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Une décision salutaire

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  • Une décision salutaire

    Une décision salutaire


    La liste des produits interdits à l’importation en provenance de la Zone arabe de libre-échange (Zale) dont l’Algérie est membre a été élargie à de nouveaux produits portant le chiffre global à 1511 produits, soit un avenant de 370 nouveaux articles par rapport au premier inventaire établi. C’est ce que rapporte l’agence de presse Aps citant les Douanes algériennes. La liste est sans doute éligible à la hausse.
    En dépit des restrictions imposées à l’entrée sur le marché algérien de certaines marchandises de la Zale, de nombreux produits de consommation courante, de biens manufacturés et d’équipements continuent de trôner sur les étalages et de narguer les opérateurs économiques algériens qui assistent, impuissants, la mort dans l’âme, au démantèlement de la production nationale dont tous les efforts de mise à niveau sont réduits à néant.
    Les consommateurs algériens, qui ont applaudi au sursaut des pouvoirs publics pour protéger la production nationale, s’interrogent aujourd’hui encore sur la présence sur le marché algérien d’une multitude de produits que notre agriculture, notre appareil industriel produisent ou peuvent produire en qualité et en quantité requises pour peu qu’on mette en place les conditions de la relance économique.
    Personne ne s’offusque aujourd’hui de ce que l’agriculture algérienne, qui réussissait il n’y a pas longtemps à assurer son autosuffisance dans certaines filières telles que les légumes secs, soit dans l’incapacité d’assurer aux consommateurs algériens son plat de lentilles importées d’Égypte.
    Il est donc salutaire que les pouvoirs publics aient aujourd’hui pris conscience des effets désastreux sur la production nationale de l’ouverture débridée de son marché aux produits de la zone arabe de libre-échange qui n’offrent par forcément, pour bon nombre de produits, aucun avantage comparatif par rapport aux produits locaux ni en termes de qualité ni au plan du prix.
    Les considérations d’ordre politique ont jusqu’ici pris le pas sur le réalisme économique quant à la décision de l’Algérie d’intégrer la Zale.
    D’autres pays tels que le Maroc, la Syrie, la Tunisie, la Jordanie, y compris l’Egypte qui est le pays qui a le plus profité de la mise en place du « marché commun » arabe, furent également amenés, à l’épreuve du terrain, à protéger leur production nationale en dressant des listes de produits prohibés à l’importation chez eux.
    Sans parler d’échec de l’initiative de la Zale en tant que projet d’intégration des marchés et plus tard des économies arabes qui est une nécessité dictée par des considérations géographiques, humaines, géo-politiques et autres, il faut bien admettre que les barrières érigées par bon nombre de pays arabes devant l’entrée des produits régionaux est le signe que la création de la zone de libre-échange arabe s’est faite dans la précipitation et sans tenir compte des réalités économiques et des intérêts de tous les pays arabes.
    C’est toute la problématique de la mise à niveau des économies arabes qui est posée.
    On a mis en place un cadre organique sans réunir les conditions objectives de la mise en œuvre d’un marché arabe intégré où la libre-circulation des marchandises ne doit pas se faire uniquement comme c’est le cas aujourd’hui dans un sens unique, au profit de certains pays et contre d’autres. La facture payée par l’Algérie en ouvrant de façon anarchique son marché aux produits arabes est certainement lourde. Ceci sans compter le préjudice causé aux entreprises algériennes freinées dans leur élan par cette politique et qui ont dû pour beaucoup mettre la clé sous le paillasson pour cause de concurrence déloyale.
    El Watan
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    370 autres produits interdits à l'importation.

    Zone arabe de libre-échange: 370 autres produits interdits à l'importation
    par Salah C.


    1.511 produits figurent sur la «liste négative» des produits interdits à l'importation par l'Algérie auprès des pays membres de la Zone arabe de libre-échange (Zale). 370 nouveaux produits ont été ajoutés, le 15 janvier dernier, à la première liste (1.141 produits), appliquée par l'Algérie depuis le début de l'année en cours sur un total de près de 6.000 produits enregistrés dans la nomenclature du tarif douanier algérien.

    C'est ce que viennent de révéler les Douanes nationales précisant que la révision de cette liste négative a été décidée après avoir enregistré des réclamations des opérateurs économiques, auprès du ministère du Commerce, de l'administration des Douanes et de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI).
    Cette dernière participe à l'élaboration de cette liste en collaboration avec les opérateurs économiques avant d'être avalisée par le Premier ministre. Elle comprend plusieurs catégories de produits que l'Algérie veut interdire à l'importation de cette zone pour une durée de trois à quatre années et concerne surtout des produits des filières de production qui sont menacées par ces importations et qui, par conséquent, doivent être protégées pour une durée déterminée telles que l'industrie agroalimentaire, les produits agricoles, le textile, papier et carton, et l'électroménager.

    Une année après l'adhésion de l'Algérie à cette zone, les opérateurs économiques demandent une révision de l'accord après avoir constaté que ces importations constituaient une menace réelle pour leur production, voire un risque de fermeture de leurs entreprises.
    Commentant cette mesure dans une récente déclaration, le ministre du Commerce a estimé que «cette mesure a été prise dans le but de donner plus de temps aux entreprises qui ont bénéficié de la mise à niveau pour se préparer à la concurrence». A noter que d'autres pays membres de la Zale et de nombreux pays arabes ont pris des mesures similaires dans le but de protéger leur production nationale.

    Rappelons également que les importations de l'Algérie, réalisées dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (Zale), ont connu une hausse de 46,6% en 2009, alors que ses exportations, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), ont chuté de près de 50%. En termes financiers, les importations ont totalisé 1,6 milliard de dollars en 2009, en hausse de 511 millions de dollars (+46,6%), selon les chiffres du Cnis.
    La même source a indiqué que la valeur des produits bénéficiant des avantages douaniers de la Zale, quant à elle, a augmenté de 49,9%, passant de 1,05 milliard de dollars à 1,58 milliard de dollars en 2009.
    Le Cnis indique en outre que s'agissant des produits non concernés par les avantages préférentiels accordés aux marchandises en provenance de cette région, ils ont chuté de 41,7%, pour passer de 39,3 millions de dollars en 2008 à seulement 22,9 millions en 2009. Pour les exportations nationales vers les pays de la Zale, elles sont passées de 246,7 millions de dollars à 124,7 millions de dollars, enregistrant ainsi une chute de 49,44%.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      chaque action d'ouverture de marché sur qlq zone que cela soit signifie inéluctablement la FERMETURE de certaines entreprises

      MAIS

      l'ouverture a terme d'autres entreprises


      Ce qu'il faut chercher , ce n'est pas d'eviter à tout prix la fermeture de certaines entreprises
      MAIS
      que les fermetures ne concernement que les MAUVAISES entrepises dont l'existance n'est possible qu'a la condition que le consommateur paie le fruits de leur mauvaise productivité (droit de douanes)

      Fermer ces entreprises permettra au consommateur de faire de l'épargne et permettra à d'autre entreprises plus performantes de se développer car ellee auront de nouveau marchés à l'export

      Toutefois, il est vrai que parmi les "mauvaises" entreprises il y en a celle qui pourrait survivre après un temps de mise à niveau
      c'est ce temps qu'il faudra négocier , il ne doit pas être long (cela ne sert à rien) car comme tous le monde le sait on ne bouge que lorsqu'on a le couteau sous la gorge
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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