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Relation au père

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  • Relation au père

    Malika Mokkadem décrit dans son dernier roman "Mes Hommes" sa relation au père, cela avec beaucoup de vérité et de tendresse.
    Elle lui reproche ainsi d'avoir toujours dis à sa femme "tes filles", et d'employer pour les garçons "mes fils".

    La relation au père est-elle si difficile?

  • #2
    la realtion au pére dans la culture maghrebine est difficile pour les filles.
    Elles sont adorées adulées pui delaissées..........je crois assez difficile á gérer.

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    • #3
      Pouvez vous préciser votre pensée.

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      • #4
        Bonjour Hellas et Zoubir,
        Je ne suis pas d'accord avec toi Hellas, pour moi tout s'est toujours très bien passé avec mon père Allah Yarhmou. En fait tout dépend de la nature de la personne et pas de son origine (même si elle peut avoir des influcences sur son comportement). Mon père m'a toujours appelée ma fille, il a toujours été très présent pour moi et ma soeur et son absence me manque quotidiennement.
        "Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature."

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        • #5
          Je ne parle pas de ma relation avec mon pére.....ce serait trop long !

          Ce que j'ai pu observer c'est que les petites filles sont chouchoutées adorées et choyées jusqu'á 9-10 ans par leur père.
          Ensuite, pour simplifier, je dirais qu'elles rejoignent doucement le clan des femmes et que la relation au père est plus distante et surtout moins "physique".

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          • #6
            Encore une fois Hellas, je te contredis! Tout dépend de la personnalité du père. J'ai perdu le mien à 17 ans et j'avais jamais été aussi proche de lui. Et je n'ai pas ressenti ce clivage dont tu parles.
            "Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature."

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            • #7
              Kitty,

              Je généralise des relations au Maghreb. Malika Mokedem parle de sa relation avec son pére en Algèrie et c'était il y a bien longtemps.

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              • #8
                Hellas,
                Je sais de quoi tu parles et j'ai compris que tu généralises mais faut pas dire que tous les pères maghrébins sont froids avec leurs filles. J'en connais des comme ça et même pire mais j'en connais également qui adorent leurs filles et sont très proches d'elles. C'est pour ça que je dis que c'est une question de personnalité. Ce qu'on dit sur le père maghrébin, on peu aussi le dire pour les pères d'autres régions du monde!
                "Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature."

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                • #9
                  Kitty,

                  Je ne dis pas que les péres maghrebins de la géneration de l'auteur sont froids .
                  Faut remettre les élements dans leur contexte : années 60 (?)et village d'Algérie.


                  Sinon dans un contexte autre, oui les péres sont tous différents avec leur filles.
                  Le mien ne m'a jamais dit je t'aime mais je sais par ses gestes et ses attitudes que je suis "sa fille".C'est celui qui a le plus souffert de mon départ même si il ne me le dit pas.
                  Et j'ai beau être l'ainée et mére, il m'appelle encore la petite !
                  Lorsque je rentre le voir tout ses amis connaissent des choses de ma vie.....alors mon papounet d'amour même si je n'entends pas ses mots je sens sa chaleur et sa tendresse dans chaque parole et chaque regard!

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                  • #10
                    Hellas

                    Comme c'est joli ce que tu écris Hellas.

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                    • #11
                      Je sais une chose, c'est que les relations entre fils et père peuvent être très compliquées. Surtout lorsqu'on est le seul garçon et que "l'espoir" repose sur ce garçon là ... ça donne naissance à pas mal de restrictions, de principes etc.
                      En final et pour ne pas trop m'étaler sur ça, je vous dirai simplement que j'ai appris à aimer mon père, et lui a appris à mieux me connaître. Au moment où je vous parle, j'ai une boule à l'estomac parce que c'est un homme qui manque à ma vie quotidienne, un homme avec lequel j'aimerai passer encore plus de temps à discuter du monde et ce qu'il porte en lui. Un homme à qui je dois ma vie, ce que je suis et sans doute ce que je serai. Un homme qui me permet chaque jour que dieu fait d'avoir une raison de me battre.
                      J'aime mon père pour ce qu'il est, et j'ai appris à réfléchir selon sa position et non selon la mienne. Car on ne comprend les parents que lorsqu'on le devient soi-même et il est parfois trop tard. Je remercie Dieu de m'avoir donné assez de cervelle et de recul pour savoir me mettre à la place de mes parents et spécifiquement mon père.
                      Puisse dieu me le garder aussi longtemps que possible
                      ° • ÅЖѓηΣ •°

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                      • #12
                        Ta description me touche et m'émeut profondément, je ne sais pas pourquoi. Peut être que j'aurais tant aimé avoir ce sentiment...de complicité avec mon père. Malheureusement, je ne l'ai pas trop connu ... quand il était en vie et là je ne peux rien y faire.

                        pour ton souhait, je te dis Amine ya rabb el Alamine.
                        Passi passi werrana dipassi!

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                        • #13
                          C'est au prix d'un long travail sur soi ...

                          Mais toute personne vit en nous ... aime le aussi fort que tu peux, même s'il n'est plus là. Je ne peux pas connaître ce que tu ressens au quotidien, mais à l'imaginer ne serait-ce qu'un instant est un suplice. Alors tu as toutes mes pensées positives et mon profond respect quant à la manière avec laquelle tu gères les choses.
                          ° • ÅЖѓηΣ •°

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                          • #14
                            J'aime mon père pour ce qu'il est, et j'ai appris à réfléchir selon sa position et non selon la mienne. Car on ne comprend les parents que lorsqu'on le devient soi-même et il est parfois trop tard. Je remercie Dieu de m'avoir donné assez de cervelle et de recul pour savoir me mettre à la place de mes parents et spécifiquement mon père.
                            Puisse dieu me le garder aussi longtemps que possible
                            Amine...
                            C'est vrai que c'est touchant, le témoignage sur ton père, Apophys..
                            Ton père a beaucoup de chance de t'avoir pour fils.

                            Peux-tu éclaircir un détail, stp.
                            Tu réfléchis selon la position de ton père?

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                            • #15
                              Merci apophix, cela me touche vraiment.
                              Passi passi werrana dipassi!

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