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Investir au Maroc : Des chefs d’entreprise espagnols témoignent !

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  • Investir au Maroc : Des chefs d’entreprise espagnols témoignent !

    · «Pas si difficile qu’on le croit»

    · Infrastructures, proximité, culture, stabilité… ses atouts


    · Les taux d’échec ne dépassent pas les 10%


    Pour les investisseurs espagnols, le Maroc constitue un marché pour investir. Des témoignages de chefs d’entreprises exposés lors d’un séminaire d’immersion de l’Institut San Telmo à Tanger, dont l’objet était de réunir des investisseurs espagnols intéressés. La conférence inaugurale a été menée par un haut cadre espagnol familiarisé avec l’environnement économique du Maroc. Il s’agit de Jose Maria Folache, ancien membre du conseil d’administration de Label’vie au Maroc et directeur Général de Carrefour en Espagne. Ce dernier est actuellement directeur adjoint du groupe El Corte Ingles. Pour Folache, le Maroc répond à l’essentiel des critères de l’investisseur moyen: taille de marché, stabilité politique, infrastructures mais aussi un appui institutionnel et financier présent.

    Selon lui, le marché de la grande distribution au Maroc est actuellement en ébullition, soutenu par la croissance de la classe moyenne et d’un fort taux d’équipement, en voitures, essentiellement.

    Mais il faut tirer des enseignements de l’expérience des autres, indique Folache. A titre d’exemple, il évoque la première incursion de Carrefour en Espagne au début des années 70. L’échec était retentissant et le groupe a plié bagages pour revenir des années plus tard. «L’Espagne de l’époque n’était pas encore mûre pour la grande distribution; les hommes étaient assez conservateurs et les femmes n’avaient pas encore commencé à conduire» se plait-il à raconter.

    D’autres anecdotes permettent de se faire une idée de la nécessité de bien connaître son environnement, tel ce distributeur qui s’est aventuré avec des stocks de bicyclettes dans un pays peu plat comme la Roumanie ou un autre qui a voulu vendre du poisson congelé en Chine. Pour éviter les échecs et les mésaventures, l’idéal, selon l’expert espagnol est de faire accompagner par un associé local qui maîtrise le terrain. Une idée à laquelle semble souscrire Jose-Miguel Zaldo, co-président du comité mixte maroco-espagnol. Pour ce dernier, qui s’adressait à la cinquantaine d’investisseurs potentiels, il a tenu à rassurer les futurs investisseurs espagnols dans la salle. «Le taux des échecs des entreprises ayant investi au Maroc ne dépasse pas les 10% alors qu’en Argentine il est bien plus élevé», rappelle Zaldo.

    Malgré les vents de crise qui soufflent sur l’Espagne, la destination semble attirer encore l’intérêt des investisseurs. «A l’annonce d’un programme d’immersion au Maroc, la plupart des opérateurs contactés en Espagne ont très bien réagi», affirme Julio Audicana, directeur de l’Institut San Telmo.

    Une délégation prospecte à Casablanca

    Une délégation d’hommes d’affaires espagnols des régions d’Albacete et de Cuenca se rend à Casablanca, les 23 et 25 février. Une mission organisée par la Chambre espagnole de commerce et d’industrie. La délégation comprend des représentants d’entreprises spécialisées dans les machines agricoles, des fabricants de résines et produits chimiques, de récipients en plastique à usage alimentaire, des emballages, tuyauterie…

    Ali ABJIOU
    Dernière modification par alien, 24 février 2010, 01h28.
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