Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La lutte contre l’exclusion sociale en Algérie en débat

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La lutte contre l’exclusion sociale en Algérie en débat

    L’exclusion sociale en Algérie. Voici un sujet d’actualité, surtout en ces temps caractérisés par un malaise social exacerbé par une chute vertigineuse du pouvoir d’achat de nombreux pans de la société. C’est d’ailleurs ce thème qui a été hier au menu du forum d’El Moudjahid. Il faut dire que les débats ont été plus centrés sur les mécanismes relevant de la solidarité nationale pour la prise en charge de ce problème.

    En dépit de l’importance du sujet, force était de constater que la salle de conférences du doyen de la presse algérienne était cruellement vide. C’est à croire que le sujet n’intéresse pas grand monde.

    Lors de son intervention, M. Berrimi, conseiller au ministère de la Solidarité nationale, mettra en exergue les efforts déployés par l’Etat en vue de mettre en place les mécanismes permettant de prendre en charge cet épineux problème, notamment tout ce qui a trait aux formules à même de permettre aux jeunes de créer leur propre entreprise.

    «Certaines affirmations sont énoncées à tort et à travers. Il faut que les gens sachent que la solidarité qu’assure l’Etat est destinée aux couches sociales les plus défavorisées, autrement dit toutes celles vivant dans la précarité. Il est impossible que l’Etat aide tout le monde»,soulignera-t-il.

    Pour sa part,M. Benabdesselam, secrétaire général du parti El Islah, mettra l’accent sur le fait que trouver des solutions à l’exclusion sociale ne doit pas relever des seules prérogatives de l’Etat. Pour lui, il est plus que vital que le mouvement associatif s’implique de manière plus efficace. «Ce n’est malheureusement pas le cas, car le mouvement associatif ne joue pas suffisamment le rôle qu’il lui est dévolu», dira-t-il, ajoutant que même les personnes riches et aisées de manière générale ne possèdent pas la culture inhérente à la solidarité, aux priorités à prendre en charge et à la lutte contre l’exclusion. Pour lui, il faut que cette politique d’assistanat cesse au profit de mesures plus radicales.

    Prenant la parole,M. Tazibt, député du Parti des travailleurs, rappellera les positions du parti au sujet des moyens à même de mettre un terme à l’exclusion sociale dont ont fait l’objet de nombreux pans de la société algérienne.

    Pour lui, il est regrettable que des diplômés ayant passé de longues années à l’université perçoivent des salaires de misère en exerçant parfois, pour ne pas dire souvent, des métiers auxquels ils n’ont pas été initialement formés.

    «Certaines études ont démontré de manière claire que l’une des causes conduisant les jeunes à la harga est l’absence de perspectives en matière d’emploi, notamment tout ce qui a trait au volet de l’emploi. Les jeunes veulent plus de stabilité. A la faveur de l’embellie financière, il est on ne peut plus légitime que les aspirations de ceux-ci soient revues à la hausse. La politique d’industrialisation doit être revue. Beaucoup d’usines fermées peuvent être rouvertes.Ce n’est qu’une question de volonté politique», dira-t-il, assurant que l’exclusion sociale impliquait également le désengagement de l’Etat en matière de construction de logement social.

    Lors des débats, le représentant du ministère de la Solidarité nationale mettra en évidence le fait que tant qu’il n y a pas de développement du tissu industriel, l’Etat ne pourra que poursuivre sa politique d’aide aux couches le plus défavorisées «quand bien même cette aide est jugée insignifiante par certains», conclura-t-il.

    Par La Tribune

  • #2
    Lutte contre l'exclusion sociale ???

    Attendez que l'on lutte d'abord contre l'exclusion civique
    Rebbi yerrahmek ya djamel.
    "Tu es, donc je suis"
    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

    Commentaire


    • #3
      Les jeunes n'ont pas de boulots parce que l'Algérie n'a pas d'économie tout simplement!

      On ne produit rien! On est habitué au rythme ragdine wenmangiw, pétrole khirak ya rabbi.....

      Commentaire

      Chargement...
      X