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Devant la protestation grandissante des praticiens de la santé publique en Algérie, le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière lâche du lest. Jeudi dernier, le département de Saïd Barkat a convié le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) à une réunion de conciliation au siège du ministère à Alger.
«Il y a eu une ouverture du dialogue», a précisé, hier, le Dr Mohamed Yousfi, président du Snpssp. Joint par téléphone, ce dernier a insisté sur un point: la crise du secteur de la santé publique nécessite un traitement global. «Avant le début des travaux, nous avons mis un point d’honneur. Ce point d’honneur est relatif au fait de convier, également, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) à une séance de la même teneur», a affirmé le Dr Yousfi. Ce dernier a assuré que le mot d’ordre de grève est de mise tant que la prise en charge des doléances des spécialistes et généralistes n’est pas assurée. Et la contestation sous sa forme actuelle continue.
Pour sa part, le Dr Lyès Merabet, président du Snpsp, s’est félicité de cette ouverture du dialogue. «Nous saluons le fait que le ministère de tutelle se soit résigné à cette mesure qui consiste à convier un partenaire social à une réunion de conciliation», a-t-il déclaré. Aussi, ce dernier a souhaité que la même démarche soit observée à l’égard des médecins généralistes. «Nous souhaitons que cette voie du dialogue soit élargie aux praticiens que nous représentons», a néanmoins signalé le Dr Merabet.
Tel que défini par la loi, une réunion de conciliation se tient en présence d’un seul partenaire social. Et c’est le cas de celle à laquelle a été convié le Snpssp. Durant plus de quatre heures, les discussions ont porté sur deux questions: la prime d’intéressement et le statut particulier du praticien spécialiste. Le deuxième point n’a été qu’effleuré. D’un commun accord, les deux partenaires ont levé la séance. Aussi, ils se sont fixé un autre rendez-vous pour lundi prochain.
Pour plus d’éclaircissements, les deux syndicats protestataires animeront aujourd’hui une conférence de presse. Laquelle conférence débutera à 11h, au siège national du Snpssp, sis à Hussein Dey, au niveau de la capitale.
Rappelons que les praticiens de la santé publique observent une grève depuis plus de huit semaines. Ce débrayage est émaillé de journées de protestation. Appelées mercredi de la colère, ces journées ont vu une mobilisation grandissante des médecins.
Mercredi dernier, des milliers de médecins ont observé un sit-in au jardin de l’Horloge florale, au pied du Palais du gouvernement. Venus de 12 wilayas du centre du pays, des milliers de praticiens se sont rassemblés pour revendiquer l’exercice de leur métier dans la dignité qui sied à leur rang.
Par l'Expression
«Il y a eu une ouverture du dialogue», a précisé, hier, le Dr Mohamed Yousfi, président du Snpssp. Joint par téléphone, ce dernier a insisté sur un point: la crise du secteur de la santé publique nécessite un traitement global. «Avant le début des travaux, nous avons mis un point d’honneur. Ce point d’honneur est relatif au fait de convier, également, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) à une séance de la même teneur», a affirmé le Dr Yousfi. Ce dernier a assuré que le mot d’ordre de grève est de mise tant que la prise en charge des doléances des spécialistes et généralistes n’est pas assurée. Et la contestation sous sa forme actuelle continue.
Pour sa part, le Dr Lyès Merabet, président du Snpsp, s’est félicité de cette ouverture du dialogue. «Nous saluons le fait que le ministère de tutelle se soit résigné à cette mesure qui consiste à convier un partenaire social à une réunion de conciliation», a-t-il déclaré. Aussi, ce dernier a souhaité que la même démarche soit observée à l’égard des médecins généralistes. «Nous souhaitons que cette voie du dialogue soit élargie aux praticiens que nous représentons», a néanmoins signalé le Dr Merabet.
Tel que défini par la loi, une réunion de conciliation se tient en présence d’un seul partenaire social. Et c’est le cas de celle à laquelle a été convié le Snpssp. Durant plus de quatre heures, les discussions ont porté sur deux questions: la prime d’intéressement et le statut particulier du praticien spécialiste. Le deuxième point n’a été qu’effleuré. D’un commun accord, les deux partenaires ont levé la séance. Aussi, ils se sont fixé un autre rendez-vous pour lundi prochain.
Pour plus d’éclaircissements, les deux syndicats protestataires animeront aujourd’hui une conférence de presse. Laquelle conférence débutera à 11h, au siège national du Snpssp, sis à Hussein Dey, au niveau de la capitale.
Rappelons que les praticiens de la santé publique observent une grève depuis plus de huit semaines. Ce débrayage est émaillé de journées de protestation. Appelées mercredi de la colère, ces journées ont vu une mobilisation grandissante des médecins.
Mercredi dernier, des milliers de médecins ont observé un sit-in au jardin de l’Horloge florale, au pied du Palais du gouvernement. Venus de 12 wilayas du centre du pays, des milliers de praticiens se sont rassemblés pour revendiquer l’exercice de leur métier dans la dignité qui sied à leur rang.
Par l'Expression