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L’Algérie dans la tourmente

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    L’Algérie dans la tourmente

    Mohamed Zainabi

    Trois grosses affaires, toutes récentes et déballées coup sur coup, donnent le vertige aux Algériens. Ces derniers savaient les affaires de leur pays mal gérées, mais ils n’imaginaient pas que la gangrène avait autant pourri. Trois affaires qui équivalent à trois bombes - non artisanales - éclaboussent aussi le pouvoir. Elles ont pour nom Sonatrach, Sonelgaz et EMA (Entreprise métro d’Alger). Ces plus grandes entreprises publiques du pays se trouvent liées par bien de sinistres points communs : malversations, corruption, détournements de deniers publics, clientélisme...

    C’est la grosse affaire Sonatrach qui a éclaté en premier. Le 13 janvier dernier, dix des plus hauts cadres de ce géant pétrolier, dont son PDG Mohamed Meziane, ont été inculpés. Selon la presse algérienne, de nombreux dossiers devront être ouverts dans le cadre de cette affaire. Mais en attendant, trois d’entre eux seulement sont aux mains de la justice algérienne jusqu’à présent. Ils en disent long sur ce qui se passe dans le pays de Bouteflika.

    Le premier concerne le contrat passé par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach avec le groupement allemand Contel Funkwerck Plettac. D'un montant de 142 millions d'euros, ce marché de télésurveillance aurait été obtenu grâce à l'intervention d'un des fils du PDG de Sonatrach par le biais d'une de ses sociétés créée juste avant l'appel d'offres lancé par l’entreprise publique. Le pot-de-vin obtenu dans cette transaction est gros. Il aurait servi, d’après la presse algérienne, à l’acquisition d’appartements à Paris et de villas à l'étranger...

    Dans le deuxième dossier où il est également question de gros dessous de table, c’est le responsable de l'activité «transport par canalisation» de Sonatrach ainsi que son vice-président Benamar Zennasni qui sont pointés du doigt. Ils auraient favorisé l'entreprise italienne Saipem dans un contrat de 580 millions de dollars visant la réalisation d'un système de transport de gaz naturel (GK3). Et ce n’est pas fini.

    Même dans le cadre d’une simple rénovation d'un étage du siège de Sonatrach, il peut y avoir anguille sous roche. En effet, une société américaine qui a obtenu un contrat de 100 millions de dollars bénéficiait de complices bien placés pour surfacturer ses travaux de rénovation.

    La bombe Sonelgaz

    Dans la grosse et bien embarrassante affaire Sonelgaz, dix-neuf cadres sont accusés d’avoir effectué plusieurs transactions douteuses depuis 2004. Les 19 responsables, dont six sont sous contrôle judiciaire, sont accusés de détournement de sommes importantes des œuvres sociales de l'entreprise. D’après les journaux algériens, le préjudice est estimé à plus de 10 milliards de dinars algériens, soit plus d’un milliard de dirhams marocains. S’y ajoute la passation de 12 marchés selon des procédures contraires à la réglementation. Un record mondial, peut-être. Et encore, l’instruction de l’affaire n’est pas terminée. Le comble c’est que les personnes impliquées dans cette affaire continuent d'exercer leur fonction et leurs prérogatives le plus normalement du monde au sein de l'entreprise, d’après la presse algérienne. Elles continuent donc à s’adonner à leur activité préférée : passer des marchés. Le ministre de l’Energie et des mines, Chekib Khalil, lui aussi continue à vaquer à ses occupations habituelles. Cet homme de Bouteflika ne considère même pas qu’il y a scandale.

    Malpropreté à l’EMA

    Tout récemment, le PDG de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) a été auditionné par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, le même qui instruit les autres grosses affaires du moment. Le responsable de cette entreprise, qui relève du ministère des Transports, aurait été placé sous mandat de dépôt. Cette interpellation interviendrait, selon la presse algérienne, suite à une ou plusieurs passations de marchés dans le cadre des nombreux projets placés sous la responsabilité de l’Entreprise du métro d’Alger.

    Cette société a été déjà secouée, en octobre dernier, par une autre affaire de corruption. C’était le directeur de la planification au ministère des Transports qui avait alors été poursuivi dans le cadre du marché d’équipement du projet du métro d’Alger, estimé à 380 millions d’euros.

    Sonatrach, Sonelgaz, Métro d’Alger, etc., etc.

    Autre lieu, autre scandale. Le chantier du barrage de Taksebt sur les hauteurs de Tizi Ouzou est un exemple édifiant de la gabegie qui fait fureur en Algérie. Ayant coûté 860 millions d'euros à l'Etat, ce projet a été mis en service en juillet 2007. Seulement, il ne permet même pas jusqu’à aujourd’hui l'adduction aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Ce ne sera possible qu’en 2040. Si d’ici là, tout va bien.

  • #2
    Ayoub7
    Quelle que soit l'issue de ses affaires, cela prouve qu'il y a une certaine transparence chez nous aussi insignifiante soit-elle.
    Je ne suis pas sûr que c'est le cas chez vous.
    Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
    Martin Luther King

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    • #3
      Merci pour tous les compliments envers ma personne Je voulais surtout avoir votre avis sur ce qui suit:

      Autre lieu, autre scandale. Le chantier du barrage de Taksebt sur les hauteurs de Tizi Ouzou est un exemple édifiant de la gabegie qui fait fureur en Algérie. Ayant coûté 860 millions d'euros à l'Etat, ce projet a été mis en service en juillet 2007. Seulement, il ne permet même pas jusqu’à aujourd’hui l'adduction aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Ce ne sera possible qu’en 2040. Si d’ici là, tout va bien.

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      • #4
        ayoub

        ayoub pour ta gouverne???

        Les rêves envolés de Marrakech


        Alors, crise ou pas crise? Les rumeurs bruissent de partout, fini l'eldorado de Marrakech. La bulle immobilière aurait enfin explosé. Soixante-dix pour cent des riads de la médina seraient à vendre. Il suffit de regarder les touristes sortir du souk : ils ont les mains vides ! Les Marrachkis, quant à eux, préfèrent employer les termes, moins dramatiques, de "conjoncture difficile" ou de "situation inédite".
        Dernière modification par halim kbir, 22 février 2010, 22h00.

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        • #5
          ayoub

          pour conclure voila ce que dit le site francais gabrielperi

          fracture sociale béante ?
          Sur le plan social le Maroc est à la traîne des trois pays du Maghreb, à la 125ème place sur l’échelle du développement humain de l’ONU. Le système de santé est sinistré, la moitié de la population est analphabète et la scolarisation recule. Les salaires sont 5 à 10 fois inférieurs aux standards européens, le chômage est endémique et dépasse 20% dans les villes, y compris pour les jeunes diplômés. L’économie crée chaque année 40 à 50.000 emplois alors que 300.000 personnes arrivent sur le marché du travail. L’écart se creuse entre le Maroc moderne et celui des bidonvilles et du monde rural non irrigué, tandis que les solutions de fortune se multiplient : prolifération de micro commerces, extension des cultures de haschisch (estimées à 70.000 ha en 1993), pression croissante à l’émigration. Celle-ci atteint aujourd’hui une dimension dramatique : chaque jour de jeunes Marocains se noient dans le détroit de Gibraltar en tentant sa traversée sur des barques de fortune. Comment en est-on arrivé là ?
          Comme de nombreux pays du Tiers Monde, le Maroc a été entraîné dans la spirale de l’endettement au cours des années 70. Il s’est vu imposer des « plans d’ajustement structurel » dès le début des années 80 par le FMI et la Banque mondiale avec les mêmes objectifs que dans tous les pays du Sud : réduire les dépenses publiques et la consommation intérieure au profit des exportations, afin de dégager des ressources en devises pour satisfaire au service de la dette extérieure. Celle-ci dépasse 50% du PIB, elle stérilise le quart des recettes d’exportation et consomme, avec l’endettement interne, le tiers des recettes budgétaires. La dictature et la politique de terreur appliquée par HassanII, la structure néo-coloniale des rapports avec la France et l’Europe, ont aussi joué leur rôle pour faciliter et pousser à l’extrême ce drainage vers l’extérieur des ressources du pays : l’économie marocaine est ainsi devenue une affaire hautement profitable pour les créanciers étrangers et les privilégiés du régime, mais elle s’avère incapable de réaliser des investissements suffisants pour le marché intérieur, et de satisfaire les besoins de base de la population.

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          • #6
            Je repete, que pensez-vous de ce nouveau scandale a rajouter sur la liste? Ca n'en finit pas dites donc. Quelqu'un peut-il nous renseigner plus? je suis curieux...

            Autre lieu, autre scandale. Le chantier du barrage de Taksebt sur les hauteurs de Tizi Ouzou est un exemple édifiant de la gabegie qui fait fureur en Algérie. Ayant coûté 860 millions d'euros à l'Etat, ce projet a été mis en service en juillet 2007. Seulement, il ne permet même pas jusqu’à aujourd’hui l'adduction aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Ce ne sera possible qu’en 2040. Si d’ici là, tout va bien.

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            • #7
              Je repete, que pensez-vous de ce nouveau scandale a rajouter sur la liste?

              ayoub 7

              pas besoin de réponse , puisque la reponse tu peux la trouver dans la poubelle de Mohamed Zainabi
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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