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Salon maghrébin des arts plastiques à Bordj Bou-Arréridj

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  • Salon maghrébin des arts plastiques à Bordj Bou-Arréridj

    Organisé au complexe culturel Aïcha-Haddad par la direction de la culture en collaboration avec l'Union nationale des arts culturels (Unac), ce salon de trois jours réunit les œuvres d'une cinquantaine d'artistes venus d'une vingtaine de wilayas du pays, ainsi que celles d'une dizaine de peintres et de sculpteurs.

    Le 1er Salon maghrébin des arts plastiques inauguré mercredi passé à Bordj Bou-Arréridj avec pour ambition «d'ancrer cette forme artistique dans la région des Bibans» s’est clôturé avec satisfaction et aussi des questionnements. Pour rappel, un grand nombre d’artistes peintres, sculpteurs algériens et maghrébins, des Tunisiens, Marocains, Mauritaniens et Libyens, ont participé à cette exposition.

    Selon le responsable local du secteur de la culture, cette manifestation se tient dans l'optique de faire de la région des Bibans une «terre maghrébine pour les arts plastiques » et de tenter un «tour d'horizon sur l'évolution de cet art à travers les pays du Maghreb». Les artistes peintres et sculpteurs algériens participant à ce salon ont déploré «l’absence d’un marché de l’art» dans le pays.

    «Ce manque est accentué par l’insuffisance de galeries de vente et d'exposition dans la majorité des grandes villes algériennes », a souligné le peintre et poète Ali El-Hadj Tahar dans une conférence animée à l’occasion de cette manifestation culturelle maghrébine. «Savez-vous qu'il n’existe, au niveau national, que six galeries privées pour les arts plastiques, spécialisées dans la vente de toiles», a lancé le conférencier, précisant que ces six galeries sont implantées dans quatre grandes villes algériennes, en l’occurrence Alger, Oran, Constantine et Annaba.

    Dans son intervention intitulée «L'histoire de la peinture moderne algérienne», El-Hadj Tahar a rappelé que les arts plastiques modernes, en Algérie, ont «pris leur envol» au début du siècle dernier avec des artistes connus comme Mammeri Azouaou, Benaboura et quelques autres, avant d’atteindre leur apogée avec M’hamed Issiakhem, Khadda et Guermaz pour ne citer que les plus connus par le grand public. Il se trouve toutefois, insistera cet artiste éclectique, que l’absence d'un marché national de l’art «oblige souvent l'artiste algérien à s'expatrier pour vivre de son art et rester parfois inconnu dans son propre pays à cause du manque de galeries lui permettant de s’exprimer et de vivre de ses toiles».

    Selon lui, de nombreux talents formés par les écoles des beaux-arts, de même que des artistes autodidactes ont «disparu de la scène culturelle, abandonnant carrément leur art pour travailler dans les administrations afin de subvenir aux besoins de leurs familles».

    Par Le soir
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