieu des 7 tonnes d'ergol utilisés par les Progress et l'ATV pour effectuer le même travail. À 25 000 dollars le kilo lancé en orbite basse, on mesure l'économie qui pourrait être réalisée.

    La Nasa a d'ailleurs signé, il y a plusieurs années, avec Ad Astra un accord visant à installer sur l'ISS, en 2013, un second prototype, le VF 200 afin de le tester en condition réelle pendant plusieurs mois. Incapable de fonctionner ailleurs que dans le vide, et donc de décoller seul depuis la Terre, l'engin devra être placé en orbite basse par une fusée classique. Si les résultats sont concluants, une version définitive pourrait prendre le relais.

    Nul doute que les travaux de M. Chang Diaz sont suivis de près par les responsables de la Nasa qui s'apprêtent à consacrer 3,1 millions de dollars, d'ici à 2016, dans la recherche de nouvelles technologies spatiales après l'arrêt du programme Constellation décrété par Barack Obama. « Imaginez que les voyages vers Mars ne durent plus que quelques semaines », lançait l'administrateur de la Nasa, Charles Bolden, le 1er février. Pensait-il au Vasimr en rêvant ainsi à haute voix ?

    Par Le figaro

  • #2
    Qui veut un ticket pour Mars ?
    - Moi !

    39 jours ça le fait, pas trop le temps de se prendre la tête avec les copains...




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    • #3
      Aller sur Mars en 39 jours
      un aller sans retour héhéhéhéh
      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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      • #4
        Mouais, j'attends de voir si les lobby pétroliers ne vont pas tout faire capoter...

        Faut pas se leurrer, nous avons les moyens techniques de faire ça depuis longtemps, seulement certains groupes ont tout fait bloquer pour pouvoir se faire plein d'argent...

        C'est un peu comme pour le SIDA.

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        • #5
          Salut !

          Envoyé par Charaf
          j'attends de voir si les lobby pétroliers ne vont pas tout faire capoter
          Pour les voitures électriques, ça me paraît concevable, mais là, je suis pas sûr qu'il y ait un rapport.
          Quant à la question de pourvoir faire ça depuis longtemps, à mon avis c'est pas si simple que ça et en plus qu'en aurait-on fait puisque ce genre de moteur ne sert pas à se placer en orbite comme on le fait très régulièrement depuis une paire de décennies, mais à voyager dans l'espace. La recherche est boostée par le besoin or il n'y a pas eu de besoin spécifique ces dernières décennies. Maintenant qu'on envisage un voyage habité sur Mars, ce type de piste technique va sans doute être plus soutenue.

          Envoyé par bouberita
          un aller sans retour héhéhéhéh
          Espérons que non, mais faut bien avouer que les premiers qui iront seront bien courageux...

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          • #6
            tout ça est grace a la téchnologie des allemand sous le régne nazi , cest les allemands qui sont les initiateurs et les inventeurs des fusés , des moteurs de fusée , des navettes spaciales ..... et meme des armes le la pointe de la technologie

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