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Algérie-France : la déchirure

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  • Algérie-France : la déchirure

    Jamais les sujets d’incompréhension entre les deux pays n’ont été si nombreux et les tensions si profondes. Enquête sur des amants terribles.

    Les projets de loi déposés par les députés à l’Assemblée populaire nationale durant l’actuelle législature se comptent sur les doigts d’une seule main. Celui proposé, le 13 janvier 2010, par Moussa Abdi, élu du Front de libération nationale (FLN), fera date. Le texte demande la criminalisation du colonialisme. Viendrait-il à être adopté qu’il entraînerait la création de juridictions spéciales chargées de juger les responsables politiques et militaires français pour les crimes de guerre perpétrés entre 1954 et 1962, et pour les crimes contre l’humanité qui auraient eu lieu durant la longue période coloniale (cent trente-deux ans de présence française en Algérie).

    Soutenue par 125 députés (sur 389), l’initiative est une réponse tardive à la loi française du 23 février 2005 qui reconnaissait les côtés positifs de la colonisation (texte finalement abrogé un an plus tard). Nouveauté : l’exigence de repentance, terme qu’abhorre le président Nicolas Sarkozy, ne suffit plus. En plus des excuses demandées à *l’ancienne métropole et de la reconnaissance du « génocide », il lui serait désormais exigé des compensations financières, à *l’image des accords entre l’Italie et la Libye qui prévoient des dédommagements à hauteur de 5 milliards de dollars sous forme d’investissements.

    Les poussées de fièvre entre Alger et Paris sont cycliques, mais celle que provoque la démarche du représentant du FLN est sans aucun doute la plus grave car elle menace durablement l’équilibre des relations entre les deux pays. D’autant qu’elle survient dans un climat déjà lourd. Les canaux de dialogue entre les deux capitales sont quasi nuls, les divergences sur des questions géostratégiques s’accumulent (Proche-Orient, Sahara occidental, problèmes de sécurité au Sahel, etc.) tandis que les contentieux juridiques et politiques se multiplient.

    Rendez-vous manqués

    Les contacts à un haut niveau entre les deux pays deviennent rarissimes. Le dernier responsable français reçu par le président Abdelaziz Bouteflika fut le Premier ministre François Fillon. Cela remonte à juin 2008. Il séjournait à Alger pour préparer la visite d’État que devait effectuer Bouteflika en 2009 et qui n’a jamais eu lieu. À ce jour, « elle n’est pas inscrite dans le calendrier du président de la République », précise Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères.

    Même les chefs de la diplomatie n’arrivent pas à caler un rendez-*vous malgré les dossiers de coopération bilatérale qui encombrent leurs bureaux. Après avoir raté celui prévu à New York en septembre 2009, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies (la rencontre n’a duré que *quelques minutes à cause des divergences à propos de son contenu et du refus de *Bouteflika de rencontrer Sarkozy), Bernard *Kouchner et Mourad Medelci ont, d’un commun accord, reporté le voyage que devait effectuer à la mi-janvier 2010 le *ministre français des *Affaires *étrangères à Alger.

    Un passé qui ne veut pas passer

    Près d’un demi-siècle après l’indépendance, les démons du passé polluent le présent et obèrent l’avenir des relations entre l’Algérie et l’ancienne puissance coloniale. Toutefois, les questions de mémoire n’expliquent pas à elles seules les convulsions cycliques qui caracté*risent le dialogue franco-algérien.

    De puissants lobbies hostiles à toute normalisation existent de part et d’autre : nostalgiques de l’Algérie française dans l’Hexagone, rentiers de la légitimité révolutionnaire dans l’ex-colonie. Ces groupes de pression, adversaires hier, alliés objectifs aujourd’hui, empêchent toute approche *pragmatique dans les relations entre les deux pays. En France, ils se recrutent dans les associations de rapatriés d’Afrique du Nord, tel le Recours. En Algérie, on les trouve au sein de Machaal Echahid (« Le Flambeau du martyr ») ou encore de la Fondation du 8-Mai-1945. Ils para*lysent toute initiative de rapprochement, fût-elle l’émanation de la plus haute autorité du pays.

    Trois anecdotes illustrent le blocage de toute démarche visant à assainir le lourd passif.

    En juin 2000, Abdelaziz Bouteflika effectue une visite d’État à Paris. L’ambiance est plutôt cordiale avec son homologue Jacques Chirac. En signe de bonne volonté, il invite les rapatriés d’Algérie à « investir » dans leur « pays natal ». Et adresse une invitation personnelle au plus connu des pieds-noirs : le chanteur Enrico Macias. Tollé en Algérie et mobilisation sans précédent de la « famille révolutionnaire », terme générique désignant les associations et partis algériens se réclamant du nationalisme pur et dur. Un comité « anti-Macias » est même créé. À sa tête : Abdelaziz Belkhadem, alors *ministre d’État, représentant permanent de Bouteflika. La mobilisation est si forte que la visite du plus illustre rapatrié est annulée. Enrico Macias ne reverra pas sa ville natale, Constantine.

    Oran, mars 2003. Près de 1 *million d’Algériens réservent un accueil triomphal à Jacques Chirac, ce « héros arabe ». Pour la première fois depuis l’indépendance, des dizaines de milliers de drapeaux français ornent les balcons d’Oran. Oubliées les accusations de torture de l’armée coloniale et les « corvées de bois » des paras de Bigeard. Chirac évoque un traité d’amitié et en esquisse les contours avec son hôte. Mais *quelques mois plus tard, des députés proches du président français torpillent son projet en proposant la fameuse loi qui sera adoptée en février 2005.

    En décembre 2007, Nicols Sarkozy effectue sa première visite en Algérie en qualité de président de la *République. À la veille de son arrivée, Mohamed Cherif Abbas, ministre algérien des Moudjahidine (Anciens Combattants), déclare que « Sarkozy ne doit son élection qu’au soutien du lobby juif en France ». Ces propos antisémites embarrassent Bouteflika, qui ne prend pas pour autant de sanctions contre le gaffeur…

    Une question de personnes

    Les lobbies antinormalisation ont donc leur part de responsabilité, mais l’entente entre les dirigeants joue également un rôle important dans les relations diplomatiques.

    Paradoxalement, pour Bouteflika, ancien commandant de l’Armée de libération nationale, le courant passait mieux avec Jacques Chirac, ex-bidasse dans le djebel algérien, qu’avec Nicolas Sarkozy, encore en culottes courtes au moment de la guerre. À ses yeux, le côté florentin du premier vaut mieux que l’hyperactivité du second. Il préfère la malheureuse formule de Chirac sur « le bruit et l’odeur » à « l’immigration choisie » de Sarkozy, estimant que si la première insulte, la seconde encourage la fuite des cerveaux. Quand ce dernier, à l’occasion de son voyage en Algérie, l’avait remercié pour les conseils qu’il lui avait prodigués alors qu’il était *candidat à l’Élysée, Bouteflika l’avait interrompu pour lui préciser qu’il s’agissait « d’avertissements et non de conseils ». Un langage qu’on ne le voit pas tenir à un Chirac.

    Simple décalage générationnel ? Peut-être, mais qui n’explique pas tout. La posture gaulliste de Chirac trouvait grâce aux yeux du président algérien, contrairement à l’alignement systématique de Sarkozy sur les positions américaines, notamment au Proche-Orient. Plus grave, l’hostilité affichée par les ministres français à propos des mesures restrictives en matière d’investissements étrangers et d’importations, adoptées en juillet 2009, a irrité Bouteflika. « Nous avons très peu apprécié, note un proche collaborateur de ce dernier, les menaces proférées par le gouvernement français de mobiliser ses alliés de l’Union européenne pour obtenir de l’Algérie qu’elle fasse marche arrière. »

    Comme si tout cela ne suffisait pas, la première moitié du quinquennat de Nicolas Sarkozy coïncide également avec la multiplication d’affaires judiciaires qui embarrassent Alger. *L’affaire Hasseni, d’abord, du nom du chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères accusé par un déserteur de l’armée algérienne d’être impliqué dans l’assassinat de l’opposant André Ali Mecili, en 1987, à Paris. Interpellé à Marseille en août 2008 et mis en examen depuis, Hasseni, qui dénonce une homonymie avec le réel commanditaire, a dû attendre plus de dix-huit mois avant que le parquet requière un non-lieu.



    Nicolas Sarkozy et son homologue Abdelaziz Bouteflika© Abacapress.

    01/03/2010 09:00:35 | Jeune Afrique

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  • #2
    Algérie-France : la déchirure suite

    Le secret-défense s’en mêle

    Autre instruction judiciaire embarrassante : celle de l’assassinat des moines de Tibéhirine, en 1996, mise sur le dos de l’armée algérienne par l’étrange témoignage, treize ans après les faits, de l’ancien attaché de défense de l’ambassade de France à Alger. La réouverture de l’instruction a provoqué une levée immédiate du secret-défense en France. Ce même secret-défense qui est invoqué chaque fois que les Algériens réclament, en vain, la restitution d’archives qui les concernent, notamment la localisation des lieux d’enfouissement des déchets nucléaires.

    Là aussi, nouveau motif de *tension. Entre 1960 et 1966, la France a *procédé à 17 essais nucléaires à *Reggane (à 1 700 km au sud d’Alger) et à In Ekker, dans la région de *Tamanrasset. « L’armée française a attendu plus de *quarante-cinq ans avant de nous *remettre les plans de pose de mines *antipersonnel aux frontières avec la Tunisie et le Maroc. *Combien de temps attendra-t-elle avant de nous *remettre la liste des sites où elle a enterré ses déchets nucléaires  ? » s’interroge *Abderrahmane Leksassi, animateur de l’Association des *victimes *algériennes des essais *nucléaires (Avaen).

    À l’occasion du cinquantenaire de « Gerboise bleue » (nom de code du premier tir de bombe nucléaire), le 13 février, l’avocate Fatma *Benbraham a *annoncé qu’elle disposait de *suffisamment de preuves pour attaquer devant les tribunaux internationaux la France pour génocide. « Un rapport militaire *français relève la présence au moment des expériences nucléaires de quelque 40 000 *habitants dans cette région, entre nomades et sédentaires, explique-t-elle. Cela *contredit la version officielle soutenant que les essais ont eu lieu dans des zones sans vie, comme l’avait promis le représentant de la *France aux Nations unies en 1957. »

    L’avocate, soutenue par une communauté de chercheurs et d’historiens algériens, apporte ainsi la caution de la société civile à l’avant-projet de loi de Moussa Abdi.

    Dans une interview qu’il nous a accordée, le député n’a d’ailleurs pas fait mystère de sa *volonté d’associer les parlementaires des autres anciennes colonies françaises au projet de *criminalisation de la colonisation. Il *compte évoquer la question avec des élus marocains et tunisiens.

    Une *manière d’internationaliser sa *démarche pour la rendre plus efficace. C’est ainsi que des élus algériens parmi les *signataires de la proposition de loi ont tenté, lors d’une mission parlementaire au *Vietnam durant la première semaine de février, de convaincre leurs *interlocuteurs du bien-fondé de leur projet. Ce qui n’a pas manqué de déclencher la colère *d’Hubert Falco, secrétaire d’État *français aux Anciens Combattants.
    Dernier dossier qui fâche : l’inscription de l’Algérie sur la liste des pays dont les ressortissants sont à surveiller dans les aéroports. « C’est inacceptable, réagit Abdelaziz Belkhadem, *ministre d’État et patron du FLN.

    La France parle de partenariat d’exception mais agit de manière discriminatoire à notre *encontre. Si Paris persiste, il y aura des mesures de réciprocité. » Les Français privés de visa ? La guerre serait véritablement ouverte…
    Ce serait dramatique, car, pour la majorité des Algériens, méconnaissant leur histoire – qui n’a jamais réellement été écrite –, la France n’est ni le général Aussaresses ni le général Massu. C’est un peu plus « Sarko », Hortefeux ou Besson. Mais c’est aussi, et surtout, Zidane, Diam’s, Akhenaton ou Isabelle Adjani. Tous ceux qui, à leurs yeux, incarnent la France qu’ils aiment.


    01/03/2010 09:00:35 | Jeune Afrique

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    • #3
      Je campe toujours sur la même position : tout conflit au milieu de la situation économique actuelle n'est qu'aberration de l'ésprit et flatterie enjolivante envers l'amour-propre de chaque conflicteur.

      Vivre au passé composé, c'est réveiller Hitler, Vichy (France/Allemagne) ; Staline, Roosvelt (Union sovétique/ Etats-unis) etc.

      Le sage et le bon politicien sont d'accord sur ce sujet : l'oubli est la seule remède. Pourquoi ressusciter des dossiers poussiéreux lorsque notre peuple crie chômage et misère !!!

      Personnellement, je trouve que répéter les mêmes erreurs fatidiques est plus que stupide : c'est criminel !!!

      L'Algérie est un el-dorado vierge, la France est un artiste avéré, leur union est une fusion nucléo-économique. Elle est bénéfique non seulement pour les deux pays respectifs mais pour le globe bleu entaché de quelques verdures. Pensez y et vous trouverez que toujours une poche pleine et un ventre rassasié vaut mieux toutes les repentences du monde. Car la prospérité et la civilisation vont de pair. Nous répondons tous, même sur l'échelle universelle, à ce triangle libidique : vouloir, pouvoir, savoir...réconciliez-vous, hommes intelligents et laissez la discorde au pays des démons, et n'ayez crainte d'ennuis, nous avons assez de furies à combattre ensemble
      Dernière modification par rossinhol, 02 mars 2010, 20h40.

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      • #4
        Bien dit rossinhol !

        De plus, un point très important.

        L'Algérie doit forcer le respect de sa dignité et celle de son peuple: en se respectant d'abord soi-même et son propre peuple par le travail, la justice et l'équité. Ce peuple le lui rendra nécessairement.

        Forcer le respect d'autrui, en ne se laissant pas insulter dans sa dignité par d'autres pays (colonisateur ou pas), et ne traiter qu'avec ceux qui traite avec vous d'égal à égal. Ceux qui ne vous respecte pas, on les ignore. Ils n'iront pas loin !

        C'est aussi simple que çà.

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        • #5
          Partenaires particuliers

          Jeune Afrique

          Rattrapée par la Chine, la France perd des marchés à l’exportation et tente de sauver la mise en investissant sur le long terme. Trop tard ?

          Les relations économiques entre les deux pays n’ont jamais été très équilibrées, ce qui génère, depuis plusieurs décennies, déceptions et frustrations. Bon panier de matières premières et gros marché de consommateurs : voilà comment la France a longtemps considéré l’Algérie. Ce n’est qu’à la fin des années 1990, voyant que ses positions commerciales étaient menacées par les concurrents, qu’elle a commencé à envisager Alger autrement que comme un « marché à l’export ». Le rattrapage du temps perdu semble aujourd’hui un peu tardif.

          Deux chiffres illustrent ce déséquilibre : les échanges annuels de marchandises (import et export) varient entre 8 et 10 milliards d’euros par an (chiffres de 2008 et 2009). Mais les investissements annuels français en Algérie sont inférieurs à 500 millions d’euros. Or qui dit investissement dit partenariat durable, de long terme et d’égal à égal. Le commerce, en *revanche, peut n’être fondé que sur une relation ponctuelle, intéressée et à court terme.

          Année après année, ce déséquilibre entre les échanges commerciaux et les investissements a créé une véritable déchirure. L’Algérie s’est mise à loucher ailleurs, vers la Chine, l’Inde, la Turquie, le Brésil, la Corée du Sud… Et la France de se plaindre à son tour du nouveau « protectionnisme » algérien et du « gel » de certains contrats. Le tout sur fond de crise politique, de méfiance et de règlements des *comptes… du passé colonial.

          3,5 milliards d’euros de projets

          L’Algérie ne représente qu’à peine 1 % du commerce extérieur de la France et 5 % de ses importations d’hydrocarbures (gaz et pétrole). C’est donc marginal. Et cela *explique le peu d’intérêt des grandes entreprises françaises à son égard, qui préfèrent s’installer en Tunisie et au Maroc. Un cercle vicieux devant se refermer, il est logique qu’à force les exportateurs de marchandises françaises voient leur part du marché se rétrécir. Cette dernière est tombée à 16 % des achats algériens en 2009, contre 24 % en 1992. La France demeure encore le premier fournisseur de l’Algérie, mais elle est désormais talonnée par la Chine, qui est passée de dixième en 1992 à deuxième en 2009, avec une part de 12 % (contre 2 % au début des années 1990).

          La France, qui a déjà perdu sa place de premier client de l’Algérie au profit de l’Italie (en 1990), risque donc de perdre sa place de premier fournisseur au profit de la Chine, cette année ou l’an prochain.

          Pour inverser la tendance, les autorités françaises tentent, depuis quelques années, d’encourager leurs investisseurs à s’implanter en Algérie. Selon le Medef, les projets en cours sont estimés à 3,5 milliards d’euros, c’est-à-dire davantage que tous les investissements nets réalisés en une vingtaine d’années (2,2 milliards d’euros). On pense à des usines de tramways, de pièces automobiles, de véhicules de pompiers… Ils viendront conforter la présence des banques et des *assurances, de la grande distribution, des fabricants de pneus ou de ciment, des usines de médicaments et des exploitants d’hydrocarbures.

          Rabat et Tunis "tournés vers l'avenir"

          « Je comprends la douleur des Algériens et même leur colère. La colonisation qu’ils ont subie a été plus longue et plus dure que notre protectorat. Néanmoins, je pense qu’il ne sert à rien de rester otage du passé et d’en arriver à de telles extrémités », affirme un député marocain sous le couvert de l’anonymat. Pour ce parlementaire, la relation passionnelle entre l’Algérie et la France est contre-productive. « Au Maroc, la colonisation n’est plus un sujet central dans nos relations avec la France ou l’Espagne. Il nous arrive de l’évoquer en marge de certaines réunions internationales. Mais l’essentiel c’est d’être des partenaires et de regarder vers l’avenir », ajoute-t-il.

          En Tunisie, on porte le même regard sur le *couple infernal franco-algérien. « Pour les Tunisiens, la page de la colonisation est tournée. Ce type de ressentiment est totalement étranger à notre culture politique. D’ailleurs, c’est tout le sens du réformisme à la tunisienne : la colonisation étant une conséquence du sous-développement, il faut se développer, regarder vers l’avenir et ne plus être des victimes », considère un universitaire tunisien.

          Cela n’empêche pas certains hommes *politiques de se faire de temps en temps les hérauts de l’anti-*impérialisme. Non sans une certaine dose de *démagogie… L’un des candidats à la dernière présidentielle tunisienne, Ahmed Inoubli, avait officiellement demandé à la France des excuses pour la *colonisation. Au Maroc, ce sont des parlementaires de l’Istiqlal et de l’USFP qui ont saisi le gouvernement en novembre 2008 pour demander des excuses à l’Espagne et à la France.

          Mais ces poussées de fièvre sporadiques ne sont jamais suivies d’effet et restent la plupart du temps liées à des tensions conjoncturelles. « Les Algériens interprètent le peu de combativité des Marocains et des Tunisiens sur la question coloniale comme un déni d’Histoire ou comme le signe d’une mollesse de leurs sociétés. C’est un argument auquel sont sensibles les mouvements nationalistes marocains et tunisiens. Ils ne manquent pas de jouer cette carte quand ça les arrange ! » *explique le politologue marocain Mohamed Tozy.

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          • #6
            Jeune-AFRIQUE qui defend la pauvre France.

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            • #7
              La difference entre ces trois pays citées ci-dessus:
              C'est que l'Algerie a été envahie , ces enfants enfumées dans des grottes ces "enfants ont subies ces sévices pendant 132 ans .
              Tandi que le Maroc lui a été offert sur un plateau par le souverrain (moulay Hafid il en est de méme pour la tunisie ces deux pays n'ont pas été colonisées mais offert par leurs dirigeants .
              Dernière modification par myra21, 01 mars 2010, 19h04.

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              • #8
                Rabat et Tunis "tournés vers l'avenir"
                Déjà, faire un parallèle entre la trajectoire 'indépendantiste" du Maroc et de la Tunisie serait hasardeux, ça l'est encore plus avec l'Algérie qui a été dans l'obligation de passer par une guerre (sans évoquer d'autres aspects post-indépendance).

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                • #9
                  C’est vrai qu’il y a un passé historique entre la France et l’Algérie mais il faut essayer de tourner la page. Cinquante après l’indépendance, les rentiers de la légitimité révolutionnaire, se cachent encore derrière la colonisation pour justifier leur incompétence. La France nous respectera lorsqu’on sera un pays fort économiquement comme la Chine.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10
                    Evoquer le Maroc dans un post consacré aux relations franco-algérienne : il fallait la trouver celle là !
                    A l’évidence, certains intervenants sur ce forum (des deux bords d’ailleurs) ont de …la "fuite" dans les idées !

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                    • #11
                      what about Vietnam and USA/France?
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        what about Vietnam and USA/France?
                        Le senat americain n'a pas vote une loi sur les "bienfaits" de la presence americaine au vietnam.
                        Dernière modification par Karim28, 01 mars 2010, 20h38.

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                        • #13
                          Pihman et bien par exemple le proces de '' l'agent orange '' a fini par avoir lieu.

                          ''agent orange'' pour ceux qui savent pas ça concerne les bombardements chimiques durant la guerre du Viet Nam

                          Commentaire


                          • #14
                            Mohamed Cherif Abbas, ministre algérien des Moudjahidine (Anciens Combattants), déclare que « Sarkozy ne doit son élection qu’au soutien du lobby juif en France ». Ces propos antisémites embarrassent Bouteflika, qui ne prend pas pour autant de sanctions contre le gaffeur…
                            Ya khorroto , pourquoi vous traitez Mohamed Cherif Abbas d'antisémite et pas Julien Dray qui a déclaré la meme chose à "Israël magazine" bien avant notre ministre ; ce n'est pas antisémite d'affirmer que Sarkozy a glané plus de 90% des voix des Français d'Israel , c'est la vérité , c'est de l'info , ça n'a rien de raciste , c'est un fait vérifié et vérifiable !
                            Julien Dray dénonce le lobby juif

                            Posté par Novopress dans Monde, Politique le 7 mars 2007 |

                            Julien Dray, porte-parole de Ségolène Royal a, dans une récente interview au très droitier « Israël magazine », confirmé les déclarations de Raymond Barre sur le « lobby juif ». Julien Dray déclare ainsi « qu’il y a une tentation de la communauté, ces dernières années, de se transposer sur le modèle américain » et qu’il « faut sortir de la logique de lobby, et se comporter de manière républicaine. Parce que si on va vers un affrontement lobby contre lobby, le lobby juif perdra ».

                            Des déclarations qui risquent de déplaire à la communauté juive française, déjà largement acquise à Nicolas Sarkozy. D’après l’institut de sondage IFOP (cité par Marianne), et sur la base de deux premières vagues d’enquêtes réalisées pour le Cevipog au cours de l’année 2006, le potentiel électoral de Sarkozy, qui mesure la probabilité de vote en sa faveur, s’élève à 65 % parmi les personnes interrogées qui se déclarent comme juives contre 47 % dans la totalité de l’échantillon. Au contraire, le potentiel de Ségolène Royal est de 26 % contre 45 % dans l’échantillon général. Selon Jérôme Fourquet de l’IFOP, « l’électorat juif est l’électorat confessionnel le plus marqué à droite . »Ce qui plaît à la communauté juive, c’est d’abord le style Sarkozy, selon un dirigeant communautaire « ce n’est pas seulement un homme politique, c’est quelqu’un qui ressent les choses comme nous ». Le dirigeant de l’UMP n’a jamais caché son ascendance juive et multiplie depuis son installation à la mairie de Neuilly, les contacts avec les personnes les plus influentes de la communauté. Pour cela il s’appuie sur le président de la LICRA, Patrick Gaubert, et sur quelques personnalités populaires dans la communauté.


                            Israël - France : Plus de 90 % pour SARKOZY !

                            Par Youval Barzilaï

                            Record du Monde pour Nicolas Sarkozy qui a remporté sa plus belle victoire avec un record absolu de votes en sa faveur (90,7 %).

                            Israelvalley présente les résultats officiels du 2ème tour des élections présidentielles en Israël. Nicolas Sarkozy sort grand vainqueur avec souvent plus de 80 % des votes à Haïfa, Tel-Aviv, Jérusalme, Natanya. Ce n’est donc pas par hasard qu’une rupture de stock a eu lieu en Israël lors de l’émission d’un timbre à l’effigie de “Saint” Nicolas Sarkozy. Bientôt une pièce de monnaie à l’effigie du nouveau Président pour annoncer une ère nouvelle entre la France et Israël ?

                            Résultats officiels par bureaux de vote :

                            TEL-AVIV
                            Nombre d’électeurs inscrits : 22604
                            Nombre de suffrages exprimés : 3511

                            Nombre de suffrages exprimés par candidat :
                            M. Nicolas Sarkozy : 3160
                            Mme Ségolène Royal : 351

                            NETANYA
                            Nombre d’électeurs inscrits : 3273
                            Nombre de suffrages exprimés : 1277

                            Nombre de suffrages exprimés par candidat :
                            M. Nicolas Sarkozy : 1223
                            Mme Ségolène Royal : 54

                            HAÏFA
                            Nombre d’électeurs inscrits : 7274
                            Nombre de suffrages exprimés : 1457

                            Nombre de suffrages exprimés par candidat :
                            M. Nicolas Sarkozy : 1282
                            Mme Ségolène Royal : 175

                            JERUSALEM

                            Nombre d’ inscrits sur la liste d’émargement : 8.407

                            Nombre de bulletins ou enveloppes annulés : 30
                            Nombre de suffrages exprimés : 2.445

                            CANDIDATS - SUFFRAGES

                            1 – NICOLAS SARKOZY : 2.126
                            2 – SÉGOLÈNE ROYAL : 319 .-

                            Sources Israël Valley
                            Posté par Adriana Evangelizt

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