Depuis quelques jours, Alger connaît une intense activité diplomatique. En l’espace d’une semaine, le président Bouteflika à reçu deux hauts responsables arabes : le ministre saoudien de l'Intérieur, le prince Nayef Ben Abdelaziz Al-Saoud, puis le vice-président syrien Farouk al Charaa.
Selon nos informations, deux dossiers ont été au cœur de la visite du prince Nayef Ben Abdelaziz, le troisième homme le plus important en Arabie saoudite. Le premier concerne l’Iran. Les Saoudiens tentent de mettre en place un front arabe uni pour appuyer la position des Etats-Unis et de l’Europe sur le dossier du nucléaire iranien. Les pays occidentaux s’apprêtent en effet à annoncer de nouvelles sanctions contre Téhéran et une escalade n’est pas à écarter.
A plusieurs reprises, Alger avait affiché son soutien au programme nucléaire iranien au nom du droit des peuples à accéder à la technologie nucléaire à des fins pacifiques. L’Algérie est aussi, avec la Syrie, l’un des rares pays arabes à entretenir de bonnes relations avec l’Iran. Alger pourrait difficilement rejoindre le front arabe anti-iranien.
L’autre dossier abordé concerne la Ligue arabe. Le prochain sommet aura lieu le 27 mars à Tripoli, en Libye. Des pays, dont l’Algérie et le Qatar, souhaitent poser le problème du siège du secrétariat général de la Ligue arabe, actuellement au Caire. Mais pour l’Arabie saoudite, le moment n’est pas bien choisi. Avec les dossiers iranien et palestinien à gérer, le monde arabe a besoin d’unité, estiment-ils. Pour les Saoudiens, poser le problème du siège de la Ligue arabe va accentuer les divisions. Riyad souhaite donc voir Alger renoncer à l’idée de poser ce problème lors du prochain sommet. Les Algériens auraient accepté.
Enfin, Riyad souhaiterait un geste fort de réconciliation entre Alger et le Caire à l’occasion du sommet de la Ligue arabe. Une rencontre entre les présidents Moubarak et Bouteflika devrait ainsi avoir lieu à cette occasion.
TSA
Selon nos informations, deux dossiers ont été au cœur de la visite du prince Nayef Ben Abdelaziz, le troisième homme le plus important en Arabie saoudite. Le premier concerne l’Iran. Les Saoudiens tentent de mettre en place un front arabe uni pour appuyer la position des Etats-Unis et de l’Europe sur le dossier du nucléaire iranien. Les pays occidentaux s’apprêtent en effet à annoncer de nouvelles sanctions contre Téhéran et une escalade n’est pas à écarter.
A plusieurs reprises, Alger avait affiché son soutien au programme nucléaire iranien au nom du droit des peuples à accéder à la technologie nucléaire à des fins pacifiques. L’Algérie est aussi, avec la Syrie, l’un des rares pays arabes à entretenir de bonnes relations avec l’Iran. Alger pourrait difficilement rejoindre le front arabe anti-iranien.
L’autre dossier abordé concerne la Ligue arabe. Le prochain sommet aura lieu le 27 mars à Tripoli, en Libye. Des pays, dont l’Algérie et le Qatar, souhaitent poser le problème du siège du secrétariat général de la Ligue arabe, actuellement au Caire. Mais pour l’Arabie saoudite, le moment n’est pas bien choisi. Avec les dossiers iranien et palestinien à gérer, le monde arabe a besoin d’unité, estiment-ils. Pour les Saoudiens, poser le problème du siège de la Ligue arabe va accentuer les divisions. Riyad souhaite donc voir Alger renoncer à l’idée de poser ce problème lors du prochain sommet. Les Algériens auraient accepté.
Enfin, Riyad souhaiterait un geste fort de réconciliation entre Alger et le Caire à l’occasion du sommet de la Ligue arabe. Une rencontre entre les présidents Moubarak et Bouteflika devrait ainsi avoir lieu à cette occasion.
TSA
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