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Conférence sur la formation et l’accompagnement des femmes en Algérie

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  • Conférence sur la formation et l’accompagnement des femmes en Algérie

    La troisième conférence-exposition sur la formation et l’accompagnement des femmes pour le progrès économique et social en Algérie a pris fin hier.

    Selon les initiateurs de cette conférence, celle-ci s’était fixé un certain nombre d’objectifs dont la mise en valeur du rôle de la femme algérienne dans le développement économique, la valorisation des efforts de l’Etat en faveur de la promotion de la femme à travers les différents dispositifs de formation, de soutien et d’accompagnement (afin de les intégrer dans les activités économiques locales et régionales) ainsi que l’écoute des préoccupations, des attentes et des contraintes des jeunes filles, notamment celles au foyer et en milieu rural.

    C’est l’institut de formation professionnelle de Birkhadem qui a abrité la cérémonie de clôture de cette importante manifestation, laquelle a été rehaussée par la présence de pas moins de cinq ministres.

    Lors de leur intervention, ceux-ci ont été unanimes pour souligner la nécessité de la conjugaison des efforts de tous afin que la femme, notamment rurale, ne reste plus passive et qu’elle soit intégrée dans la vie socio-économique du pays.

    Tout en affirmant que des spécialités, jadis l’apanage des hommes, sont de plus en plus en vogue chez les femmes, Mustapha Benbada, ministre de la PME et de l’Artisanat, mettra l’accent sur le fait que les femmes sont de plus en plus présentes sur le terrain, contribuant ainsi au développement de l’économie nationale.

    «Les statistiques dont nous disposons attestent que 15% des entrepreneurs sont des femmes, ce qui est loin d’être négligeable. A la faveur de leur activité, ces femmes ont créé des centaines d’emplois. Sur les 47 000 artisans que compte le pays, 30% sont des femmes», soulignera-t-il, précisant toutefois que ce chiffre ne concernait que les femmes inscrites au niveau des chambres nationales de l’artisanat.

    Dans la foulée, l’orateur rappellera les mécanismes mis en place par son département en vue permettre aux femmes de participer activement et de créer leurs entreprises. Parmi celles-ci, le Fonds national pour la promotion des activités traditionnelles occupe assurément une place de choix.

    Pour sa part, Khalida Toumi, la ministre de la Culture, tout en se félicitant que les lois consacrent l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, notamment dans l’octroi des crédits, n’en exprimera pas moins ses regrets s’agissant de certaines pratiques qui vont à l’encontre des textes et résolutions. Pour elles, il est impératif qu’au moins le tiers des 100 locaux commerciaux lancés dans chaque commune aille aux femmes.

    Nouara Djaafar, ministre déléguée chargée de la famille a, quant à elle, mis en relief un certain nombre de réflexes et de pratiques qui contribuent à freiner l’émancipation de la femme et, partant, l’empêchent de participer activement au développement du pays. Pour elles, les femmes ne doivent en aucun baisser les bras et doivent se battre afin de recouvrer leurs droits les plus élémentaires.

    Résumant les efforts déployés par l’Etat à l’adresse des femmes, Djamel Ould Abbes, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne résidant à l’étranger, indiquera que s’agissant de l’ANGEM, et sur 143. 000 crédits octroyés, 42% l’ont été au profit des femmes. E

    n outre, sur les 220 000 emplois créés, 58% des bénéficiaires sont des femmes. Lors des recommandations, la responsable de l’atelier ayant planché sur les thèmes liés à la formation et l’alphabétisation a invité les pouvoirs publics à poursuivre les efforts déployés dans la lutte contre l’analphabétisme car celui-ci empêche le progrès de la femme rurale.

    De son côté, la porte-parole de l’atelier inhérent aux dispositifs d’accompagnement pour l’insertion professionnelle et de création d’activités génératrices de richesses lancera un appel aux responsables locaux afin qu’au moins deux foires soient organisées annuellement au profit des femmes afin de permettre à celles-ci de commercialiser leurs produits.

    Lors de cette cérémonie de clôture, le volet relatif à l’information et la communication n’a pas été omis, dans la mesure où l’accent a été mis sur la nécessité de tirer profit des nouveaux supports, notamment Internet (en sus des radios locales) afin de sensibiliser d’avantage les femmes sur la nécessité de leur implication dans la vie socio-économique.

    Par La Tribune
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