ALORS QUE L’INSTITUTION AFRICAINE Y OUVRE SON 25e BUREAU
.L’Algérie soutient l’augmentation du capital du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) dont elle est membre fondateur et le 4e plus important actionnaire africain. C’est ce que le ministre des Finances, Karim Djoudi, a affirmé, jeudi, sans préciser le volume de la contribution algérienne.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le ministre des Finances s’exprimait à l’occasion de l’inauguration à Alger du bureau national de la BAD, lors d’une cérémonie à laquelle était également présent son collègue des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Créée en 1964 et dotée d’un capital de l’ordre de 34,2 milliards de dollars, la BAD appartient à 53 pays membres régionaux (Etats africains) et 24 pays membres non régionaux (Etats non africains). Depuis sa création, la BAD a octroyé des prêts et dons aux pays membres régionaux pour un montant cumulé de 73, 57, milliards de dollars pour 3414 opérations. En 2009, le groupe de la BAD a alloué 12,5 milliards de dollars contre 5,3 milliards de dollars en 2008. Néanmoins, et dans le contexte, selon le président élu du groupe de la BAD, Donald Kaberuka, d’«incertitudes » liées à la crise économique internationale, l’institution africaine a besoin de davantage de ressources financières pour aider les pays africains. Une augmentation de l’ordre de 200% du capital a été agréée par les pays membres régionaux mais dépend cependant de l’aval des pays membres non régionaux. Il n’est toutefois pas question que la BAD qui y ouvre son 25e bureau continental assiste financièrement l’Algérie. A contrario, il s’agit, selon Karim Djoudi, également gouverneur de la BAD, d’une assistance technique et d’une collaboration au renforcement des capacités dans les domaines de la monétique, l’appui au secteur privé et à l’administration et à la politique de modernisation et de diversification économique… En rappelant que l’Algérie, qui a bénéficié, entre 1971 et 2009, d’un concours de la BAD estimé à 3,2 milliards de dollars (pour 39 opérations) et remboursé, ne contracte plus d’emprunts extérieurs.
C. B.
.L’Algérie soutient l’augmentation du capital du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) dont elle est membre fondateur et le 4e plus important actionnaire africain. C’est ce que le ministre des Finances, Karim Djoudi, a affirmé, jeudi, sans préciser le volume de la contribution algérienne.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le ministre des Finances s’exprimait à l’occasion de l’inauguration à Alger du bureau national de la BAD, lors d’une cérémonie à laquelle était également présent son collègue des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Créée en 1964 et dotée d’un capital de l’ordre de 34,2 milliards de dollars, la BAD appartient à 53 pays membres régionaux (Etats africains) et 24 pays membres non régionaux (Etats non africains). Depuis sa création, la BAD a octroyé des prêts et dons aux pays membres régionaux pour un montant cumulé de 73, 57, milliards de dollars pour 3414 opérations. En 2009, le groupe de la BAD a alloué 12,5 milliards de dollars contre 5,3 milliards de dollars en 2008. Néanmoins, et dans le contexte, selon le président élu du groupe de la BAD, Donald Kaberuka, d’«incertitudes » liées à la crise économique internationale, l’institution africaine a besoin de davantage de ressources financières pour aider les pays africains. Une augmentation de l’ordre de 200% du capital a été agréée par les pays membres régionaux mais dépend cependant de l’aval des pays membres non régionaux. Il n’est toutefois pas question que la BAD qui y ouvre son 25e bureau continental assiste financièrement l’Algérie. A contrario, il s’agit, selon Karim Djoudi, également gouverneur de la BAD, d’une assistance technique et d’une collaboration au renforcement des capacités dans les domaines de la monétique, l’appui au secteur privé et à l’administration et à la politique de modernisation et de diversification économique… En rappelant que l’Algérie, qui a bénéficié, entre 1971 et 2009, d’un concours de la BAD estimé à 3,2 milliards de dollars (pour 39 opérations) et remboursé, ne contracte plus d’emprunts extérieurs.
C. B.
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