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Travailleurs algériens dans les entreprises étrangères

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  • Travailleurs algériens dans les entreprises étrangères

    Travailleurs algériens dans les entreprises étrangères
    Silence, on exploite !


    Témoignages n De nombreux travailleurs dans les grandes entreprises étrangères, notamment dans le sud du pays, mais aussi ceux des entreprises chinoises, affirment qu’ils travaillent dans des conditions lamentables.

    Rabah, 25 ans, ouvrier dans un chantier d’une entreprise chinoise, est actuellement en arrêt de maladie. «Je travaillais comme d’habitude, quand, subitement, une machine de plus de 5 tonnes m’est tombée sur le pied», raconte-t-il. J’ai été embarqué par les Chinois une heure après, à l’arrière d’une camionnette de service, comme du bétail. J’ai ensuite été livré à moi-même, contraint d’appeler ma famille pour me venir en aide.»
    Un autre travailleur raconte le malheur qu’il a vécu.
    «Un jour en plein travail, un engin a pulvérisé mes jambes. Mes os se sont émiettés comme de la poudre.» «Les quelques Chinois qui ont assisté à la scène riaient à s’étouffer et le traitaient de tous les noms», a témoigné son collègue.
    Pour sa part, Yacine Zaïd, qui travaille à Eurest Support Services Algérie (ESS) – filiale de Compass Group, sous-traitant de la restauration et de l’hébergement des salariés des multinationales au sud de l’Algérie –, nous a raconté l’enfer qu’il a vécu au sein de cette entreprise. «J'ai été responsable de sécurité (superviseur de sécurité), les conditions de travail et d’hébergement sont catastrophiques. Les travailleurs passent quelques jours (2 à 3 jours) pour faire les analyses et ils sont dispatchés sur différents chantiers. Pendant leur séjour sur les bases vie, ils doivent supplier pour avoir un matelas, ou une couverture, parce que la base ne peut accueillir plus de 40 personnes, pourtant il y a plus de 120 personnes qui y sont hébergées. Parfois, elles sont hébergées sous des tentes comme c’est le cas du chantier (western Geco). Les ouvriers sont également affectés sur des chantiers situés à plus de 1 500 km de Hassi Messaoud», nous a-t-il raconté.
    Outre ces conditions lamentables, notre interlocuteur nous a affirmé qu’ils sont traités de tous les noms, et sont souvent victimes de propos racistes. «Un pays de cannibales, vous êtes une sale race, vous les Algériens vous ne méritez pas l'indépendance», se souvient-il, tout en soulignant que ces propos émanent de hauts responsables de cette entreprise.
    «Ce qui me fait le plus mal c’est d’être traité de la sorte dans mon pays. Nos droits sont bafoués et personne n’est là pour nous protéger.»
    Des Algériens ont également affirmé qu’ils ont travaillé dans des conditions lamentables dans une société portugaise, dans le sud du pays. «Après six mois de travail au sein de la société, j’ai appris, tout à fait par hasard, que je n’étais pas assuré.
    C’est en allant me faire rembourser des médicaments auprès de l’Agence nationale d’assurance des employés, que j’ai découvert que 49 employés de la société étaient dans la même situation que mi. On nous donnait une bouteille d’eau potable d’un litre et demi pour 12 heures de travail sous un soleil de plomb», a raconté un de ces employés, au journal Al-Khabar.
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    suite...

    Des salaires minables


    Situation n Outre les conditions lamentables de travail, les Algériens employés par les entreprises étrangères installées en Algérie, perçoivent les salaires les plus bas.

    Une comparaison entre les salaires pratiqués par les sociétés étrangères en Algérie et ceux dans certains pays de la région comme le Maroc, la Tunisie et l'Egypte, fait ressortir que les travailleurs algériens sont sous-rémunérés comparativement à leurs voisins.
    Une enquête, réalisée en 2008 par le groupe consultant américain en ressources humaines Watson Wyatt en partenariat avec la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie, sur les salaires et rémunérations pratiqués par les filiales étrangères en Algérie, a fait ressortir que le package salarial (calculé sur la base du Snmg) pour un fonctionnaire de grade 13, se situe aux alentours de 100 000 DA en Algérie alors qu’il est de 150 000 DA en Egypte.
    Cette différence est encore plus prononcée à mesure que l’on grimpe dans l’échelle. Ainsi, le salaire d’un cadre supérieur algérien (grade 16) tourne autour de 200 000 DA/mois (20 millions de centimes) contre 600 000 DA (60 millions de centimes) au Maroc ou 500 000 DA en Egypte. Il ressort que le cadre supérieur algérien est rémunéré trois fois moins que son semblable marocain par les multinationales exerçant dans notre pays. Concernant les avantages sociaux au profit des salariés, l’Algérie reste également en retrait, selon les résultats de cette enquête.
    Selon Laurent Leclerc, consultant chez Watson Wyatt, l’étude a concerné 50 entreprises dont 88% sont des filiales européennes et américaines, activant dans les secteurs de haute technologie, pharmaceutique, industries de biens de consommation, construction, finances et ressources naturelles.
    Cette enquête a recensé les données du marché en matière de rémunérations pour 171 postes, 16 grades d’emplois universels et 12 familles de fonctions, selon le représentant de cette société de consulting en capital humain.
    En effet, les 50 sociétés ciblées disposent chacune d’un chiffre d’affaires annuel moyen de 3 milliards de dinars et de 250 salariés.
    Le témoignage de Yacine Zaïd reflète cette réalité vécue par des centaines de travailleurs algériens. Il a affirmé que les employés d'Eurest vivent sous des tentes dans des conditions de vie et d'hygiène des plus lamentables et travaillent 6 semaines d'affilée, sans repos et ce, pour un salaire mensuel de 18 000 DA. «Nous travaillons à plus de 2 000 km de chez nous pour un salaire minable de 18 000 ou 22 000 DA», s’est-il indigné.
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Licenciements abusifs


      Injustice n Les responsables des entreprises étrangères installées en Algérie, ont licencié de nombreux travailleurs algériens, sans aucune raison valable.

      Certains travailleurs ont été licenciés pour avoir eu le courage de défendre leurs droits et dénoncer les conditions pénibles dans lesquelles ils travaillent, et ce, à travers la création d’un syndicat. Le cas de Yacine Zaïd, qui a tenté de créer un syndicat au sein de son entreprise, a été licencié.
      Un autre employé de Western Gico, une filiale de Schlumberger, chef cuisinier de son état, a été également licencié et se dit être «étonné par le régime des compagnies qui opèrent à Hassi Messaoud». «Avant de créer notre section syndicale, nous avons contacté l’Ugta qui était d’accord, mais notre compagnie a refusé.»
      20 autres signataires pour la création d’une section syndicale au sein de leur entreprise ont, eux aussi, été licenciés. Ce ne sont pas les seules compagnies où il y a eu «des injustices», selon ces travailleurs. Ali Nouar, un autre travailleur qui a connu les mêmes péripéties chez Mis Waco, une autre compagnie étrangère, nous déclare : «Notre cas n’est pas unique, pourtant nous n’avons pas intégré ces entreprises pour casser leur outil de travail.» Ce dernier, après avoir tenté de créer un syndicat au sein de son entreprise, se trouve, lui aussi, victime d’un licenciement.
      La société Eurest a procédé au licenciement de chaque travailleur qui a adhéré à la section syndicale. Outre les 20 travailleurs licenciés, d’autres continuent de subir des pressions terribles de la direction de l’entreprise.
      Selon les travailleurs, ce genre de comportements subis par les Algériens est le même à travers toutes les multinationales y compris celles activant dans le secteur pétrolier.
      Si ces travailleurs ont été licenciés pour avoir créé une section syndicale, d’autres sont licenciés sans aucune raison valable, ce qui est le cas de Mme Meryem Mahdi, une femme qui travaille dans une société anglaise.
      Tout a commencé en 2008, «des conflits répétés avec les responsables, qui me considéraient comme une menace, vu que je demandais des promotions et des augmentations de salaire ainsi que des formations comme le stipulent mon contrat et le règlement intérieur de la compagnie. De 2007 à 2009 je n’ai bénéficié en tout et pour tout que de 4 000 DA d’augmentation, ce qui n’est rien comparé aux collègues.
      Concernant les rotations de plusieurs jours, voire des semaines, que j’ai faites en extra, la direction des ressources humaines a décidé de ne pas me les payer.
      Bien que la loi stipule un paiement double pour chaque jour travaillé.». Elle estime donc qu’elle a été licenciée sans motif valable. Il faut souligner que Meryem Mahdi est en grève de la faim depuis le 9 décembre 2009. Elle a été évacuée en urgence à hôpital Zmirli, car son état de santé s’est aggravé.
      Son système immunitaire est déficient et ce, suite au bilan biologique fait à l’hôpital ; son état clinique est très critique. Elle nécessite une prise en charge dans un milieu aseptique total. Elle n’arrive pas à ouvrir la bouche suite à son herpès péribuccal très étendu jusqu’au menton.
      InfoSoir
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        inadmissible

        traité de la sorte n est pas trés professionnelle, dégradante et humiliante.
        pas de syndicat sinon le lynchage le plus complet pas normal tout entreprise de plus de X personnes doivent avoir son syndicat
        pourquoi ne pas faire appel au ministére du travail?
        s ils ne font rien alors que quelqu un prévienne l organisation des droits de l homme, cette ong et partout scandaleux bientot on aura le meme sort que les phillipins a DUBAI
        il faut bouger
        suis désolé j ai toujours pensé que les algériens étaient fainéant et ne voulaient pas bosser dans ces conditions mon dieu une honte!!!!!! pour le salair minable!!.
        c est écoeurant
        Dernière modification par illumination, 22 février 2010, 07h20.

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        • #5
          L’affaire Meriem Mehdi portée devant l’ONU

          Merouane Mokdad

          Le comité de soutien à Meriem Mehdi, employée de la compagnie British Gas en grève de la faim depuis le 9 décembre 2009 pour dénoncer un licenciement qu'elle juge abusif, a décidé de porter l’affaire devant le Haut Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le comité, représenté par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), va exposer le dossier le mercerdi 24 février à Genève. Le même jour un rassemblement est prévu à 13 heures devant le siège de British Gas à Alger.
          « L’état de santé de Meriem Mehdi est critique. Elle est déprimée par le silence qui entoure sa grève de la faim », a souligné Yacine Zaïd, membre du comité de soutien. Toutes les démarches engagées auprès des ministères du Travail et de l’Energie n’ont abouti à aucun résultat. Selon le comité de soutien, British Gas a changé brusquement de ton dans les négociations menées par l’avocat de Mériem Mehdi en vue de son réintégration à son poste. L’UGTA n’a exprimé aucune solidarité à l’égard du combat de la salariée algérienne de la multinationale britannique. « Les pouvoirs publics craignent l’organisation d’un véritable mouvement ouvrier dans le Sud du pays après l’affaire de Mériem Mehdi. Aussi, gardent-ils le silence », a relevé Yacine Zaïd, lui-même licencié après avoir voulu créer un syndicat.TSA

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          • #6
            les chèvres qui nous gouvernent n ont rien compris ou ils ferment les yeux ou ils n ont rien a foutre que les algeriens souffrent dans leur propre pays avec des salaire de misere

            mais comment va t on se débarrasser de ces incapables qui s'accrochent!!! et ce a ce rythme ils vont nous brader l algerie pour leur biens personnels

            quand tu vois des cooperants touchés des salaires non negligable tu es degouté pendant que leur gouvernement ramasse le marche clé en mains, est touche des sommes astronomique vous m'avez compris de qui je veux parler.

            Messieurs les bien costumés l'histoire retiendra et peut etre un jour on les pendra haut et court
            Dernière modification par mousmous, 22 février 2010, 08h47.

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            • #7
              meme dans notre propre pays on n est pas defendu
              dites moi vous etes sur que ce sont des algeriens enfin ce qu il en reste qui gouvernent l algerie ils ont reussi une chose ces chevres béé... à enerver tout le monde
              je commence à avoir des doutes j ai une grosse haine

              bande de chevre béééééééééééééé

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              • #8
                a relevé Yacine Zaïd, lui-même licencié après avoir voulu créer un syndicat.
                Le simple fait qu'on empêche la création de syndicat prouve qu'il y a bcp de chose à cacher !
                Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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