Source TSA Sonia Lyes 01/03/2010 | 17:50
Il y a une semaine, lors d’une rencontre avec la presse à Alger, Martin Day, porte-parole régional du Foreign Office (ministère britannique des Affaires étrangères) affirmait que le gouvernement de son pays n’entendait pas inscrire l’Algérie sur la liste noire des pays à risque.
Pour le diplomate anglais, l’objectif était double : tenter de donner une bonne image de son pays auprès des Algériens et surtout tacler la France, un sérieux rival pour les contrats civils et militaires. Les deux pays sont en effet actuellement en compétition sur des contrats d’armement avec l’Algérie, notamment les fameuses frégates.
Mais dans les faits, l’Algérie est déjà sur une liste noire britannique. Les demandeurs algériens de visas pour le Royaume-Uni en savent quelque chose. Le formulaire à remplir contient des questions inacceptables, souvent humiliantes, et des conditions d’éligibilité financières qui dépassent les moyens de tout Algérien honnête. Les conditions sont similaires à celles de l’Irlande – ces deux pays ne font pas partie de l’espace Schengen. Et quand on découvre, à travers le témoignage du PDG de Petroceltic, le traitement réservé aux cadres de Sonatrach, il est aisé d’imaginer ce que subit le simple citoyen avec les ambassades de ces deux pays.
Résultat, contrairement à la France, le Royaume-Uni n’accorde que très peu de visas aux Algériens, un peu plus de 6.000 en 2008 pour 11.000 demandes. Durcir les contrôles dans les aéroports n’est donc pas nécessaire. Mais en cherchant à tourner la situation à l’avantage de son pays, le diplomate britannique a menti aux Algériens. La France, même si sa décision d’inscrire l’Algérie sur la liste noire est à la fois condamnable et scandaleuse, a eu au moins la correction de l’annoncer officiellement avec une tentative d’explication. Les Britanniques devraient suivre cet exemple.
Il y a une semaine, lors d’une rencontre avec la presse à Alger, Martin Day, porte-parole régional du Foreign Office (ministère britannique des Affaires étrangères) affirmait que le gouvernement de son pays n’entendait pas inscrire l’Algérie sur la liste noire des pays à risque.
Pour le diplomate anglais, l’objectif était double : tenter de donner une bonne image de son pays auprès des Algériens et surtout tacler la France, un sérieux rival pour les contrats civils et militaires. Les deux pays sont en effet actuellement en compétition sur des contrats d’armement avec l’Algérie, notamment les fameuses frégates.
Mais dans les faits, l’Algérie est déjà sur une liste noire britannique. Les demandeurs algériens de visas pour le Royaume-Uni en savent quelque chose. Le formulaire à remplir contient des questions inacceptables, souvent humiliantes, et des conditions d’éligibilité financières qui dépassent les moyens de tout Algérien honnête. Les conditions sont similaires à celles de l’Irlande – ces deux pays ne font pas partie de l’espace Schengen. Et quand on découvre, à travers le témoignage du PDG de Petroceltic, le traitement réservé aux cadres de Sonatrach, il est aisé d’imaginer ce que subit le simple citoyen avec les ambassades de ces deux pays.
Résultat, contrairement à la France, le Royaume-Uni n’accorde que très peu de visas aux Algériens, un peu plus de 6.000 en 2008 pour 11.000 demandes. Durcir les contrôles dans les aéroports n’est donc pas nécessaire. Mais en cherchant à tourner la situation à l’avantage de son pays, le diplomate britannique a menti aux Algériens. La France, même si sa décision d’inscrire l’Algérie sur la liste noire est à la fois condamnable et scandaleuse, a eu au moins la correction de l’annoncer officiellement avec une tentative d’explication. Les Britanniques devraient suivre cet exemple.
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