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Neuf algériens extradés volontairement avec des garantis algériennes
La responsable de bureau « Algérie » au sein du Ministère britannique des affaires étrangères a révélé qu’une réunion entre des responsables algériens et britanniques est programmée pour bientôt. Celle-ci évoquera le dossier de la coopération antiterroriste. On croit savoir que le ministre des affaires sécuritaires, Lord West, sera le représentant de la partie britannique lors de cette réunion. Mme. Phelippa Saunders a, toutefois, indiqué que neuf algériens ont été extradés, depuis la mise en œuvre du programme de l’ « extradition volontaire » avec « des garanties algériennes ».
Mme. Saunders qui étaient accompagnée de Mme. Lize Mauriarty, chargée du dossier du Moyen Orient et de l’Afrique au même ministère, nous ont expliqués que le programme de l’extradition volontaire est réservé uniquement aux algériens désirants retourner au pays, à condition qu’ils ne soient pas impliqués dans des affaires de terrorismes. Elle a précisé que neuf cas sont revenus en Algérie avec des garanties puisque les autorités algériennes ont montré une « entière collaboration ».
Par ailleurs, interrogée si le gouvernement britannique considère toujours l’Algérie comme une « protectorat » français, l’interlocutrice a indiqué que « nous ne regardons pas les choses de cette angle. Peut être que l’histoire lie la France et l’Algérie, mais celle-ci est un Etat indépendant et fort, aujourd’hui. » Contrairement à ce qu’on dit, elle a expliqué que Londres négocie directement avec Alger, notamment sur les dossiers de la coopération économique, sans passer par Paris.
Toutefois, les deux responsables britanniques n’ont pas voulu s’exprimer sur l’affaire du milliardaire en cavale, Abdelmoumene Khalifa. Elles ont, par ce silence, reflété la sensibilité qui caractérise ce sujet en Grande Bretagne. Notons que l’Algérie a soumis plusieurs demandes aux autorités britanniques pour qu’elles extradent Khalifa. D’ailleurs, le Foreign Minister et le gouvernement algérien attendent le 31 Mars, date de l’annonce du dernier verdict par la justice britannique, à ce sujet. Cependant, c’est le Ministre de l’intérieur qui aura le dernier mot.
ELKHABAR
La responsable de bureau « Algérie » au sein du Ministère britannique des affaires étrangères a révélé qu’une réunion entre des responsables algériens et britanniques est programmée pour bientôt. Celle-ci évoquera le dossier de la coopération antiterroriste. On croit savoir que le ministre des affaires sécuritaires, Lord West, sera le représentant de la partie britannique lors de cette réunion. Mme. Phelippa Saunders a, toutefois, indiqué que neuf algériens ont été extradés, depuis la mise en œuvre du programme de l’ « extradition volontaire » avec « des garanties algériennes ».
Mme. Saunders qui étaient accompagnée de Mme. Lize Mauriarty, chargée du dossier du Moyen Orient et de l’Afrique au même ministère, nous ont expliqués que le programme de l’extradition volontaire est réservé uniquement aux algériens désirants retourner au pays, à condition qu’ils ne soient pas impliqués dans des affaires de terrorismes. Elle a précisé que neuf cas sont revenus en Algérie avec des garanties puisque les autorités algériennes ont montré une « entière collaboration ».
Par ailleurs, interrogée si le gouvernement britannique considère toujours l’Algérie comme une « protectorat » français, l’interlocutrice a indiqué que « nous ne regardons pas les choses de cette angle. Peut être que l’histoire lie la France et l’Algérie, mais celle-ci est un Etat indépendant et fort, aujourd’hui. » Contrairement à ce qu’on dit, elle a expliqué que Londres négocie directement avec Alger, notamment sur les dossiers de la coopération économique, sans passer par Paris.
Toutefois, les deux responsables britanniques n’ont pas voulu s’exprimer sur l’affaire du milliardaire en cavale, Abdelmoumene Khalifa. Elles ont, par ce silence, reflété la sensibilité qui caractérise ce sujet en Grande Bretagne. Notons que l’Algérie a soumis plusieurs demandes aux autorités britanniques pour qu’elles extradent Khalifa. D’ailleurs, le Foreign Minister et le gouvernement algérien attendent le 31 Mars, date de l’annonce du dernier verdict par la justice britannique, à ce sujet. Cependant, c’est le Ministre de l’intérieur qui aura le dernier mot.
ELKHABAR