Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mosquée d’Alger : Fitna entre experts

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mosquée d’Alger : Fitna entre experts

    Opacité autour du concours, débat sur la nature du sol, interventions politiques… Alors que l’avis à manifestation pour la réalisation de la mosquée d’Alger, prévu ce mardi 23, vient d’être reporté au 24 mars prochain, El Watan Week-end a enquêté sur le très controversé dossier de Djamaâ El Djazaïr. Halim Faïdi, architecte, et Mohamed Lakhdar Aloui, directeur général de l’Agence nationale de réalisation et de gestion de la mosquée d’Alger, expriment leurs points de vue. La polémique n’est pas finie…



    Les Algériens ont-ils été écartés du projet ?
    Halim Faïdi : « On ne voulait pas de projet national sur ce dossier »
    Un bureau germano-tunisien s’est vu attribuer le projet à la suite d’un concours. C’est son offre qui en principe sera strictement exécutée. Mais c’est là que le bât blesse, on installe un comité composé d’« experts », nous dit-on, pour « algérianiser » le projet. Bizarre. Sur quels critères aurait-on alors sélectionné ce projet ? Les experts ont donc sensiblement modifié l’objet même du marché sans engager leur responsabilité. Cela n’est pas très logique et, je pense, pas très légal. On peut au moins dire que le projet a été corrompu. Et puis, pourquoi avoir organisé une consultation internationale ? Il aurait suffi aux organisateurs de convoquer leurs 40 experts à la place des hommes de l’art. Tout ça est contraire à l’esprit même du concours. Je me réfère à l’esprit du code des marchés publics en général. Les architectes algériens n’auraient pas pu être éligibles selon les critères du concours qui exigent un chiffre d’affaires irréalisable en Algérie et des moyens humains quasiment inexistants dans les bureaux d’études nationaux. On ne voulait pas de projet national sur ce dossier.
    Mohamed Lakhdar Aloui : « Les entreprises algériennes pourront se constituer en groupement »
    Tout au début, nous avons commencé avec le lancement d’un concours national et international afin de sélectionner un bureau d’études qui a les compétences pour diriger l’aspect technique d’un projet d’une telle valeur, à savoir la durabilité et l’authenticité. Les différents soumissionnaires étaient tenus de proposer des planches et une maquette. Dix-sept entreprises ont été retenues dont quatre algériennes. Et c’est le bureau germano-tunisien Kiefef Ste Krebs Und qui s’est vu attribuer cette mission. Un groupe de plus de 30 experts ont évalué les candidatures en toute transparence et dans l’anonymat le plus strict. En novembre 2009, nous avons lancé un avis à manifestation d’intérêt national et international qui a été reporté au 24 mars prochain afin de permettre aux entreprises locales d’y participer en constituant des groupements avec les entreprises étrangères pour qu’elles puissent remplir les conditions d’éligibilité. C’est pour cette raison que l’avis à manifestation a été reporté d’un mois. Parmi les critères d’éligibilité, je dirai que l’entreprise doit avoir un effectif permanent en cadres, ingénieurs, experts et techniciens, supérieur à 2000 agents et doit avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen des trois dernières années 2006, 2007 et 2008 supérieur ou égal à un milliard d’euros.


    El Watan
    Par LamiaTagzout

  • #2
    je croit que l'essentielle c'est sa:
    , nous avons lancé un avis à manifestation d’intérêt national et international qui a été reporté au 24 mars prochain afin de permettre aux entreprises locales d’y participer en constituant des groupements avec les entreprises étrangères pour qu’elles puissent remplir les conditions d’éligibilité. C’est pour cette raison que l’avis à manifestation a été reporté d’un mois.

    Commentaire

    Chargement...
    X