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En les appelant à privilégier les matériaux de construction en vrac plutôt que de s’approvisionner en sacs de ciment, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, veut lutter contre la spéculation effrénée dans le marché des matériaux de construction en Algérie.
Pourtant, certains entrepreneurs n’ont pas manqué d’afficher leur étonnement et leur scepticisme quant à la faisabilité :
«Il est vrai, comme le ministre l’affirme, que le ciment est largement disponible dans les unités de production mais il n’est pas vendu dans la transparence et il faut attendre souvent plusieurs semaines pour avoir la quantité demandée», souligne-t-on en insistant notamment sur le fait que le manque de contrôle ouvre la voie à un large trafic profitant à un nombre minime d’entrepreneurs qui bénéficient de l’aide intéressée à l’intérieur de ces établissements :
«Essayez donc d’avoir 200 tonnes de ciment, défie un entrepreneur d’Oran. Vous serez bon pour attendre de longs mois avant que l’on vous propose 20 tonnes, à prendre ou à laisser. Il faut renforcer le contrôle.»
Il est vrai que les milliers de chantiers de construction lancés ou en passe de l’être dans le cadre des différents plans quinquennaux ont suscité et continuent de susciter bien des appétits (prè de 20 millions de tonnes seraient ainsi importés annuellement) et rien ne dit que les nouvelles dispositions réglementant la commercialisation du ciment en vrac et le décret fixant les marges plafond de distribution de ce produit commencent à produire les effets attendus.
Même si Noureddine Moussa avait lourdement insisté sur la nécessité des entreprises à adopter un mode d’approvisionnement professionnel : «Ces mêmes entreprises ont tout à gagner en ramenant du ciment en vrac qui est largement disponible au niveau des unités de production et leur reviendra 10% moins cher que le ciment en sac.»
En déplacement dimanche dernier dans la wilaya de Aïn Témouchent, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme s’est notamment enquis de l’état d’avancement des travaux des différents chantiers de construction et a présidé des cérémonies d’attribution de plus de 500 logements, dont 392 ruraux dans la commune de Bouzedjar.
Par La Tribune
Pourtant, certains entrepreneurs n’ont pas manqué d’afficher leur étonnement et leur scepticisme quant à la faisabilité :
«Il est vrai, comme le ministre l’affirme, que le ciment est largement disponible dans les unités de production mais il n’est pas vendu dans la transparence et il faut attendre souvent plusieurs semaines pour avoir la quantité demandée», souligne-t-on en insistant notamment sur le fait que le manque de contrôle ouvre la voie à un large trafic profitant à un nombre minime d’entrepreneurs qui bénéficient de l’aide intéressée à l’intérieur de ces établissements :
«Essayez donc d’avoir 200 tonnes de ciment, défie un entrepreneur d’Oran. Vous serez bon pour attendre de longs mois avant que l’on vous propose 20 tonnes, à prendre ou à laisser. Il faut renforcer le contrôle.»
Il est vrai que les milliers de chantiers de construction lancés ou en passe de l’être dans le cadre des différents plans quinquennaux ont suscité et continuent de susciter bien des appétits (prè de 20 millions de tonnes seraient ainsi importés annuellement) et rien ne dit que les nouvelles dispositions réglementant la commercialisation du ciment en vrac et le décret fixant les marges plafond de distribution de ce produit commencent à produire les effets attendus.
Même si Noureddine Moussa avait lourdement insisté sur la nécessité des entreprises à adopter un mode d’approvisionnement professionnel : «Ces mêmes entreprises ont tout à gagner en ramenant du ciment en vrac qui est largement disponible au niveau des unités de production et leur reviendra 10% moins cher que le ciment en sac.»
En déplacement dimanche dernier dans la wilaya de Aïn Témouchent, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme s’est notamment enquis de l’état d’avancement des travaux des différents chantiers de construction et a présidé des cérémonies d’attribution de plus de 500 logements, dont 392 ruraux dans la commune de Bouzedjar.
Par La Tribune