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Durant la période allant de 2002 à 2009, il a été recensé au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar, Annaba, pas moins de 3 130 accidents (13 mortels) ayant occasionné 15 446 journées de travail perdues avec un taux de fréquence de 14,15%, en plus des 168 cas de maladie professionnelle.
Fondant son argumentaire sur ces chiffres et d’autres paramètres en relation avec la nature du travail des quelque 7 200 travailleurs du complexe, M. Kouadria Smaïn, secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal, accompagné de 2 autres représentants des travailleurs, s’est rendu les 22 et 23 février derniers à Alger pour défendre auprès de la Centrale syndicale UGTA et du ministère du Travail un dossier se rapportant au départ à la retraite avant l’âge légal de certaines catégories de travailleurs occupant des postes présentant des conditions particulières.
Le rapport fait état des risques physiques, chimiques, biologiques, ergonomiques et sécuritaires, en plus des horaires de travail, souvent sous forme de 3x8, et se termine par les statistiques citées ci-dessus.
Mentionnant des détails relatifs aux travaux pénibles exécutés par les ouvriers des différents ateliers à l’intérieur du complexe, le document cite le cas des nuisances continues que subissent les travailleurs et qui menacent sérieusement leur santé. Ainsi, les vibrations continues des machines et des engins, la chaleur ambiante au niveau des hauts fourneaux, des fours, des convertisseurs, des laminoirs et autres équipements sont à l’origine de pathologies auxquelles les travailleurs sont exposés. Abordant la situation des travailleurs affectés à la cokerie des hauts fourneaux, des aciéries et des laminoirs, le dossier évoque les cas d’accidents et d’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants et non ionisants comprenant les rayons infrarouges, les rayons gamma et la radioactivité.
Le dossier conclut par une demande de départ à la retraite avant l’âge légal des travailleurs de «la zone chaude» du complexe sidérurgique, au même titre que les travailleurs des mines et de la pétrochimie.
La délégation de syndicalistes d’El Hadjar a été reçue dans un premier temps par le secrétaire général de la FNTMNEE à laquelle est affilié le secteur de la métallurgie avant d’avoir une entrevue avec le secrétaire général de l’UGTA, M. Sidi Saïd, pour ensuite être reçue au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Au niveau de ce département, M. Bedrkati Akli, directeur des relationsprofessionnelles, a assuré que les doléances du syndicat d’ArcelorMittal seront transmises à ses supérieurs.
Par La Tribune
Fondant son argumentaire sur ces chiffres et d’autres paramètres en relation avec la nature du travail des quelque 7 200 travailleurs du complexe, M. Kouadria Smaïn, secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal, accompagné de 2 autres représentants des travailleurs, s’est rendu les 22 et 23 février derniers à Alger pour défendre auprès de la Centrale syndicale UGTA et du ministère du Travail un dossier se rapportant au départ à la retraite avant l’âge légal de certaines catégories de travailleurs occupant des postes présentant des conditions particulières.
Le rapport fait état des risques physiques, chimiques, biologiques, ergonomiques et sécuritaires, en plus des horaires de travail, souvent sous forme de 3x8, et se termine par les statistiques citées ci-dessus.
Mentionnant des détails relatifs aux travaux pénibles exécutés par les ouvriers des différents ateliers à l’intérieur du complexe, le document cite le cas des nuisances continues que subissent les travailleurs et qui menacent sérieusement leur santé. Ainsi, les vibrations continues des machines et des engins, la chaleur ambiante au niveau des hauts fourneaux, des fours, des convertisseurs, des laminoirs et autres équipements sont à l’origine de pathologies auxquelles les travailleurs sont exposés. Abordant la situation des travailleurs affectés à la cokerie des hauts fourneaux, des aciéries et des laminoirs, le dossier évoque les cas d’accidents et d’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants et non ionisants comprenant les rayons infrarouges, les rayons gamma et la radioactivité.
Le dossier conclut par une demande de départ à la retraite avant l’âge légal des travailleurs de «la zone chaude» du complexe sidérurgique, au même titre que les travailleurs des mines et de la pétrochimie.
La délégation de syndicalistes d’El Hadjar a été reçue dans un premier temps par le secrétaire général de la FNTMNEE à laquelle est affilié le secteur de la métallurgie avant d’avoir une entrevue avec le secrétaire général de l’UGTA, M. Sidi Saïd, pour ensuite être reçue au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Au niveau de ce département, M. Bedrkati Akli, directeur des relationsprofessionnelles, a assuré que les doléances du syndicat d’ArcelorMittal seront transmises à ses supérieurs.
Par La Tribune