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L'ALE conclue avec les Etats-Unis dope les investissements dans l'huile d'olive

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  • L'ALE conclue avec les Etats-Unis dope les investissements dans l'huile d'olive

    Le Maroc est connus pour être l'un des grand exportateur mondiaux de produit oléicole, sous différente forme, olive de table, huile d'olive, etc...

    Actuellement les investisseurs espagnoles s'intérréssent de plus en plus au marché d'exportation marocain surtout avec la conclusion des ale avec les pays arabes (Egypte, Tunisie, Jordanie) et les Etats-Unis qui va permettre de leur offrir de nombreux débouché pour la conquête de nouveaux marchés.

    Actuellement la compagnie SOS Cuétara compte mener plusieurs investissements à travers le Maroc, huilerie, plantation (Projet de cession des terrains de la Sogea etc...)

    Voici deux artciles du magazine economique le Vie Economique.

    Le groupe SOS Cuétara, leader mondial de l’huile d’olive, débarque au Maroc


    Il acquiert une huilerie à Marrakech et compte investir 330 MDH dans une biscuiterie
    Objectif : renforcer sa présence sur le marché américain grâce à l’accord de libre-échange qui lie le Maroc aux USA.



    Le groupe espagnol SOS Cuétara, leader mondial de l’huile d’olive avec une production annuelle de 300 000 tonnes sous les marques Carbonell et Koipe, mais aussi producteur de biscuits (dont la marque Maria, bien connue des familles marocaines), de fruits secs et de riz, prend pied au Maroc. Ce groupe alimentaire qui empile depuis quelques années les opérations de rachat à l’international (Minerva Italia et Carapelli Firenze en Italie, Lassie en Hollande...) vient d’acquérir, auprès d’autres compatriotes espagnols (personnes physiques), près de 80 % de la société LHA (les huileries d’Agafay) située dans la commune rurale d’Agafay près de Marrakech. Cette unité, qui marque les premiers pas de SOS Cuétara en Afrique, est adossée à des plantations de plusieurs hectares d’oliviers de grande qualité et présente, ainsi, un énorme potentiel pour les huiles haut de gamme (extra-vierge), fer de lance de la production de cette dernière.

    La biscuiterie devrait s’installer dans la région de Marrakech
    Le projet du groupe espagnol pour LHA porte sur un investissement de plus de 10 MDH, et conforte une récente étude menée par l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II qui a recommandé, pour une meilleure valeur ajoutée, de «moderniser la technologie d’extraction des huiles d’olive, de valoriser les grignons par la préparation de sous-produits enrichis en protéines et de métabolites secondaires à haute valeur ajoutée».

    Convaincu des potentialités du Maroc dans tout le secteur agroalimentaire, SOS Cuétara ne compte pas s’y arrêter à la production oléicole. Le groupe envisage d’y investir 30 millions d’euros (près de 330 MDH) pour la construction d’une usine de biscuiterie qui aura une capacité de 25 000 tonnes par an (10% du total groupe).
    Pour l’instant, les détails de cet autre projet ne sont pas connus, mais on laisse entendre que ce projet devant être lancé vers la fin de l’année est porteur de synergies avec LHA. Du coup, tout porte à croire que la région de Marrakech serait bien désignée pour abriter ce projet colossal.

    Jawad Benbrahim

    http://www.lavieeco.com/Economie/Le-...arque-au-Maroc



    Flambée des prix de l’huile d’olive : plus de 45 DH/litre


    Les prix ont augmenté de 55 à 60 % dans la grande distribution.
    L’essentiel de la production locale est exporté eu égard à la faiblesse de l’offre mondiale due à la chute de la production espagnole.



    Les amateurs d’huile d’olive sont désabusés. Le produit s’est raréfié sur les rayons des distributeurs et les prix sont à des niveaux jamais atteints de mémoire de consommateur. Sur le marché informel, l’huile d’olive originaire des maâsras (pressoirs traditionnels) et vendue en vrac a atteint 45 DH le litre dans les régions de production alors que d’habitude elle est proposée autour de 30 à 35 DH. De même, dans la grande distribution, l’huile vierge courante est vendue entre 40 et 47 DH/l, selon les marques disponibles, au lieu de 25 à 30 DH, soit une hausse de 55 à 60 %. Quant à l’huile d’olive vierge extra, elle est tout simplement hors de prix... quand on la trouve.

    Cette flambée inhabituelle des prix est due à la faiblesse de l’offre sur le marché national, elle-même liée à une demande accrue à l’étranger. Car, paradoxalement, la récolte cette année n’est pas mauvaise, mais au plan international la perturbation s’explique par la faible récolte réalisée par l’Espagne. Ce pays produit, habituellement, 40 % de la production mondiale, mais suite aux gelées de la campagne précédente, les estimations de production portent sur 800 000à 900 000 t, contre 1,2 à 1,4 million de tonnes en année normale. Le déficit pour le Royaume ibérique, estimé à environ 500 000 t, soit 35 % de la production, est difficile à compenser sur le marché mondial, surtout que la production des pays de l’Est de la Méditerranée, en l’occurrence la Turquie et la Syrie, est tout juste moyenne. Idem pour la Tunisie.

    En outre, un phénomène nouveau a changé les données du marché : il s’agit de l’intérêt des pays de l’Est pour l’huile d’olive et la tendance de l’Espagne et l’Italie à satisfaire ces nouveaux débouchés.
    Dans un tel contexte, l’essentiel de la production d’huile de cette année est vendu à l’étranger. Au total, les exportations marocaines devraient atteindre au moins 30 000 t (pour une production prévue par le ministère à 70 000 t environ) dépassant ainsi le record de la campagne 2003-04 pour laquelle on avait enregistré 25 000 t.

    Les exportations devraient atteindre 30 000 tonnes, un record
    Un engouement justifié, selon Abdelouahab Bouayad, président de l’ADEHO (Association des producteurs et exportateurs d’huile d’olive), par les prix plus qu’intéressants à l’export. Le prix sur le marché mondial culmine à 4 100 euros (45 000 DH) la tonne, prix jamais atteints et dépassant de loin les prévisions des professionnels, alors qu’ils n’ont jamais dépassé 3 000 à 3 300 euros/t (33 000 à 36 000 DH).

    Au ministère, on se félicite également des prix sur le marché international, et l’on estime que les recettes supplémentaires devraient pouvoir compenser, du moins partiellement, les dépenses liées à l’importation d’huiles végétales.
    De manière générale, la qualité des produits de cette année est bonne. Mieux, elle ne cesse de s’améliorer d’une année à l’autre en raison de l’augmentation de la capacité d’écrasement, de l’amélioration des techniques et de l’installation de nouvelles unités de trituration. Ainsi les délais d’attente sont limités, réduisant ainsi les dégâts sur les fruits récoltés et permettant d’obtenir une huile avec une acidité de plus en plus faible.

    Notons par ailleurs que la demande soutenue en huile entraîne un renchérissement de l’olive dont le prix a atteint cette année 6,50 à 8,50 DH/kg, alors que le marché a démarré à 4,50 DH/kg en début de campagne. En principe, toute la filière devrait en profiter, y compris le producteur. D’ailleurs, vu les prix encourageants, la récolte a été plus précoce cette année, ce qui est un élément positif pour l’année prochaine (l’arbre a le temps de se préparer à une nouvelle production). C’est aussi un bon indicateur, surtout que les conditions climatiques (pluviométrie) sont favorables, à ce jour.

    L’huile vierge courante est vendue entre 40 et 47 DH/l, selon les marques disponibles. Quant à l’huile d’olive vierge extra, elle est tout simplement hors de prix...quand on la trouve.

    Comment est fixé le prix de l’olive
    Le prix de l’olive dépend de sa teneur en huile. Cette dernière varie selon le terroir. Les producteurs d’huile d’olive procèdent en début de campagne à des tests permettant de déterminer le rendement en huile et la qualité des différentes provenances, ce qui permettra de fixer les prix. La détermination peut se faire de manière traditionnelle. La méthode la plus pratiquée consiste à presser une quantité d’olives (200 kg en général) et d’apprécier le résultat.
    Cette méthode demande du temps, nécessite beaucoup de manipulations et dépend de la représentativité de l’échantillon. Il existe des appareils de laboratoire permettant d’obtenir instantanément la teneur en huile et pouvant répéter les mesures à volonté, mais ils ont l’inconvénient de la cherté (300 000 DH). Il en existe en tout 4 à 5 chez les professionnels marocains.

    Abdelmoumen GUENNOUNI

    Source :

    http://www.lavieeco.com/Economie/Fla...de-45-DH-litre
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