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Kouchner: la provocation de trop

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  • Kouchner: la provocation de trop

    IL DEMANDE LE DÉPART DES DIRIGEANTS ALGÉRIENS
    Kouchner: la provocation de trop



    Pour le moment, c’est l’Elysée qui s’occupe de raviver les relations entre Alger et Paris.

    Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, continue de s’immiscer, sans retenue aucune, dans les affaires intérieures de l’Algérie. Dans son dernier entretien publié hier par le Journal du dimanche, il appelle, en des termes à peine voilés, au changement du pouvoir en Algérie. «La génération de l’Indépendance algérienne est encore au pouvoir. Après elle, ce sera peut-être plus simple», selon lui. C’est ce qu’il a répondu à une question sur les modalités de «réparer» les choses avec Alger.
    Ce n’est pas le premier écart de langage du diplomate français. Récemment encore, il a jugé que le projet de proposition de loi sur la criminalisation du colonialisme a peu de chances d’aboutir car, estime-t-il, c’est le pouvoir exécutif qui prend les décisions. Ce à quoi certains hommes politiques ont répondu que l’Algérie a des institutions souveraines, capables de décider de ce qui est bon pour le pays. Ces déclarations ne sont nullement destinées à améliorer le climat des relations entre l’Algérie et la France.
    D’aileurs, si elles sont arrivées à un degré si excécrable, c’est en grande partie à cause du comportement de Kouchner. Grand chantre du devoir d’ingérence, pouvait-on néanmoins s’attendre à pire de sa part? On en est même à s’interroger si ses coups médiatiques ne font pas partie d’un calcul visant délibérément à envenimer davantage les relations entre Paris et Alger.
    Sinon, comment expliquer le fait que ce soit Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, qui soit chargé actuellement du contact avec Alger? «Je sais qu’il (Guéant) va en Algérie approcher les militaires», dit encore Kouchner. «J’irai après, pour toucher Bouteflika», poursuit le chef de la diplomatie française. Par cet aveu, le ministre des Affaires étrangères français admet que le report de sa visite en Algérie, ne coupe pas le contact et que des circuits prennent le relais entres les deux capitales.
    Pour l’heure, sa venue dans le pays est repoussée à une date inconnue si tant est qu’elle soit encore d’actualité et que Kouchner soit encore le bienvenu en Algérie. Le ministre déclare qu’il comprend l’indignation de l’Algérie après qu’elle ait été placée sur une liste de pays dont les ressortissants constitueraient un risque pour la sécurité de la navigation aérienne.
    «C’est une norme de sécurité, et l’Algérie n’est pas seule en cause. Les Algériens sont choqués et c’est vrai qu’ils se battent courageusement contre Al Qaîda. Mais nous appliquons des règles de sécurité.» La réponse du ministre à cette question a contribué à jeter le froid sur les relations diplomatiques entre les deux pays, à tel point que l’ambassadeur de France à Alger aurait indiqué à des députés du FLN qu’il sent qu’il occupe un poste inutile.
    Mais le ministre français des Affaires étrangères n’a pas jugé utile de mentionner la possibilité de revoir la liste des pays concernés, à l’instar de ce qu’ont déclaré des responsables américains dont le pays a procédé à des mesures similaires.
    Hormis les questions sécuritaires et le dossier de la mémoire, d’autres sujets comme ceux des moines de Tibhirine et du diplomate Hasseni ont contribué à envenimer les relations entre les deux pays. La France tente de jouer, de temps en temps, la carte de l’apaisement pour sauvegarder ses intérêts. Mais certains réflexes ne tardent pas à revenir au galop. A travers ses déclarations, le ministre français des Affaires étrangères ne va pas dans le sens de l’apaisement. Il s’est tracé une ligne de conduite dans ses relations avec l’Algérie. Au lieu de suivre le chemin du bon sens selon lequel tous les problèmes sont susceptibles de trouver une solution, il ne cesse de vouloir se substituer aux autorités algériennes comme il tente de le faire avec d’autres pays africains.
    Même lorsqu’il s’agit de regarder l’Histoire, les crispations sont visibles, même si quelques-uns au sein du gouvernement français lâchent des bribes de vérité. Récemment encore, ce sont les essais nucléaires français en Algérie qui sont revenus sur la table des discussions entre Alger et Paris, y compris en ce qui concerne les indemnisations des victimes civiles.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Louisa Hanoune Répond Au Ministre Français Des Affaires étrangères

    LOUISA HANOUNE RÉPOND AU MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
    «Occupez-vous de vos affaires»


    Sous le couvert du droit d’ingérence humanitaire, le chef de la diplomatie française s’immisce dans les affaires intérieures de plusieurs pays.

    «Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, est un supplétif de l’administration américaine», a soutenu, hier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, au cours d’une réunion avec le bureau de la wilaya d’Alger. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Le Journal du Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères a affirmé que la relation entre la France et l’Algérie sera «peut-être plus simple lorsque la génération de l’Indépendance algérienne ne sera plus au pouvoir».
    «La génération de l’Indépendance algérienne est encore au pouvoir. Après elle, ce sera peut-être plus simple», a-t-il ajouté à l’hebdomadaire. Courroucée par ce qu’elle qualifie d’agissement colonialiste, Louisa Hanoune a dressé un lourd réquisitoire contre Bernard Kouchner. «L’intervention de Kouchner est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du pays», a-t-elle déclaré, avant de mettre en lumière la situation socioéconomique française qui se «dégrade davantage». «Occupez-vous de vos affaires intérieures», s’est-elle adressée à Kouchner. Sous couvert du droit d’ingérence humanitaire, prôné par ce dernier, la secrétaire générale du PT qualifie Bernard Kouchner de «criminel récidiviste».
    Pour Louisa Hanoune, le chef de la diplomatie française «est un agitateur politique qui incite à la rébellion civile dans plusieurs Etats, à l’image de l’Iran». «Bernard Kouchner ne représente pas le peuple français. Pour preuve, explique Mme Hanoune, pourquoi ne s’interroge-t-il pas sur le refus du peuple français de voter oui pour la Constitution européenne?» Cette sortie médiatique de Bernard Kouchner risque de froisser davantage les relations algéro-françaises, déjà en froid. La diplomatie française ne rate aucune occasion pour multiplier ses attaques contre l’Algérie.
    Abordant les scandales financiers, dont plusieurs institutions publiques ont été éclaboussées, l’intervenante a plaidé pour une séparation des pouvoirs. Aussi a-t-elle invité les hautes autorités du pouvoir à une reforme politique du pays. «Le système du parti unique est le seul responsable de la multiplication de la corruption», a-t-elle martelé. Aussi, Mme Hanoune a insisté sur la dissolution de l’Assemblée populaire nationale, du fait qu’elle est «obsolète».
    Dans ce sens, a-t-elle ajouté, le PT compte récolter 3 millions signatures pour demander, à la fois, la dissolution de l’APN et la réforme politique du pays. Abordant le front social, notamment la grève des médecins, la secrétaire générale du PT a appelé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à ouvrir les portes du dialogue avec les syndicats de la santé publique. «Ce n’est pas normal que le gouvernement ne négocie pas avec les médecins, l’attitude du gouvernement est inconcevable», fera-t-elle savoir.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Question d’héritage

      Question d’héritage

      En conditionnant l’avènement d’une relation algéro-française sereine par le départ de la génération de Novembre du pouvoir en Algérie, Kouchner commet une erreur basique, en faisant fi d’une évidence : il ne peut y avoir de crise ou de relation tendue qu’entre deux protagonistes au moins.

      On ne sait plus si Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, est “encore PS” ou “désormais UMP”. Mais apparemment, il n’a rien oublié du sport favori de la gauche française, celui-là même que la France de feu Mitterrand a pratiqué envers l’Algérie, deux septennats durant, jusqu’à l’usure : le “droit d’ingérence”, cher à ce même Kouchner.
      En conditionnant l’avènement d’une relation algéro-française sereine par le départ de la génération de Novembre du pouvoir en Algérie, Kouchner commet une erreur basique, en faisant fi d’une évidence : il ne peut y avoir de crise ou de relation tendue qu’entre deux protagonistes au moins.
      Une telle erreur procède évidemment d’un postulat erroné, celui-là même qui consiste à considérer qu’en France, “la page est tournée” et qu’en Algérie, “les rancœurs restent vives”. Pourtant, avant ce projet de loi initié par des députés FLN et qui se propose de criminaliser le colonialisme, il y eut bien cette Loi du 23 février bel et bien votée à l’Assemblée française et qui trouvait des “aspects positifs” au colonialisme.
      C’est que, au pays de Kouchner, l’Histoire pèse encore autant qu’en Algérie. On le voit encore, par exemple, quand Marine Le Pen évoque le sujet. Elle n’est pas de la génération de son père, mais elle pense et parle comme lui, tout comme Kouchner, même converti au sarkozisme, pense et parle comme Mitterrand. Question d’héritage, donc. Sauf qu’en l’espèce, l’héritage n’est ni familial ni partisan. Il est dans la mémoire collective et, c’est connu, le propre de la mémoire est de transcender les générations.
      Certes, il est courant, depuis quelques années en Algérie, d’entendre dire que le moment est venu pour les tenants du pouvoir de passer le témoin à la nouvelle génération et la réflexion est judicieuse. Mais cette proposition est faite dans le cadre d’un débat algéro-algérien et Kouchner, par conséquent, ne peut y prendre part au nom de son attachement, réel ou supposé, à une “relation apaisée” entre les deux pays. Celle-ci est une affaire engageant les deux États et non pas les personnes au pouvoir de part et d’autre. Encore moins les uns sans les autres, comme suggéré par le chef du Quai d’Orsay.
      Liberté
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        D’aileurs, si elles sont arrivées à un degré si excécrable, c’est en grande partie à cause du comportement de Kouchner. Grand chantre du devoir d’ingérence
        Ce qui est bon pour les autres ne l'est pas pour vous??
        La mafia algerienne intervienne bien dans les affaires des autres pays ,et pouquoi n'accepterait pas de mettre le nez dans les siennes??

        Kouchener n'a fait qu'une constatation
        Soubhan Allah
        Coucher du soleil à Agadir

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        • #5
          Exactement, dans ce jeu d'ingérence dans les affaires des autres, il est clair que l'Algérie perdra au change. Les dirigeants algeriens sont tres vulnerables vu les dossiers qu'on sur eux les capitales etrangeres...

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          • #6
            Même après l'indépendance ils continuent à croire qu'ils peuvent décider pour nous.

            Le pouvoir exécutif se porte bien pas besoin de chaperon


            Les dirigeants algeriens sont tres vulnerables vu les dossiers qu'on sur eux les capitales etrangeres...
            Et alors !! Bernard Kouchener n'a pas à s'immiscer dans les affaires internes du pays.

            les américains font de leur mieux pour faire des clones.
            Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
            Hemingway

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            • #7
              Kouchner est frustré de la réponse défavorable de la part d'Alger pour sa réception.

              Le pauvre, il n'arrête de multiplier ses demandes pour venir à Alger mais la réponse est toujours négative. Il faut qu'il pense à changer de métier, il est peut être bon en tant que affairiste avec le Togo mais pour la diplomatie ce n'est pas ça. on se souvient de ses déclarations concernant l'Iran, il s'est agité comme un petit gamin. En diplomatie, il ne faut pas être impulsif monsieur kouchner et il faut savoir peser ses mots.
              "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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              • #8
                "Ce qui est bon pour les autres ne l'est pas pour vous??
                La mafia algerienne intervienne bien dans les affaires des autres pays ,et pouquoi n'accepterait pas de mettre le nez dans les siennes??"


                Je te donne quelques dictons bien de chez nous( et même de chez vous)

                - Qui se sent morveux se mouche

                - Qui a la gale se gratte .

                Il est vrai que vous acceptez tout, pourvu que l'on vous titille les poils, et que l'on dise que vous êtes meilleurs que tel ou tel pays .
                Vous ne comprendrez jamais la mentalite de l' algérien, surtout vis à vis de l'ancien colonisateur .



                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #9
                  ce qui fait rager la France officiel et Kouchner !

                  Même après l'indépendance ils continuent à croire qu'ils peuvent décider pour nous.
                  ils ne croient pas encore que la guerre d Algerie est finit en 62 ..et que l l Algerie est souveraine dans ses decisions afin d écrire ses mémoires

                  ce qui fait rager la France officiel et Kouchner :

                  La France ne veut pas qu on noircisse ses cartes , elle veut que la page de ses antécédents demeure blanche , elle veut rester maitre dans ce domaine pour qu elle écrivent afin qu elle demeure seule à le faire pour justifier sa cause dans l histoire ..ça devient un grand problème pour la France ..

                  la loi du 20 Fevrier 2005 avait mis la puce à l oreille ...l Algerie avait répondu : non à la France d écrire et de glorifier le colonialisme français en Afrique et en Afrique du Nord ! Bravo !
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    bernard kouchesnerfs est ministre des ancienne colonnées et coups d'état hors hexagone;alors il faut faire attention à ses véritables missions et fonctions

                    Commentaire


                    • #11
                      Vous ne comprendrez jamais la mentalite de l' algérien, surtout vis à vis de l'ancien colonisateur

                      commen peuvent ils? le present est revelateur du passe! pas besoins de lire les livres d histoire!

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                      • #12
                        il n` a qu`a venir en Algerie en haraga

                        Commentaire


                        • #13
                          encore, il a jugé que le projet de proposition de loi sur la criminalisation du colonialisme a peu de chances d’aboutir car, estime-t-il, c’est le pouvoir exécutif qui prend les décisions.
                          Là, il n'a pas tout a fait tort !
                          Par ailleurs, Kouchner semble oublier que le viole de la constitution, pour le 3eme mandat de Boutef, ne s'est pas fait sans l'aval de l'Elysee et du quai D'Orasay tout ca juste pour que le violeur accepte de partiper au sommet de l'UPM.
                          Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                          • #14
                            "pour que le violeur accepte de partiper au sommet de l'UPM."

                            Le violeur (comme tu l'appelles ) pose ses conditions, et elles sont généralement acceptées.
                            Qui est donc le plus faible dans tout ça?
                            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                            • #15
                              Qui est donc le plus faible dans tout ça?
                              Ben, le violeur. Les violeurs sont toujours des etres faibles et mesquins ! A ce que je sache, tout au moins.
                              Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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