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Un autre regard sur l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

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  • Un autre regard sur l’Afrique d’aujourd’hui et de demain

    Visites guidées d’une douzaine de capitales africaines sur Arte web
    Un autre regard sur l’Afrique d’aujourd’hui et de demain


    Ceci n’est pas un web-documentaire, c’est une invitation au voyage. Voyage dans le temps, voyage au présent et une préparation à celui du futur. C’est là notre seule ambition.
    Nous avons choisi de poser ce regard sur une douzaine de pays de l’Afrique francophone qui ont pris leur indépendance en 1960.Comme toutes les balades notre périple africain fourmille de surprises, de rencontres inattendues, de passages obligés, d’oublis et de regrets aussi.Nous laisserons aux historiens le soin de dresser le bilan d’un demi-siècle d’indépendance(s) et aux sociologues, ethnologues, géographes et autres économistes celui de décortiquer le quotidien d’un milliard d’habitants, mais nous les convoquerons régulièrement pour jalonner notre chemin.
    Comme il n’est pas de bon voyage sans bon pilote, dans chaque pays un guide nous attendra et nous proposera une journée de découvertes dans sa capitale. Voyageurs pressés, le temps nous manquera pour visiter les campagnes, il faudra leur consacrer une autre série.
    Au bout de l’aventure nous aimerions offrir un cliché sans clichés d’une Afrique lue dans toute sa diversité, ses travers, ses richesses et ses contradictions.
    En une douzaine d’étapes, nous aimerions poser un regard le plus lucide possible sur ce continent de tous les possibles. Bon voyage.»
    C’est ainsi que la chaîne franco-allemande Arte présente sur son site web le programme qu’elle a élaboré à l’occasion du 50e anniversaire des indépendances en Afrique francophone. Ainsi, jusqu’à la fin 2010, les internautes sont invités à des virtuelles dans les capitales du Tchad, du Bénin, du Niger, du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire, de la Centrafrique et du Togo.
    «Nous avons donné la parole aux Africains», a expliqué à l’AFP le rédacteur en chef d’Arte reportage Marco Nassivera.
    L’idée est de passer une journée «type» dans une ville en suivant un guide, choisi en fonction du pays : un groupe de rappeurs camerounais, une sister taxi Sénégalaise, une architecte tchadienne... Au fil de la journée, découpée en trois tranches, ces personnes vous guident dans leurs capitales en proposant une visite interactive à la carte : on peut cliquer sur la matinée pour palabrer au café, flâner dans un marché, déambuler dans les rues de la ville, discuter avec des citoyens et des personnalités politiques, «festoyer» dans des bars et boîtes de nuit. La visite dure entre 1h30 et 2h00, bonus compris, pour chaque épisode.
    Au fil des rencontres, on recueille les témoignages, commentaires et critiques d’habitants de différents statuts qui vous parlent de leur quotidien, de leurs difficultés, des «retards» de l’Afrique, de leurs espoirs et des avancées. «Nous voulions parler de l’Afrique autrement, au départ via des images d’archives sur l’indépendance.
    Mais le projet a évolué et nous avons finalement décidé de laisser tomber le passé pour voir à quoi ressemblent les capitales d’aujourd’hui. Tout en interrogeant le passé, de près ou de loin», raconte Marco Nassivera.
    En marge de la promenade, le visiteur peut aussi se documenter de manière plus classique grâce à des liens qui lui permettront d’écouter les analyses de spécialistes (historiens, géographes, sociologues, philosophes...) comme l’historien africaniste Mamadou Diouf, enseignant à l’université de Columbia, le géographe George Courade, qui démonte et relativise quelques clichés sur l’Afrique ou l’économiste Philipe Hugon qui, ni catastrophiste ni euphorique, livre une lecture à froid des atouts et handicaps de l’Afrique.
    Deux équipes de la chaîne travaillent actuellement sur le projet. Une troisième sera envoyée au Togo pour «porter un regard allemand» sur le pays, précise Marco Nassivera. «On a commencé par des pays calmes pour être rôdés avant de s’attaquer aux pays plus complexes comme le Niger ou la Côte d’Ivoire», où les équipes devraient pouvoir rester un peu plus longtemps, ajoute-t-il.
    Plus de 60 000 visiteurs se sont déjà laissé embarquer pour ces voyages virtuels, mis en ligne au rythme d’un par mois. Afin d’être plus facilement accessible en Afrique, la chaîne réfléchit à une version allégée de cette série qui nécessite d’avoir le haut débit pour être visionnée correctement.
    La Tribune
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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