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Les esprits sont réfractaires au don d’organes après la mort en Algérie

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  • Les esprits sont réfractaires au don d’organes après la mort en Algérie

    L’insuffisance rénale, cette maladie sournoise ronge les reins et soumet la personne qui en est atteinte à la crainte d’en arriver à la nécessité de subir une greffe. Six millions d’Algériens présentent un risque d’insuffisance rénale, notamment les personnes atteintes de diabète et les personnes hypertendues.

    La dialyse reste l’unique issue avant le stade critique où la greffe devient incontournable, elle reste toutefois problématique en raison de diverses lacunes.

    Le nombre de places dans les infrastructures hospitalières est loin de répondre au besoin des malades, d’autant que certaines régions ne sont pas équipées en matériel nécessaire. L’ouverture de centres privés est censée soulager les structures étatiques autant que les insuffisants rénaux qui y recourent, mais ce n’est pas toujours le cas, leur création n’obéissant pratiquement pas à des critères professionnels.

    N’importe quelle personne peut, en effet, procéder à l’acquisition d’équipements et à la réalisation de centres de dialyse, au risque de nuire à la santé des dialysés, ce que ces derniers dénoncent par le biais de leur association.

    La même attitude est adoptée par des néphrologues et par la Société algérienne de dialyse et de transplantation rénale qui rejettent une intrusion pouvant faire plus de dégâts qu’elle n’en réparerait, l’objectif étant de soulager les patients et de retarder autant que possible l’échéance de la greffe rénale.

    D’autant qu’il existe 13 000 malades dialysés qui nécessitent une transplantation en Algérie.

    Dans ce domaine, l'Algérie en est encore à l’aspect théorique, car, en pratique, la transplantation rénale à partir de cadavres est encore un vœu pieux.

    La législation est pourtant claire à ce sujet, le problème n’a pas lieu de subsister puisqu’il existe des textes de loi qui permettent le prélèvement sur cadavre (la loi n°85-05 du 16 février 1985 et la loi n°90-17 du 13 juillet 1990). Ces textes sont pratiquement sans effet, certainement en raison d’une mauvaise organisation et d’un manque de sensibilisation. Les Algériens ont du mal à accepter l’idée de faire don de leurs organes après leur décès et de s’inscrire dans cette optique pour en faire bénéficier des personnes malades.

    Deux décennies après la promulgation de la dernière loi et en dépit d’une fatwa qui autorise le prélèvement d’organes sur les cadavres, les esprits restent réfractaires et rejettent l’idée d’être «dépouillés» de leurs organes à leur mort.

    Même si c’est pour permettre à la vie de continuer dans un autre corps. La Société algérienne de dialyse et de transplantation a tenté il y a deux ans d’inculquer cette idée à travers l’élaboration d’une carte de donneur. Elle en a distribué 500, mais le procédé ne semble pas avoir donné les fruits escomptés. Le chemin est encore long pour les dialysés vers la transplantation rénale à partir de cadavres.

    Dans l’esprit des vivants, la conviction n’y est pas encore.

    Par La Tribune

  • #2
    Je ne connais pas la position de la religion musulmane sur le don d'organes donc si quelqu'un pourrait nous éclairer sur cette question, il sera remercie en conséquence.


    Les algériens sont réfractaires au don d'organes!!!
    Croient-ils à la réincarnation?

    Commentaire

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