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Essais nucléaires : Alger presse Paris

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  • Essais nucléaires : Alger presse Paris

    Le ministre algérien des Anciens combattants Mohamed-Chérif Abbas a pressé aujourd'hui la France de fournir les données sur les essais nucléaires effectués dans le Sahara de 1960 à 1966 pour permettre à son pays de lutter efficacement contre leur impact.

    "La pression doit être exercée sur les responsables de ces essais nucléaires afin qu'ils fournissent toutes les données matérielles et théoriques sur ces essais pour mieux lutter contre leur impact", a déclaré Mohamed-Chérif Abbas à l'ouverture d'un colloque international sur ces expérimentations.

    L'Algérie "rencontre des difficultés pratiques pour se débarrasser des séquelles de ces bombardements et ne pourrait, en l'état actuel des choses, lutter seule contre ce problème ni réaliser des projets de développement au niveau des régions touchées", a-t-il ajouté.

    La première bombe atomique française a explosé le 13 février 1960 près de Reggane, dans le grand sud algérien, à 1.700 km d'Alger.

    AFP

    © Copyright Le Figaro

  • #2
    Ah! Ce foutu ministere servirait à quelque chose d'autre que servir les intérets d'une caste dépassée par la modernité mais ne lachant pas un millimetre de pouvoir en imposant des licences octroyées aux anciens à tout bout de champ? A quend la dissolution de ces bazars? Quand à ces revendications légitimes elle sont la priorité de toute la nation, pas besoin de jouer aux garants de la mémoire! Quand on avait supprimé Boudiaf des livres d'histoire ils n'avaient rien dit, et quand on l'a brandi comme une marionette sortie de nulpart ils ont dit que c'était notre père à tous...
    Ministère à entérrer, et mettre sous scéllé, comme la clé emprisonnant les FLNistes et les dinausores en tout genre!

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    • #3
      Le topic est sur les séquelles des essais nucléaires et non pas sur le ministère algérien ni sur le FLN , les victimes de ce crime contre l'Humanité sont des populations civiles qui souffrent en silence et qui n'ont pas accés à Internet pour répondre aux négationistes des crimes coloniaux , il faut rester dans le sujet ou ouvrir un autre topic !
      Je comprends maintenant pourquoi Kouchner croit que la nouvelle génération d'Algériens va oublier les crimes commis pendant 132ans sur le peuple algérien !

      Commentaire


      • #4
        Un Témoin Des Essais Nucléaires Au Sahara Algérien Raconte:

        «Je hais cette France qui tait la vérité»

        «J’avais participé sans le savoir et je ne savais pas que Reggane était une base atomique pire que celle de Hiroshima.»

        Le président honoraire de l’Association des vétérans des essais nucléaires dans le Sahara algérien (Aven), M.Michel Verger, a qualifié, lundi dernier, à Alger, les essais nucléaires de la France en terres algériennes d’acte «criminel» et «colonial». «Je suis Français et je regrette mon appartenance à un pays qui pratique l’art de taire la vérité.

        Les essais nucléaires de la France en Algérie sont un acte criminel et colonial», a déclaré à la presse M.Verger en marge du 2e colloque international sur les explosions nucléaires dans le Sahara algérien. «J’ai assisté aux deux premières explosions. La première était terrible. Nous étions couchés sur le sol et nous avions reçu l’ordre de nous lever après la fin de l’explosion et, malgré les yeux fermés, nous avions vu son éclair. Alors, imaginez la réaction de la population de Reggane, qui, sans avoir été prévenue, avait vu cet éclair sans prendre de précautions», a-t-il déploré.

        Il a indiqué que pas moins de 5000 personnes, civils, militaires et population de Reggane, étaient victimes de ces essais qui ont coûté la vie à beaucoup d’entre elles, a-t-il affirmé. Se remémorant cette période, l’ancien militaire français a indiqué avoir participé à un essai nucléaire le 13 février 1960, dont la puissance «faisait quatre fois celle de Hiroshima». «J’avais participé sans le savoir et je ne savais pas que Reggane était une base atomique», a-t-il confié. Pour lui, l’arme nucléaire n’est pas une arme de guerre mais de «génocide». «Elle met en péril l’existence de l’homme sur terre et elle demeure dangereuse pour l’environnement», a-t-il ajouté. Sur les conditions qui ont entouré les essais nucléaires français en Algérie, il a souligné qu’«on a voulu cacher la vérité et on continue à le faire».

        M.Verger a révélé avoir en sa possession un document de la marine française de 1965 selon lequel «après quatre-vingt dix secondes de l’explosion, on n’a plus à s’occuper des rayonnements, (car) ils sont inoffensifs». «Vous vous rendez compte. C’est un document officiel de 1965 de la marine. Ce qui veut dire qu’on voulait tromper tout le monde. Ils craignaient que les militaires et les civils rechignent à aller dans la base atomique», a-t-il expliqué.

        Evoquant la prise en charge des victimes par le gouvernement en France, M.Verger a indiqué que grâce aux médias, une «brèche» est survenue dans le «négationnisme de l’Etat» français. Sur la plan juridique, il a noté que sur les 18 propositions de lois proposées par les parlementaires français, aucune n’a été inscrite à l’ordre du jour. «C’est l’une des raisons qui nous ont poussés à créer un comité de soutien composé de parlementaires de différentes tendances», a-t-il précisé.

        Cette situation a obligé le gouvernement français à déposer un projet de loi qui a été voté le 22 décembre 2009, accompagné d’un projet de décret d’application, a-t-il poursuivi. Cependant, le gouvernement français vient de déposer, le 22 janvier dernier, un nouveau projet de décret d’application, dans l’objectif de «remettre en cause» le premier décret en réduisant le nombre de maladies provoquées par les rayonnements. «Pour les Algériens, c’est flou. On demande aux personnes concernées de déposer une demande d’indemnisation à l’ambassade de France à Alger.
        Mais je me demande qui va les défendre, sachant que le comité d’indemnisation est composé uniquement de membres du gouvernement et non d’associations françaises ou algériennes», a constaté M.Verger, exprimant son rejet de l’idée que l’«Etat français soit juge et partie». «Il n’ y a aucune volonté d’indemniser les victimes», a-t-il estimé.

        Nabil BELBEY

        © Copyright L'Expression

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        • #5
          @Fares ?

          Fares

          dabar 3ala Kmajtek et mis ta dignité ET ta destiné ( seul ) aux mains des parlementaires français ..?

          l Algerien HOUR n a pas besoin de ton blablà des nostalgiques , ni des néo-colonialistes ...

          l Algerie est souveraine dans ses décisions envers la France

          Fares

          pour ta gouverne : la guerre d Algerie est finit en 63 ...

          si tu veux faire la guerre rejoint le débile Kouchner et ses semblables .point/barre

          ton Khourti virtuel ne sert à rien ....( je crois pas que tu es un algerien Hour )
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            Mohamed Cherif Abbas « Les responsables des essais nucléaires en Algérie doivent fournir toutes les données nécessaires »

            Le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Cherif Abbas a affirmé, lundi à Alger, que les responsables des essais nucléaires menés au Sahara algérien « doivent fournir toutes les données matérielles et théoriques sur ces essais pour mieux lutter contre leur impact ».

            Dans une allocution d’ouverture de la conférence internationale sur les effets des essais nucléaires français effectués en Algérie, M. Cherif Abbas a souligné que l’Algérie « rencontre des difficultés pratiques pour se débarrasser des sequelles de ces bombardements et ne pourrait, à l’état actuel des choses, lutter seule contre ce problème ni réaliser des projets de développement au niveau des régions touchées ».

            Cette conférence « permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives à même d’élargir l’intérêt accordé à la question pour tenter de trouver des solutions efficaces, courageuses et responsables utiles à l’analyse scientifique du phénomène », a précisé le ministre.

            « Nous voulons que l’opinion publique nationale et internationale prenne conscience des effets directs, cachés ou futurs » de ces essais, a-t-il ajouté. Cette rencontre, deuxième du genre, est un espace d’échange de vues sur les essais nucléaires, leurs dangers et leur impact sur la terre et sur les eaux souterraines et les richesses minérales.

            Rappelant la première rencontre organisée en février 2007, le ministre a indiqué qu’elle « a permis d’élargir le centre d’intérêt à cette question au regard de son impact dangereux sur l’homme, la nature et l’environnement ». Le ministre a relevé « le caractère criminel de ces essais effectués, à l’époque, par les autorités d’occupation française, une violation des droits humains à l’origine de malformations et de diverses formes complexes de cancer ».

            Ces essais ont été effectués au moment ou l’Algérie menait une guerre de libération juste, ajoute le ministre précisant que « le colonisateur français n’a pas épargné ses soldats qu’il a utilisés comme cobayes pour mesurer l’ampleur des essais nucléaires et leurs effets dévastateurs ».

            Enfin, M. Abbas a déploré le fait que les autorités d’occupation n’aient pas donné d’explications, de cartes topographiques et d’informations permettant de mesurer le niveau de radiations pour réduire l’impact de leurs effets.

            Agences
            ALGERIE 360°

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            • #7
              Les effets des essais nucléaires sont toujours là

              Les responsables du ministère des Moudjahidine et les victimes algériennes et françaises des essais nucléaires français à Regane, réclament des informations et des cartes des sites des dépôts des déchets radioactifs qui ont affecté et affectent toujours la région.

              D’autres personnalités et témoins des essais réclament des fichiers individualisés sur toutes les victimes (les ouvriers qui étaient présents lors de cette période et les noms des 150 prisonniers algériens qui ont été utilisés comme cobayes humains).

              C’est le message transmis aux autorités françaises par les participants au 2e Colloque international sur « les effets des essais nucléaires français dans le Sahara algérien », organisé, hier, par le ministère des Moudjahidine au cercle militaire de Béni-Messous, à Alger, en présence des experts et de la presse étrangère. Les participants ont focalisé leurs interventions sur la nécessité d’obtenir des informations précises sur les lieux d’enfouissement du matériel contaminé et des déchets radioactifs dans le désert.

              Pour les intervenants, des équipements, des animaux qui ont servi aux expérimentations ont été insuffisamment enfouis sous le sable et sans aucune indication de la part des Français. Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas a, lors de son intervention, déclaré que la problématique essentielle qui se pose est de diagnostiquer scientifiquement le phénomène et d’analyser les résultats sur tous les plans, l’impact de ces essais sur la faune, la flore et les humains, afin de redonner vie à cette région meurtrie. Pour sa part, le président de la Fondation pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM), le professeur Mostefa Khiati, a réclamé, au même titre, aux médecins ayant enquêté sur cette question, des informations relatives aux conséquences sanitaires des essais nucléaires français. Il a rappelé que la population locale n’a pas été avertie ni avant, ni après, des effets de la radioactivité des essais nucléaires.

              Des médecins ont repris les témoignages recueillis auprès de la population locale, faisant état de l’utilisation de cobayes humains. Selon des médecins et des témoins de la région « 150 prisonniers, d’autres parlent de 200, des moudjahidine pour la plupart, ont été ligotés à des poteaux à environ 1 km de l’épicentre, pour voir les effets des radiations produits sur eux ». Et de poursuivre « les survivants n’ont bénéficié après, d’aucun traitement ». « Les autorités françaises doivent nous fournir les fichiers individualisés de tous ces prisonniers qui ont servi de cobayes et des 3.500 travailleurs algériens qui ont été affectés aux tâches les plus pénibles pour la réalisation des essais et des expérimentations ». Ces informations seront-elles communiquées un jour, sachant que les autorités françaises ont classé ce dossier « secret défense » ? Le Professeur Kathem Elaboudi, chargé des études cliniques des victimes des radiations nucléaires en Algérie, a affirmé qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’attendre que les autorités françaises nous fournissent des informations.

              « Nous avons des preuves cliniques, des personnes de différentes générations souffrant de cancers de la peau, d’atteintes oculaires, un grand nombre d’avortements chez les femmes et les animaux, des naissances d’enfants malformés, des augmentations du taux de stérilité et de graves conséquences sur l’agriculture et l’environnement » a-t-il souligné. Le professeur Elaboudi se dit satisfait de la volonté des autorités algériennes de rouvrir ce dossier. « On a lancé des études depuis 20 ans avec d’autres médecins sur les effets des essais nucléaires français, et on n’a pas cessé d’interpeller les autorités pour briser le silence…aujourd’hui, on est soulagé notamment avec les propos du ministre des Moudjahidine.

              Le discours a changé » a-t-il indiqué avant de conclure « on doit comme l’a souligné le ministre, sensibiliser et interpeller la communauté internationale sur la nécessité de réhabiliter cette région et indemniser les victimes ». Le ministre des Moudjahidine, a affirmé que l’Algérie a les moyens pour acquérir la technologie nécessaire pour la décontamination des sites exposés aux essais nucléaires, mais elle a besoin d’aide de la part de la communauté internationale car l’opération demande des moyens et beaucoup de temps.

              Santé Plus

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