Sonia Lyes
Le projet d’usine automobile de Renault en Algérie ne devrait pas être annoncé dans l'immédiat. « Renault possède un projet d’usine de montage automobile en Algérie pour y produire notamment des utilitaires destinés au marché algérien, mais le constructeur conditionne son implantation à la fin de la confusion actuelle », explique à TSA une source proche du dossier. Renault souhaite en effet avoir des garanties fiscales et juridiques en Algérie. « Il y a une confusion totale concernant les investissements en Algérie actuellement. Et puis il y a les relations algéro-françaises qui ne facilitent pas les choses », ajoute notre source.
La décision d’implanter une usine de montage automobile en Algérie a été prise l’été dernier au cours d’un déjeuner à Paris entre Hamid Temmar, ministre de l’Industrie, et Carlos Ghosn, PDG de Renault. Yazid Sabeg, homme d’affaires d’origine algérienne et actuel commissaire à l’Intégration en France, a été à l’origine de cette rencontre. Depuis, le projet est entouré de la plus grande discrétion. Le constructeur français et le gouvernement algérien continuent de garder le silence. Renault a certes reconnu l'existence de discussions avec Alger sur cette usine mais sans donner de détails sur le montant exact de l'investissement.
Ce qui est sûr c'est qu'il s'agira d'une usine de montage, un projet qui aura peu de conséquences pour l'économie algérienne. « Dans une usine de montage, seuls les ouvriers directement employés par l’usine sont concernés», explique un économiste. « Un tel projet va profiter davantage à Renault qu'aux Algériens. Ce constructeur va se contenter de faire le montage et de profiter d'un éventuel retour du crédit automobile pour les voitures fabriquées en Algérie », ajoute le même économiste.TSA
Le projet d’usine automobile de Renault en Algérie ne devrait pas être annoncé dans l'immédiat. « Renault possède un projet d’usine de montage automobile en Algérie pour y produire notamment des utilitaires destinés au marché algérien, mais le constructeur conditionne son implantation à la fin de la confusion actuelle », explique à TSA une source proche du dossier. Renault souhaite en effet avoir des garanties fiscales et juridiques en Algérie. « Il y a une confusion totale concernant les investissements en Algérie actuellement. Et puis il y a les relations algéro-françaises qui ne facilitent pas les choses », ajoute notre source.
La décision d’implanter une usine de montage automobile en Algérie a été prise l’été dernier au cours d’un déjeuner à Paris entre Hamid Temmar, ministre de l’Industrie, et Carlos Ghosn, PDG de Renault. Yazid Sabeg, homme d’affaires d’origine algérienne et actuel commissaire à l’Intégration en France, a été à l’origine de cette rencontre. Depuis, le projet est entouré de la plus grande discrétion. Le constructeur français et le gouvernement algérien continuent de garder le silence. Renault a certes reconnu l'existence de discussions avec Alger sur cette usine mais sans donner de détails sur le montant exact de l'investissement.
Ce qui est sûr c'est qu'il s'agira d'une usine de montage, un projet qui aura peu de conséquences pour l'économie algérienne. « Dans une usine de montage, seuls les ouvriers directement employés par l’usine sont concernés», explique un économiste. « Un tel projet va profiter davantage à Renault qu'aux Algériens. Ce constructeur va se contenter de faire le montage et de profiter d'un éventuel retour du crédit automobile pour les voitures fabriquées en Algérie », ajoute le même économiste.TSA
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