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La libération de Pierre Camatte déclenche une crise diplomatique

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  • La libération de Pierre Camatte déclenche une crise diplomatique

    Pierre Camatte, l’ex-otage français est arrivé à Bamako d'où il regagnera la France. Il va bien, précise l’un des émissaires qui a négocié sa libération avec al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Sa libération intervient quarante-huit heures après que Bamako ait cédé aux exigences d’al-Qaïda, en libérant quatre membres de l’organisation. Une décision qui provoque une crise diplomatique régionale.


    Ce mercredi 24 février, l’otage français est arrivé très tôt à Bamako, en provenance du nord du Mali et vêtu d'un boubou et d'un turban blancs. D’après nos informations, en apparence, il semble en bonne santé. Pierre Camatte a même facilement supporté les nombreuses heures de route effectuées en voiture, depuis l’endroit où il a été libéré, pour regagner la ville malienne de Gao.

    Selon l’un de ses accompagnateurs, il a beaucoup d’humour. Lors de sa libération dans une zone désertique, un no man’s land, précise un négociateur, une petite cérémonie a eu lieu. On n’a pas encore les détails de ses trois mois passés en captivité, mais c’est classique, dans le désert, al-Qaïda fait souvent changer de lieu de détention à ses otages. Le Français, lui, avait un atout de taille : sa connaissance du désert. Il habitait en effet dans la zone avant son enlèvement.

    Après le coup de colère de l’Algérie et de la Mauritanie, Bamako ne veut pas polémiquer : « On ne veut surtout pas polémiquer », explique en privé un officiel malien. En fait, on veut croire ici qu’entre le Mali et ses deux voisins, il s’agit d'un orage. Un orage d’été. On explique également qu’il y a eu un procès. Les islamistes ont été condamnés, et qu’en matière de lutte contre al-Qaïda, le Mali ne baisse pas les bras. Actuellement, par exemple, le principal acteur de l’enlèvement de Pierre Camatte est en prison et non pas en liberté.

    Il y a eu interférence ou en tout cas, action des autorités françaises

    André Bourgot, directeur de recherche émérite au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), et responsable du programme « nouveaux enjeux dans l’espace saharo-sahélien ».

    IL y a eu probablement un arrangement pas seulement avec les autorités françaises, mais probablement aussi avec les représentants de l’Aqmi, notamment avec Abou Zeïd… On peut l’imaginer. Mais c’est simplement une hypothèse... La politique française en Afrique n’est pas non plus très claire. D’un côté, il y a un discours contre la Françafrique et dans la pratique, le discours n’est pas appliqué. C’est quelque chose qui n’est pas très clair et cela, depuis quelques années.

    RFI

  • #2
    il s’agit d'un orage. Un orage d’été.On explique également qu’il y a eu un procès.
    Plutôt un déluge !

    la France officiel avait donné un coup de pied à la cooperation sécuritaire internationale ... le Mali désigné du doigt par ses voisins , non souveraine dans ses décisions ,il est encore sous tutelle française ...

    les masques tombés !!
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      irritation algerienne legitime mais faut rebondir avec les forces saines maliennes et elles sont nombreuses

      un orage et il faut rebondir.........et coaliser , enserrer ...pour que ,Algerie, Mali ...........par la force de leurs gens..empêchent ...et les alquaida ; al zetla et les residus pestilentiels mode Cheney de venir detruire l'avenir .

      Justement rebondir , communiquer ensemble Mali Algerie Mauritanie............et deferler .......Oui le mot est lancé ..Algerie, Mali, Niger notamment doivent faire la loi chez eux ..Ensemble il yaura plus ni al-Quaïda au Maghreb , ni quoi que ce soit du genre .. en 1 mois .

      sinon des scenarios comme celui ci risque de se reproduire et c'est pas bon pour Mali et Algerie..pas bon du tout

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      • #4
        Le Mali cède au GSPC : Sarkozy assume le marchandage

        La décision prise par l’Algérie et la Mauritanie de convoquer leurs ambassadeurs respectifs à Bamako pour signifier leur condamnation relative à la libération par le Mali de terroristes dénote que la région subit une intolérable ingérence étrangère. Une thèse confirmée par la venue du président français à Bamako pour un accueil hautement symbolique, prévue pour la soirée d’hier, de l’otage libéré après ce marchandage.

        Le Mali, auquel la France a forcé la main pour récupérer son otage en le faisant céder au chantage terroriste en dépit des solidarités régionales dont il bénéficie, donne un sacré coup aux conventions internationales de coopération ainsi qu’à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, initiée par l’Algérie et criminalisant toute concession faite aux groupes terroristes.

        Ce coup porté aux pays et aux peuples de la région, qui peinaient déjà à organiser le sommet des chefs d’Etats de la région pour arrêter une démarche commune contre la menace de déstabilisation du Sahel, apporte de l’eau au moulin des partisans de la thèse des Etats défaillants «failed states» de la région.

        Du coup, le geste malien ne peut profiter qu’au GSPC et à ses maîtres, les chantres de l’ingérence étrangère qui sabordent les efforts de coopération entre les pays de la région dans le cadre de la lutte antiterroriste.

        En fait, la volte-face du pouvoir de Bamako ne date pas d’hier. Pour rappel, l’armée malienne avait annoncé, le 17 juin 2009, avoir tué 26 «combattants islamistes» en attaquant, pour la première fois, une base du GSPC sur son sol.

        Cette offensive avait eu lieu un peu plus de deux semaines après l’assassinat d’un otage britannique, revendiqué par cette organisation terroriste. Mais aucune image de corps des éléments du GSPC abattus n’a été montrée. Cette opération était-elle destinée à «mettre l’Algérie en confiance» et à montrer aux Occidentaux que le Mali ne cautionnait plus la présence de cette nébuleuse ?

        Entre-temps, le Mali poursuivait son rapprochement vers la Libye en acceptant sa médiation avec la rébellion touareg, et ce au détriment de l’accord d’Alger de 2006. C’était déjà un double jeu de la part du pouvoir malien.

        Sur le terrain, le travail de sape du GSPC se poursuivait sur le terrain par la quête d’autres lieux à investir. Des embuscades sont tendues dans lesquelles des militaires maliens sont assassinés. La caserne de Lemgheity, en Mauritanie, subit une attaque terroriste menée par le GSPC, faisant 17 morts parmi les militaires.

        Le GSPC profite d’une certaine instabilité politique prévalant, à l’époque, en Mauritanie. Au lendemain de ces attentats terroristes, le pouvoir à Nouakchott décide de renforcer les mesures de sécurité, dans le cadre de la lutte antiterroriste. Le GSPC se rabat, à nouveau, sur le Mali.

        La libération, par ce pays, de quatre éléments de cette organisation terroriste, coiffe au poteau les efforts de l’Algérie pour stabiliser la région et encourage ainsi la nébuleuse à maintenir une instabilité sur cette région du Sahel.

        Jeune Independant

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        • #5
          pour qui travail les terroristes

          pour qui travaillent lesterroristes

          au final si on regarde les choses par leur conséquences les terroristes travaillent pour les usa et l'occident.
          ils ont donner l'occasion aux usa de s'accaparer un pays l'irak
          ils sont la cause d'une ingérence intollerable dans les affaires d'états indépendants .
          au minimum ils sont manipulés si on veut pas dire que c'est des mercenaires auservice des usa and co

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          • #6
            Or tous le monde sait que le GSPC est infiltrée par.....la DRS !

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            • #7
              Que le Mali n'ait pas fait bloc longtemps n'est pas etonnant, cependant, le fait que la France soutienne le terrorisme en repondant aux exigences des terroristes est inacceptable, parce qu'avec cette liberation de terroristes, non seulement on amnistie des assassins mais on les encourage à continuer car il suffira d'enlever d'autre occidentaux pour les faire sortir de prisons en cas d'emprisonnement. Moralité, il faudra flinguer les terroristes sur place et ne pas faire de prisonniers.
              "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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