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Une trentaine de responsables politiques et militants d'opposition ont décidé de former une coalition pour le changement politique autour de l'ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradei.
Ce dernier a fait savoir qu'il envisageait d'être candidat à la présidence égyptienne.
Des représentants de l'opposition et des chefs de file de mouvements contestataires ont rencontré mardi et mercredi l'ancien diplomate de l'Onu.
Leur objectif était de mettre sur pied une campagne pour le changement constitutionnel en vue des élections législatives de 2010 et présidentielle de 2011.
Plusieurs participants ont indiqué à Reuters que le groupe avait décidé de former une "Coalition nationale pour le changement" dirigée par ElBaradei.
Âgé de 67 ans, le lauréat du prix Nobel de la Paix 2005 a été acclamé vendredi par de nombreux partisans à son retour en Egypte, après douze années passées à la tête de l'AIEA.
Il a annoncé envisager de se présenter à la prochaine élection présidentielle face au chef de l'Etat Hosni Moubarak, qui dirige l'Egypte depuis presque trente ans.
Il a toutefois précisé qu'il ne se présenterait que si la tenue d'élections libres était garantie et que la constitution était modifiée pour installer un équilibre des pouvoirs, ce que les analystes jugent peu probable.
MOUBARAK OU SON FILS ?
Fragmentée et affaiblie par le régime, l'opposition trouve avec le retour d'ElBaradei un vecteur de rassemblement.
Moubarak, qui a 81 ans, n'a pas dit s'il se représenterait à sa propre succession. La plupart des Egyptiens s'attendent toutefois à ce qu'il se représente, ou qu'il laisse son fils Gamal, 46 ans, être candidat à sa place. Le père comme le fils ont démenti vouloir organiser une succession héréditaire.
"Tous les représentants présents à la réunion ont pressé ElBaradei de mener la coalition pour le changement", a rapporté l'universitaire Hassan Nafaa, qui coordonne la Campagne contre la succession présidentielle.
La coalition va désormais lancer une pétition pour appeler le gouvernement à amender la constitution et permettre aux candidats indépendants de se présenter plus facilement aux élections. L'opposition espère également faire révoquer l'état d'urgence en place depuis 1981, qui permet les incarcérations sans inculpation.
Le code électoral égyptien fait qu'il est actuellement presque impossible de présenter une candidature crédible à la présidentielle sans le soutien du Parti national démocratique d'Hosni Moubarak.
Parmi les participants à la réunion d'opposants se trouvaient les dirigeants du Front démocratique, du Parti constitutionnel, du parti Ghad, d'une faction du parti Wafd, ainsi que de représentants des mouvements Kefaya et des Jeunesses du Six-Avril.
Le chef du groupe parlementaire des Frères musulmans, Mohamed el Katatni, a souligné une proximité de vues entre celles de son mouvement et celles d'ElBaradei concernant le changement politique et social.
Les Frères musulmans rassemblent de loin le principal groupe d'opposition parlementaire, avec 20% des sièges. Le parti est officiellement interdit, mais ses membres ont pu se présenter aux législatives en tant que candidats indépendants.
source : Reuters
Ce dernier a fait savoir qu'il envisageait d'être candidat à la présidence égyptienne.
Des représentants de l'opposition et des chefs de file de mouvements contestataires ont rencontré mardi et mercredi l'ancien diplomate de l'Onu.
Leur objectif était de mettre sur pied une campagne pour le changement constitutionnel en vue des élections législatives de 2010 et présidentielle de 2011.
Plusieurs participants ont indiqué à Reuters que le groupe avait décidé de former une "Coalition nationale pour le changement" dirigée par ElBaradei.
Âgé de 67 ans, le lauréat du prix Nobel de la Paix 2005 a été acclamé vendredi par de nombreux partisans à son retour en Egypte, après douze années passées à la tête de l'AIEA.
Il a annoncé envisager de se présenter à la prochaine élection présidentielle face au chef de l'Etat Hosni Moubarak, qui dirige l'Egypte depuis presque trente ans.
Il a toutefois précisé qu'il ne se présenterait que si la tenue d'élections libres était garantie et que la constitution était modifiée pour installer un équilibre des pouvoirs, ce que les analystes jugent peu probable.
MOUBARAK OU SON FILS ?
Fragmentée et affaiblie par le régime, l'opposition trouve avec le retour d'ElBaradei un vecteur de rassemblement.
Moubarak, qui a 81 ans, n'a pas dit s'il se représenterait à sa propre succession. La plupart des Egyptiens s'attendent toutefois à ce qu'il se représente, ou qu'il laisse son fils Gamal, 46 ans, être candidat à sa place. Le père comme le fils ont démenti vouloir organiser une succession héréditaire.
"Tous les représentants présents à la réunion ont pressé ElBaradei de mener la coalition pour le changement", a rapporté l'universitaire Hassan Nafaa, qui coordonne la Campagne contre la succession présidentielle.
La coalition va désormais lancer une pétition pour appeler le gouvernement à amender la constitution et permettre aux candidats indépendants de se présenter plus facilement aux élections. L'opposition espère également faire révoquer l'état d'urgence en place depuis 1981, qui permet les incarcérations sans inculpation.
Le code électoral égyptien fait qu'il est actuellement presque impossible de présenter une candidature crédible à la présidentielle sans le soutien du Parti national démocratique d'Hosni Moubarak.
Parmi les participants à la réunion d'opposants se trouvaient les dirigeants du Front démocratique, du Parti constitutionnel, du parti Ghad, d'une faction du parti Wafd, ainsi que de représentants des mouvements Kefaya et des Jeunesses du Six-Avril.
Le chef du groupe parlementaire des Frères musulmans, Mohamed el Katatni, a souligné une proximité de vues entre celles de son mouvement et celles d'ElBaradei concernant le changement politique et social.
Les Frères musulmans rassemblent de loin le principal groupe d'opposition parlementaire, avec 20% des sièges. Le parti est officiellement interdit, mais ses membres ont pu se présenter aux législatives en tant que candidats indépendants.
source : Reuters