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Selon des sources palestiniennes, "la Tunisie ignore le désir de Mahmoud Abbas, Président de l’autorité palestinienne, de la visiter, et a refusé d’examiner les archives du défunt Yasser Arafat avec le ministre de l’Intérieur de l’autorité palestinienne, Saïd Abou Ali, lors de sa récente visite à Tunis".
Al-quds alarabi qui s’appuie sur des sources palestiniennes, rapporte dans son édition de ce lundi, "il semble que la Tunisie se soit ralliée à la direction libyenne, en manifestant peu d’enthousiasme à accueillir le Président palestinien, Mahmoud Abbas, dont les relations avec les pays maghrébins se sont clairement tendues au cours de la dernière période. En effet, l’ambassadeur palestinien à Tunis, a présenté, à trois reprises au moins, une demande officielle pour un accueil officiel du Président palestinien par la direction tunisienne, mais vainement. La partie tunisienne n’a pas accédé à ces sollicitations".
Après son passage la semaine dernière à Tripoli, et le refus du leader libyen Mouammar Kadhafi de le recevoir, le Président palestinien a tenté de passer par Tunis, demandant une rencontre au sommet à travers son ambassade, mais les autorités tunisiennes ont ignoré cette demande, même après le souhait insistant d’Abbas de s’arrêter à Tunis lors de sa dernière visite de Paris.
Contrairement aux pronostics de la délégation l’accompagnant, son ambassadeur n’a pas obtenu le feu vert, alors que les signes d’une crise silencieuse entre Tunis et l’autorité palestinienne se multiplient , elle s’est illustrée à travers deux éléments :
Premièrement, le gouvernement tunisien a signifié au ministre de l’Intérieur palestinien qu’il ne souhaite pas mettre le dossier des archives du défunt Yasser Arafat à l’ordre du jour de sa dernière visite ;
Deuxièmement, des critiques acerbes envers l’autorité palestinienne ont paru dans les journaux tunisiens, qui ont évoqué les souffrances des cadres du Fatah et de l’OLP et de leur familles, qui se comptent par centaines en Tunisie, et ce du fait des décisions de la présidence palestinienne de se passer de centaines d’entre eux, de les mettre à la retraite et de fermer la structure financière qui s’occupait de leurs affaires.
Par ailleurs, les partis politiques tunisiens ont cessé, au cours des dernières semaines, d’organiser des activités pro-palestiniennes, comme il était d’usage auparavant.
Selon une source proche du Président palestinien, les relations entre la présidence palestinienne d'un côté, la Libye, la Tunisie et l’Algérie de l'autre, traversent une mauvaise passe.
Par ailleurs, le séjour de quatre jours du ministre de l’Intérieur palestinien, Saïd Abou Ali, s’est soldé par un échec, dans la mesure où il n’a pas pu récupérer les archives de Yasser Arafat, ce qui signifie que Tunis refuse de les livrer à l’autorité palestinienne, en dehors des canaux officiels, une attitude qui reflète la valeur de ces archives.
Par Agences 01/03/2010
Al-quds alarabi qui s’appuie sur des sources palestiniennes, rapporte dans son édition de ce lundi, "il semble que la Tunisie se soit ralliée à la direction libyenne, en manifestant peu d’enthousiasme à accueillir le Président palestinien, Mahmoud Abbas, dont les relations avec les pays maghrébins se sont clairement tendues au cours de la dernière période. En effet, l’ambassadeur palestinien à Tunis, a présenté, à trois reprises au moins, une demande officielle pour un accueil officiel du Président palestinien par la direction tunisienne, mais vainement. La partie tunisienne n’a pas accédé à ces sollicitations".
Après son passage la semaine dernière à Tripoli, et le refus du leader libyen Mouammar Kadhafi de le recevoir, le Président palestinien a tenté de passer par Tunis, demandant une rencontre au sommet à travers son ambassade, mais les autorités tunisiennes ont ignoré cette demande, même après le souhait insistant d’Abbas de s’arrêter à Tunis lors de sa dernière visite de Paris.
Contrairement aux pronostics de la délégation l’accompagnant, son ambassadeur n’a pas obtenu le feu vert, alors que les signes d’une crise silencieuse entre Tunis et l’autorité palestinienne se multiplient , elle s’est illustrée à travers deux éléments :
Premièrement, le gouvernement tunisien a signifié au ministre de l’Intérieur palestinien qu’il ne souhaite pas mettre le dossier des archives du défunt Yasser Arafat à l’ordre du jour de sa dernière visite ;
Deuxièmement, des critiques acerbes envers l’autorité palestinienne ont paru dans les journaux tunisiens, qui ont évoqué les souffrances des cadres du Fatah et de l’OLP et de leur familles, qui se comptent par centaines en Tunisie, et ce du fait des décisions de la présidence palestinienne de se passer de centaines d’entre eux, de les mettre à la retraite et de fermer la structure financière qui s’occupait de leurs affaires.
Par ailleurs, les partis politiques tunisiens ont cessé, au cours des dernières semaines, d’organiser des activités pro-palestiniennes, comme il était d’usage auparavant.
Selon une source proche du Président palestinien, les relations entre la présidence palestinienne d'un côté, la Libye, la Tunisie et l’Algérie de l'autre, traversent une mauvaise passe.
Par ailleurs, le séjour de quatre jours du ministre de l’Intérieur palestinien, Saïd Abou Ali, s’est soldé par un échec, dans la mesure où il n’a pas pu récupérer les archives de Yasser Arafat, ce qui signifie que Tunis refuse de les livrer à l’autorité palestinienne, en dehors des canaux officiels, une attitude qui reflète la valeur de ces archives.
Par Agences 01/03/2010