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Du Tamiflu en route pour l'Irak

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  • Du Tamiflu en route pour l'Irak

    L'Irak, comme si elle ne souffait pas assez, est aussi touché par le virus de la grippe aviaire. Pour l'instant il n'y a eu qu'une jeune fille kurde qui est la seule vicitme a etre décédé suite à une contamination. Par mesure préventive des milliers de dose de Tamiflu sont envoyés en Irak.

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    L'Irak va recevoir des milliers de doses de l'antiviral Tamiflu pour aider à contrôler la propagation du virus de la grippe aviaire dans le pays, a indiqué vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
    "L'OMS aide le gouvernement irakien à obtenir une livraison de Tamiflu et celle-ci est en route", a déclaré à la presse le Dr Margaret Chan, qui dirige la campagne contre la grippe pandémique à l'OMS.

    Le Tamiflu, fabriqué par le groupe pharmaceutique suisse Roche, est considéré à l'heure actuelle comme le médicament le plus efficace contre le virus H5N1 de la grippe aviaire. Il pourrait constituer la première ligne de défense au cas où une pandémie se déclencherait. Roche a mis à la disposition de l'OMS des stocks importants de ce médicament pour les distribuer dans les pays pauvres.

    "Compte tenu de la situation en Irak, j'ai contacté la firme (pharmaceutique Roche) et ils ont accepté de fournir un stock de l'ordre de 7.000 à 10.000 doses et nous essayons de les envoyer sur place le plus vite possible", a-t-elle ajouté au cours d'une conférence de presse.

    L'OMS a dépêché des experts dans la région du nord de l'Irak touchée par la grippe aviaire pour faire le point de la situation, a rappelé le Dr Chan.

    Elle a démenti les rumeurs d'une propagation rapide du virus H5N1 de la grippe aviaire en Irak parmi la population : "les informations sur un grand nombre de cas sont sans fondement", a-t-elle affirmé.

    Elle a confirmé qu'une jeune fille, originaire de la région kurde de Rania (frontalière de l'Iran et de la Turquie), était morte de complications pulmonaires à la suite d'une infection par le virus H5N1. Les tests menés par un laboratoire londonien sur des échantillons provenant de deux autres personnes ayant été en contact avec cette adolescente se sont révélés négatifs.

    En revanche, d'autres tests sont toujours en cours pour déterminer si l'oncle de la jeune fille, mort lui aussi d'une infection pulmonaire le 27 janvier, a été infecté par le H5N1, a encore indiqué la responsable de l'OMS.

    Outre l'adolescente morte, quatorze cas suspects ont été signalés en Irak, dont deux - une homme et une femme - fortement soupçonnés d'être contaminés par le virus mortel H5N1.

    Cette souche mortelle de la grippe aviaire a fait au moins quatre morts en Turquie le mois dernier.

    Les premiers cas d'infection humaine par le virus H5N1 sont apparus à Hong Kong en 1997, faisant six morts.

    Depuis que le virus est réapparu en 2003 en Asie, 160 cas ont été confirmés dont 86 mortels. La moitié des victimes environ a été recensée au Vietnam. La Thaïlande, l'Indonésie, la Chine et le Cambodge ont aussi été touchés.

    Le virus a par ailleurs infecté la volaille jusqu'en Europe de l'est, en particulier en Roumanie.

    L'OMS a dépêché des équipes d'experts dans les pays voisins de la Turquie afin d'évaluer les risques, a indiqué le Dr Chan.

    Pour l'instant, a-t-elle souligné, "il s'agit avant tout d'une maladie animale, qui est rare chez l'homme", se transmettant par contact étroit avec des volatiles infectés. Mais, a-t-elle ajouté, "tant qu'il y a des cas parmi la volaille, nous ne pouvons pas exclure de nouveaux cas humains".

    Les experts craignent toujours une mutation du virus H5N1 qui le rendrait transmissible facilement entre humains et déclencherait une pandémie catastrophique chez l'homme.

    "Le fait que cela ne se soit pas encore produit est une bonne chose (...) mais ce n'est pas particulièrement rassurant", a expliqué le Dr. Keiji Fukuda, un haut responsable de la division grippe de l'OMS. "Ce n'est pas une preuve que cela ne se produira pas demain, ou dans cinq ans ou dans dix ans".

    Par AFP
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