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01.03.2010 | Philippe Randrianarimanana © AFP
Nul doute que la première visite d'Etat de Dmitri Medvedev à Paris se déroulera avec panache. Les Français ont le sens des cérémonies qui conviennent aux puissances de grande envergure, telles que se voient la France comme la Russie", commente l'expert Fiodor Loukianov dans Gazeta. D'une durée de trois jours, du 1er au 3 mars, cette visite devrait servir à "renforcer les liens politiques et économiques des deux pays. Le dirigeant russe va ouvrir l'année de la Russie en France et discutera avec son homologue français Nicolas Sarkozy le projet de traité de sécurité européenne proposé par Moscou, le programe nucléaire de l'Iran ainsi que les perspectives d'entrée de la Russie à l'OMC", résume la Nezavissimaïa Gazeta.
Gazeta souligne que "pour la première fois, le président russe discutera le sujet avec ses partenaires occidentaux d'éventuelles sanctions économiques contre l'Iran". "Les ayatollahs iraniens sont menacés par un plan Medvedev-Sarkozy", prévient le journal en référence à l'accord négocié par les deux présidents pour mettre fin à la guerre en Géorgie d'août 2008. Le quotidien en ligne Gazeta.ru rappelle que la France et la Russie ont proposé à Téhéran d'enrichir son uranium sur leurs propres territoires. Une initiative avancée en octobre dernier aux six négociateurs (Russie, Etats-unis, France, Royaume-Uni, Chine et Allemange). L'Iran n'a pas encore accepté cette variante".
A Paris, "un programme chargé attend Medvedev. Il rencontrera le Premier ministre François Fillon, le maire de Paris Bertrand Delanoë, le président du Sénat Gérard Larcher et celui de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer. Medvedev est accompagné d'une solide délégation de ministres et de chefs de grandes entreprises. Ils prendront part à la rencontre du président avec les représentants des cercles d'affaires russes et français, avec pour thème principal les investissement dans les secteurs des hautes technologies. Les responsables du Ministère de la Défense n'entre pas dans la délégation russe", précise Gazeta. Néanmoins, la possible vente à la Russie d'un batîment de projection et de commandement, le Mistral, ainsi que l'éventuelle production de trois autres BPC dans les chantiers navals russes seront débattues. "L'une des grandes questions est de savoir quelles technologies la France est-elle prête à transférer à la Russie, alors que le contrat a suscité l'inquiétude des Etats-Unis et d'une série de pays est-européens. Le commandant en chef des forces navales russes, l'Amiral Vyssotski a versé de l'huile sur le feu en déclarant qu'avec un navire de type Mistral pendant le conflit en Ossétie du sud, les militaires russes auraient pu accomplir toutes leurs missions en 40 minutes au lieu de 26 heures", rapporte la Nezavissimaïa Gazeta. Mais sur l'Iran comme le Mistral, aucun accord n'est prévu durant la visite.
En revanche, selon Gazeta.ru, environ une dizaine de contrats bilatéraux seront signés avec les compagnies membres de la délégation russe, composée de 80 hommes d'affaires. "D'après le conseiller du président russe Sergueï Prikhodko, il s'agit d'accords 'de coopération dans le secteur bancaire, celui des investissements, dans l'énergie, dans le nucléaire civil et dans le secteur aéronautique et spatial'. Ainsi, Gazprom et GDF signeront un accord sur la livraison supplémentaire de gaz russe en France, Vneshekonombank signera deux accords, tout comme les Chemins de fers russes (RJD) avec leurs collègues français". Pour Fiodor Loukianov, "Paris veut justement resserrer ses liens commerciaux avec la Russie afin de ne pas être distancé par l'Allemagne. Si côté français, les motifs politiques ont toujours primés dans le renforcement des relations avec Moscou, côté allemand, les intérêts du grand business jouent le rôle de locomotive".
Nul doute que la première visite d'Etat de Dmitri Medvedev à Paris se déroulera avec panache. Les Français ont le sens des cérémonies qui conviennent aux puissances de grande envergure, telles que se voient la France comme la Russie", commente l'expert Fiodor Loukianov dans Gazeta. D'une durée de trois jours, du 1er au 3 mars, cette visite devrait servir à "renforcer les liens politiques et économiques des deux pays. Le dirigeant russe va ouvrir l'année de la Russie en France et discutera avec son homologue français Nicolas Sarkozy le projet de traité de sécurité européenne proposé par Moscou, le programe nucléaire de l'Iran ainsi que les perspectives d'entrée de la Russie à l'OMC", résume la Nezavissimaïa Gazeta.
Gazeta souligne que "pour la première fois, le président russe discutera le sujet avec ses partenaires occidentaux d'éventuelles sanctions économiques contre l'Iran". "Les ayatollahs iraniens sont menacés par un plan Medvedev-Sarkozy", prévient le journal en référence à l'accord négocié par les deux présidents pour mettre fin à la guerre en Géorgie d'août 2008. Le quotidien en ligne Gazeta.ru rappelle que la France et la Russie ont proposé à Téhéran d'enrichir son uranium sur leurs propres territoires. Une initiative avancée en octobre dernier aux six négociateurs (Russie, Etats-unis, France, Royaume-Uni, Chine et Allemange). L'Iran n'a pas encore accepté cette variante".
A Paris, "un programme chargé attend Medvedev. Il rencontrera le Premier ministre François Fillon, le maire de Paris Bertrand Delanoë, le président du Sénat Gérard Larcher et celui de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer. Medvedev est accompagné d'une solide délégation de ministres et de chefs de grandes entreprises. Ils prendront part à la rencontre du président avec les représentants des cercles d'affaires russes et français, avec pour thème principal les investissement dans les secteurs des hautes technologies. Les responsables du Ministère de la Défense n'entre pas dans la délégation russe", précise Gazeta. Néanmoins, la possible vente à la Russie d'un batîment de projection et de commandement, le Mistral, ainsi que l'éventuelle production de trois autres BPC dans les chantiers navals russes seront débattues. "L'une des grandes questions est de savoir quelles technologies la France est-elle prête à transférer à la Russie, alors que le contrat a suscité l'inquiétude des Etats-Unis et d'une série de pays est-européens. Le commandant en chef des forces navales russes, l'Amiral Vyssotski a versé de l'huile sur le feu en déclarant qu'avec un navire de type Mistral pendant le conflit en Ossétie du sud, les militaires russes auraient pu accomplir toutes leurs missions en 40 minutes au lieu de 26 heures", rapporte la Nezavissimaïa Gazeta. Mais sur l'Iran comme le Mistral, aucun accord n'est prévu durant la visite.
En revanche, selon Gazeta.ru, environ une dizaine de contrats bilatéraux seront signés avec les compagnies membres de la délégation russe, composée de 80 hommes d'affaires. "D'après le conseiller du président russe Sergueï Prikhodko, il s'agit d'accords 'de coopération dans le secteur bancaire, celui des investissements, dans l'énergie, dans le nucléaire civil et dans le secteur aéronautique et spatial'. Ainsi, Gazprom et GDF signeront un accord sur la livraison supplémentaire de gaz russe en France, Vneshekonombank signera deux accords, tout comme les Chemins de fers russes (RJD) avec leurs collègues français". Pour Fiodor Loukianov, "Paris veut justement resserrer ses liens commerciaux avec la Russie afin de ne pas être distancé par l'Allemagne. Si côté français, les motifs politiques ont toujours primés dans le renforcement des relations avec Moscou, côté allemand, les intérêts du grand business jouent le rôle de locomotive".