Ecole. Les Amazighs se mobilisent
“Nous refusons de négocier nos acquis”, tonne Ahmed Assid, le président de l’Observatoire amazigh des droits et des libertés (OADL).
Le militant promet une série de manifestations et de sit-in dans les différentes régions du Maroc pour dénoncer “le grand complot orchestré par les panarabes”.
A l’origine de cette grogne, une réflexion entamée par le Conseil supérieur de l’enseignement (CSE) sur la situation des langues au Maroc.
Cet avis du CSE sera présenté au roi en juillet prochain et déterminera les grandes orientations de l’enseignement des langues au Maroc pour les 40 années à venir.
Selon l’OADL, les débats au sein du Conseil s’orientent vers le renforcement de la langue arabe et des autres langues, au détriment de l’amazigh.
“Certaines composantes du CSE cherchent à amender le curriculum de l’enseignement de la langue amazighe signé entre le ministère de l’Education nationale et l’Institut royal de la culture amazighe”, déplore Meriem Demnati, membre de l’Observatoire.
Dans cet accord signé en 2003, il est question de l’obligation, la généralisation, la standardisation et l’adoption de la graphie tifinaghe dans l’enseignement de cette langue.
Aziz El Yaakoubi TELQUEL
“Nous refusons de négocier nos acquis”, tonne Ahmed Assid, le président de l’Observatoire amazigh des droits et des libertés (OADL).
Le militant promet une série de manifestations et de sit-in dans les différentes régions du Maroc pour dénoncer “le grand complot orchestré par les panarabes”.
A l’origine de cette grogne, une réflexion entamée par le Conseil supérieur de l’enseignement (CSE) sur la situation des langues au Maroc.
Cet avis du CSE sera présenté au roi en juillet prochain et déterminera les grandes orientations de l’enseignement des langues au Maroc pour les 40 années à venir.
Selon l’OADL, les débats au sein du Conseil s’orientent vers le renforcement de la langue arabe et des autres langues, au détriment de l’amazigh.
“Certaines composantes du CSE cherchent à amender le curriculum de l’enseignement de la langue amazighe signé entre le ministère de l’Education nationale et l’Institut royal de la culture amazighe”, déplore Meriem Demnati, membre de l’Observatoire.
Dans cet accord signé en 2003, il est question de l’obligation, la généralisation, la standardisation et l’adoption de la graphie tifinaghe dans l’enseignement de cette langue.
Aziz El Yaakoubi TELQUEL
Commentaire