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Retour sur l’assassinat d’Ali Tounsi

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  • Retour sur l’assassinat d’Ali Tounsi

    par Ghania Oukazi

    Le Quotidien d’Oran 01 mars 2010

    Le colonel Chaïb Oultache a été interrogé vendredi dernier, pour une première fois, sur son lit d’hôpital dans le cadre

    de l’enquête sur un crime dont les causes devraient imposer des bouleversements au niveau de toutes les castes du pouvoir.

    C’est de trois balles à la tête que cet ancien responsable de l’aviation militaire a tué, jeudi dernier, le directeur général de la sûreté nationale (DGSN) qui était assis à son bureau, et avait un stylo à la main. Des sources concordantes nous précisaient vendredi dernier que l’arme du crime avait quelque peu bloqué avant qu’elle ne puisse permettre à son détenteur de tirer les trois balles qui ont mis fin à la vie du DGSN. Ce blocage, nous avaient-elles dit, était dû au fait que l’arme du crime n’avait pas servi depuis très longtemps. On dit d’ailleurs du colonel Oultache qu’il ne portait plus d’armes depuis de longues années. Mais ce jour-là, il l’avait bien en main, disent nos sources. Après avoir tué Ali Tounsi, il a, toujours selon nos sources, ouvert la porte capitonnée du bureau de la victime et a demandé à ce qu’on appelle deux autres responsables de la police dont celui de la sûreté d’Alger. Dès qu’il les a aperçus, il a commencé à tirer mais n’a atteint personne selon nos interlocuteurs. Pris de panique, les deux responsables se sont mis à courir, toujours selon nos sources, pour redescendre les escaliers en toute vitesse. L’on dit que dans cette course-poursuite, le responsable de la sûreté d’Alger est tombé dans les escaliers et s’est blessé à la tête.

    Nos sources nous affirment que le colonel Oultache n’a pas retourné l’arme contre lui pour se suicider mais a été neutralisé par des policiers qui ont tiré sur lui alors qu’il poursuivait les deux responsables qui avaient pris leurs jambes à leur cou après avoir compris qu’il était décidé à les tuer eux aussi.

    Oultache a été ainsi touché par deux balles, une dans l’abdomen et la seconde dans la cuisse. Evacué dans un état aggravé par des hémorragies de tout ordre, le blessé avait été immédiatement admis au bloc opératoire. Considéré comme la carte maîtresse d’un drame dont le mobile n’est pas simple à cerner, Oultache ne devait surtout pas mourir. Pour des considérations d’urgence absolue et surtout de garanties d’ordre sécuritaire, il a été transporté vers l’hôpital le plus proche de la DGSN. Un hôpital civil, bien éloigné ainsi de celui militaire de Aïn Naâdja ou de celui de la sûreté nationale, aux Glycines.

    Toujours selon des sources concordantes, après avoir appris qu’il avait été relevé de ses fonctions par voie de presse, Oultache criait en ce malheureux jeudi, qu’il refusait d’être jeté en pâture, d’être le seul à payer. Des paraboles qui en disent long de l’engrenage dans lequel le pays continue d’être enfoncé.

    Le premier interrogatoire

    Le colonel Oultache a été interrogé pour la première fois vendredi dernier. L’on nous a précisé ce jour-là que le blessé parlait calmement et sans difficulté. Aucun élément de ce début d’interrogatoire n’a filtré mais aux dires de sources judiciaires, l’on s’attend à des révélations scabreuses.

    Depuis que le Département des renseignements généraux a décidé de rendre publics de lourds dossiers de corruption, le pays semble avoir été plongé dans un état second. En effet, l’assurance que devait provoquer en principe, chez les citoyens, ce qui devait être ressenti comme étant de «la clarté et de la transparence dans la lutte contre la corruption», a de suite cédé la place à un sentiment de panique collective. Panique que l’assassinat de Tounsi vient justifier, indéniablement. Pire encore. Entre-temps et au lendemain de l’affaire Sonatrach, la folle rumeur de la constitution «sur instruction du président de la République» d’une commission d’enquête sur les assassinats des années 90 et que des sites Internet ont diffusé, a fait l’objet de commentaires terrifiants.

    Sans pour autant confirmer l’information, un haut responsable à la présidence de la République estime que ce serait là la seule manière d’apaiser la mémoire collective après avoir voulu l’amnésier par les effets de mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. L’on précise, comme lu déjà en ligne, la commission d’enquête en question devrait notamment s’attarder sur l’assassinat de Boudiaf et du général Fodil Saïdi, mort ainsi que son chauffeur, dans un accident de voiture en juin 1996 à Zelfana, dans le centre-est algérien. La victime était dans une voiture aux côtés de Mustapha Kouadri, alors wali de Laghouat. Le véhicule qui les transportait avait été écrabouillé par un camion. Seul Kouadri avait échappé à la mort mais s’en était sorti avec de profondes et graves blessures.

    Les chaudes larmes de Zeroual

    Nos sources affirment que le général Saïdi devait remplacer l’actuel DRS, Tewfik, de son vrai nom Mohamed Mediene. C’était au temps où Liamine Zeroual était président de la République. Zeroual, nous dit-on, avait pleuré la mort de Saïdi, à chaudes larmes. A cette époque, ceux à qui l’histoire a voulu donner un nouveau identifiant, étaient tous en poste et constituaient aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, le noyau dur du pouvoir et de la prise de décision particulièrement au titre de la lutte antiterroriste. Ce sont ce qu’on appelle «les janviéristes», les hauts responsables militaires de l’armée et de la sécurité militaire qui aujourd’hui sont ou décédés ou à la retraite.

    Il est rare que des dossiers de corruption où sont mêlés des noms de hauts dignitaires du régime, aussi proches soient-ils du chef de l’Etat, soient rendus publics et dans le détail. Ou presque. «C’est comme si le pouvoir a fait en sorte de laisser tout le monde se servir à un moment où les caisses de l’Etat débordent d’argent et le nombre des marchés d’achats d’équipement et de réalisation d’infrastructures inscrites dans les deux programmes du président, considérable. L’on dit que les services du DRS ont eu à convoquer les meilleurs experts-comptables du pays pour préciser dans le détail tout ce qui a été consommé comme argent et pris comme commission dans divers secteurs à différents niveaux des hiérarchies. Nos sources évoquent, à cet effet, plus de 8 secteurs devant être fouillés au peigne fin. Evoqué à plusieurs reprises, le changement de gouvernement ne semble pas être sur les tablettes du président, du moins pour l’instant. Il faut croire que tant que les ministres sont en poste, ils ne doivent pas craindre grand-chose à part voir leur nom cité publiquement dans les colonnes de la presse. Ceux concernés doivent croiser chaque matin les doigts pour que ce changement n’ait pas lieu pour, disent nos sources, qu’ils continuent de bénéficier de ce qui leur apparaît comme étant une immunité politique. Immunité qui, faut-il le préciser, n’est contenue dans aucun texte de loi.

    L’élite intellectuelle face à la dérive politique

    Il faut croire encore une fois que tout est fait pour que les fils de l’écheveau s’enchevêtrent davantage les uns dans les autres, qu’ils ne l’étaient déjà. Aux dernières nouvelles, le chef de l’Etat se trouve actuellement en Suisse au chevet de son frère Mustapha, très malade. Un haut responsable nous racontait jeudi dernier que quand il a été mis au courant de l’assassinat de Tounsi, Bouteflika avait blêmi alors qu’il était déjà affaibli et aussi perturbé par l’état de santé de son frère hospitalisé depuis de longs mois à Genève. Pourtant, il est le seul à détenir le sceau de décisions officielles susceptibles d’être prises pour rendre les temps moins incertains et moins troubles et ce quel qu’en soit le prix.

    Au-delà du caractère intenable et inquiétant de la situation qui prévaut dans le pays, il faut reconnaître que le système politique perd progressivement de sa consistance, du moins physique. Déjà, ceux qui constituaient ce que le défunt M’hamed Yazid, cet ancien ministre de l’Information au temps du GPRA, appelait de son vivant, le cabinet noir ou le pouvoir occulte, sont en phase d’extinction naturelle en raison de leur âge avancé, de leur état de santé, ou parfois des deux à la fois. Cependant, il est rare qu’un pays qui regorge de jeunesse comme l’Algérie se laisse prendre dans un tourbillon sans qu’il ne puisse s’assurer une relève politique digne de ce nom. Si les arcanes du pouvoir continuent de dégager les échos de la création d’un parti politique pour Saïd Bouteflika, le frère du président, en prévision de joutes électoraux à venir, ce qui s’apparente à l’opposition semble avoir encore une fois plié l’échine, pendant que l’élite intellectuelle a choisi de se tenir loin des soubresauts d’un magma où les règlements de compte ne feraient que commencer. Une élite qui se doit pourtant d’identifier des pistes pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est englué.

    Elle se doit surtout d’agir pour rappeler à l’ordre la décision politique dont les dérives sont multiples et exposent le pays au danger. Mais il faut peut-être attendre que cette élite intellectuelle se constitue en tant que telle pour qu’elle puisse paraître comme une véritable force de proposition et agir pour la sauvegarde du pays, avant qu’il ne soit trop tard.

  • #2
    Le colonel Chaïb Oultache a été interrogé vendredi dernier, pour une première fois, sur son lit d’hôpital dans le cadre

    de l’enquête sur un crime dont les causes devraient imposer des bouleversements au niveau de toutes les castes du pouvoir.

    C’est de trois balles à la tête que cet ancien responsable de l’aviation militaire a tué, jeudi dernier, le directeur général de la sûreté nationale (DGSN) qui était assis à son bureau, et avait un stylo à la main. Des sources concordantes nous précisaient vendredi dernier que l’arme du crime avait quelque peu bloqué avant qu’elle ne puisse permettre à son détenteur de tirer les trois balles qui ont mis fin à la vie du DGSN. Ce blocage, nous avaient-elles dit, était dû au fait que l’arme du crime n’avait pas servi depuis très longtemps. On dit d’ailleurs du colonel Oultache qu’il ne portait plus d’armes depuis de longues années. Mais ce jour-là, il l’avait bien en main, disent nos sources. Après avoir tué Ali Tounsi, il a, toujours selon nos sources, ouvert la porte capitonnée du bureau de la victime et a demandé à ce qu’on appelle deux autres responsables de la police dont celui de la sûreté d’Alger. Dès qu’il les a aperçus, il a commencé à tirer mais n’a atteint personne selon nos interlocuteurs. Pris de panique, les deux responsables se sont mis à courir, toujours selon nos sources, pour redescendre les escaliers en toute vitesse. L’on dit que dans cette course-poursuite, le responsable de la sûreté d’Alger est tombé dans les escaliers et s’est blessé à la tête.

    Nos sources nous affirment que le colonel Oultache n’a pas retourné l’arme contre lui pour se suicider mais a été neutralisé par des policiers qui ont tiré sur lui alors qu’il poursuivait les deux responsables qui avaient pris leurs jambes à leur cou après avoir compris qu’il était décidé à les tuer eux aussi.

    Oultache a été ainsi touché par deux balles, une dans l’abdomen et la seconde dans la cuisse. Evacué dans un état aggravé par des hémorragies de tout ordre, le blessé avait été immédiatement admis au bloc opératoire. Considéré comme la carte maîtresse d’un drame dont le mobile n’est pas simple à cerner, Oultache ne devait surtout pas mourir. Pour des considérations d’urgence absolue et surtout de garanties d’ordre sécuritaire, il a été transporté vers l’hôpital le plus proche de la DGSN. Un hôpital civil, bien éloigné ainsi de celui militaire de Aïn Naâdja ou de celui de la sûreté nationale, aux Glycines.

    Toujours selon des sources concordantes, après avoir appris qu’il avait été relevé de ses fonctions par voie de presse, Oultache criait en ce malheureux jeudi, qu’il refusait d’être jeté en pâture, d’être le seul à payer. Des paraboles qui en disent long de l’engrenage dans lequel le pays continue d’être enfoncé.

    Le premier interrogatoire

    Le colonel Oultache a été interrogé pour la première fois vendredi dernier. L’on nous a précisé ce jour-là que le blessé parlait calmement et sans difficulté. Aucun élément de ce début d’interrogatoire n’a filtré mais aux dires de sources judiciaires, l’on s’attend à des révélations scabreuses.

    Depuis que le Département des renseignements généraux a décidé de rendre publics de lourds dossiers de corruption, le pays semble avoir été plongé dans un état second. En effet, l’assurance que devait provoquer en principe, chez les citoyens, ce qui devait être ressenti comme étant de «la clarté et de la transparence dans la lutte contre la corruption», a de suite cédé la place à un sentiment de panique collective. Panique que l’assassinat de Tounsi vient justifier, indéniablement. Pire encore. Entre-temps et au lendemain de l’affaire Sonatrach, la folle rumeur de la constitution «sur instruction du président de la République» d’une commission d’enquête sur les assassinats des années 90 et que des sites Internet ont diffusé, a fait l’objet de commentaires terrifiants.

    Sans pour autant confirmer l’information, un haut responsable à la présidence de la République estime que ce serait là la seule manière d’apaiser la mémoire collective après avoir voulu l’amnésier par les effets de mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. L’on précise, comme lu déjà en ligne, la commission d’enquête en question devrait notamment s’attarder sur l’assassinat de Boudiaf et du général Fodil Saïdi, mort ainsi que son chauffeur, dans un accident de voiture en juin 1996 à Zelfana, dans le centre-est algérien. La victime était dans une voiture aux côtés de Mustapha Kouadri, alors wali de Laghouat. Le véhicule qui les transportait avait été écrabouillé par un camion. Seul Kouadri avait échappé à la mort mais s’en était sorti avec de profondes et graves blessures.

    Les chaudes larmes de Zeroual

    Nos sources affirment que le général Saïdi devait remplacer l’actuel DRS, Tewfik, de son vrai nom Mohamed Mediene. C’était au temps où Liamine Zeroual était président de la République. Zeroual, nous dit-on, avait pleuré la mort de Saïdi, à chaudes larmes. A cette époque, ceux à qui l’histoire a voulu donner un nouveau identifiant, étaient tous en poste et constituaient aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, le noyau dur du pouvoir et de la prise de décision particulièrement au titre de la lutte antiterroriste. Ce sont ce qu’on appelle «les janviéristes», les hauts responsables militaires de l’armée et de la sécurité militaire qui aujourd’hui sont ou décédés ou à la retraite.

    Il est rare que des dossiers de corruption où sont mêlés des noms de hauts dignitaires du régime, aussi proches soient-ils du chef de l’Etat, soient rendus publics et dans le détail. Ou presque. «C’est comme si le pouvoir a fait en sorte de laisser tout le monde se servir à un moment où les caisses de l’Etat débordent d’argent et le nombre des marchés d’achats d’équipement et de réalisation d’infrastructures inscrites dans les deux programmes du président, considérable. L’on dit que les services du DRS ont eu à convoquer les meilleurs experts-comptables du pays pour préciser dans le détail tout ce qui a été consommé comme argent et pris comme commission dans divers secteurs à différents niveaux des hiérarchies. Nos sources évoquent, à cet effet, plus de 8 secteurs devant être fouillés au peigne fin. Evoqué à plusieurs reprises, le changement de gouvernement ne semble pas être sur les tablettes du président, du moins pour l’instant. Il faut croire que tant que les ministres sont en poste, ils ne doivent pas craindre grand-chose à part voir leur nom cité publiquement dans les colonnes de la presse. Ceux concernés doivent croiser chaque matin les doigts pour que ce changement n’ait pas lieu pour, disent nos sources, qu’ils continuent de bénéficier de ce qui leur apparaît comme étant une immunité politique. Immunité qui, faut-il le préciser, n’est contenue dans aucun texte de loi.

    L’élite intellectuelle face à la dérive politique

    Il faut croire encore une fois que tout est fait pour que les fils de l’écheveau s’enchevêtrent davantage les uns dans les autres, qu’ils ne l’étaient déjà. Aux dernières nouvelles, le chef de l’Etat se trouve actuellement en Suisse au chevet de son frère Mustapha, très malade. Un haut responsable nous racontait jeudi dernier que quand il a été mis au courant de l’assassinat de Tounsi, Bouteflika avait blêmi alors qu’il était déjà affaibli et aussi perturbé par l’état de santé de son frère hospitalisé depuis de longs mois à Genève. Pourtant, il est le seul à détenir le sceau de décisions officielles susceptibles d’être prises pour rendre les temps moins incertains et moins troubles et ce quel qu’en soit le prix.

    Au-delà du caractère intenable et inquiétant de la situation qui prévaut dans le pays, il faut reconnaître que le système politique perd progressivement de sa consistance, du moins physique. Déjà, ceux qui constituaient ce que le défunt M’hamed Yazid, cet ancien ministre de l’Information au temps du GPRA, appelait de son vivant, le cabinet noir ou le pouvoir occulte, sont en phase d’extinction naturelle en raison de leur âge avancé, de leur état de santé, ou parfois des deux à la fois. Cependant, il est rare qu’un pays qui regorge de jeunesse comme l’Algérie se laisse prendre dans un tourbillon sans qu’il ne puisse s’assurer une relève politique digne de ce nom. Si les arcanes du pouvoir continuent de dégager les échos de la création d’un parti politique pour Saïd Bouteflika, le frère du président, en prévision de joutes électoraux à venir, ce qui s’apparente à l’opposition semble avoir encore une fois plié l’échine, pendant que l’élite intellectuelle a choisi de se tenir loin des soubresauts d’un magma où les règlements de compte ne feraient que commencer. Une élite qui se doit pourtant d’identifier des pistes pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est englué.

    Elle se doit surtout d’agir pour rappeler à l’ordre la décision politique dont les dérives sont multiples et exposent le pays au danger. Mais il faut peut-être attendre que cette élite intellectuelle se constitue en tant que telle pour qu’elle puisse paraître comme une véritable force de proposition et agir pour la sauvegarde du pays, avant qu’il ne soit trop tard.
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    • #3
      pendant que l’élite intellectuelle a choisi de se tenir loin des soubresauts d’un magma où les règlements de compte ne feraient que commencer. Une élite qui se doit pourtant d’identifier des pistes pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est englué.
      À la guerre, on décore ceux qui reviennent ; ceux qui sont courageux, c'est ceux qui sont morts. On peut pas être partout. "dixit coluche"
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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      • #4
        Au président Bouteflika,

        Tout le peuple algérien vous soutient jusqu'à la dernière goutte du sang (nous vous aimons), nous avons juré la gloire de l'Algérie et lorsque'on promet quelque chose, étant algérien, on le fait ou on meurt...Vive l'Algérie prospère et sereine et la mort aux ennemis de la patrie...

        Commentaire


        • #5
          Des sources concordantes nous précisaient vendredi dernier que l’arme du crime avait quelque peu bloqué avant qu’elle ne puisse permettre à son détenteur de tirer les trois balles qui ont mis fin à la vie du DGSN. Ce blocage, nous avaient-elles dit, était dû au fait que l’arme du crime n’avait pas servi depuis très longtemps.
          La seule source possible est que ce soit le colonel tounsi qui leurs
          ait soufflé ces faits , puiscequ'ils n'etaient que deux dans un bureau
          blindé et insonorisé !!!!!!!!!!

          Nos sources affirment que le général Saïdi devait remplacer l’actuel DRS, Tewfik, de son vrai nom Mohamed Mediene. C’était au temps où Liamine Zeroual était président de la République. Zeroual, nous dit-on, avait pleuré la mort de Saïdi, à chaudes larmes.
          Ah si seulement la politique se faisait avec des " si " et des
          " intentions " , l'algerie serait certainement un paradis !!!
          Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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          • #6
            Après avoir tué Ali Tounsi, il a, toujours selon nos sources, ouvert la porte capitonnée du bureau de la victime et a demandé à ce qu’on appelle deux autres responsables de la police dont celui de la sûreté d’Alger. Dès qu’il les a aperçus, il a commencé à tirer mais n’a atteint personne selon nos interlocuteurs. Pris de panique, les deux responsables se sont mis à courir, toujours selon nos sources, pour redescendre les escaliers en toute vitesse. L’on dit que dans cette course-poursuite, le responsable de la sûreté d’Alger est tombé dans les escaliers et s’est blessé à la tête.
            He ben dis donc c'est SCARFACE à l'Algérienne! C'est normal cette scène, lorsque les voyous gangsters ne s’entendent pas, ils s’entretuent pour leurs intérêts personnels et sont prêts à ravager tout sur le passage pour rester au pouvoir.
            La belle brochette de la secte et des crétins post62 commence à s’effriter ! Allez aux suivants…
            Dernière modification par jamoman, 03 mars 2010, 09h51.
            "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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            • #7
              Beaucoup d'approximations dans l'article...
              Ex :
              Depuis que le Département des renseignements généraux a décidé de rendre publics de lourds dossiers de corruption,

              Commentaire


              • #8
                Bachi

                Aujourdhui dans le journal El Khabar le ministre de l'interieur nous raconte que cette affaire est tres complique, parce qu'il n y avait pas de temoins <--> l'affaire est close.
                quel system:22:
                Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

                Commentaire


                • #9
                  Aujourdhui dans le journal El Khabar le ministre de l'interieur nous raconte que cette affaire est tres complique, parce qu'il n y avait pas de temoins <--> l'affaire est close.
                  quel system:22:
                  Aucune transparence, je suis dégouté

                  Commentaire


                  • #10
                    Au président Bouteflika,

                    Tout le peuple algérien vous soutient jusqu'à la dernière goutte du sang (nous vous aimons), nous avons juré la gloire de l'Algérie et lorsque'on promet quelque chose, étant algérien, on le fait ou on meurt...Vive l'Algérie prospère et sereine et la mort aux ennemis de la patrie...
                    Ce n'est pas bien de parler au nom des autres. En Algérie y a pas beaucoup qui croient au père noèl comme vous.
                    si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

                    Commentaire


                    • #11
                      La famille Tounsi conteste les affirmations de Zerhouni

                      Un communiqué qui entrouvre la voie à la spéculation

                      Par A. Mouhou

                      La famille de l'ancien DGSN Ali Tounsi conteste, sans le citer, les propos tenus avant-hier par le ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni sur les circonstances de ce crime.

                      Dans un communiqué rendu public hier dont le Jeune Indépendant a obtenu une copie, la famille de feu Ali Tounsi écrit que «l'assassinat du défunt a donné lieu à des appréciations tendancieuses et prématurées».
                      Dans une allusion claire à la déclaration faite la veille par Noureddine Zerhouni, l'épouse et la famille d'Ali Tounsi précisent que «ces commentaires qui donnent un caractère personnel aux motivations de l'assassin ne peuvent laisser indifférente la famille du martyr Ali Tounsi qui s'élève avec force contre ce type de comportement». «Il est affirmé à travers toute la presse que le crime a été «commis sans témoins» et qu'il s'agit d'«un problème personnel», rappelle ainsi la famille Tounsi.

                      Et de souligner : «Contrairement à ces affirmations infondées, la famille du martyr tient à souligner avec force que ce dernier n’avait aucun problème personnel avec son assassin ni d’ailleurs avec quiconque. En témoignent les nombreuses marques de sympathie provenant de la société civile et particulièrement la classe dite populaire», est-il précisé dans le communiqué. «Son épouse et la famille tiennent à préciser que le défunt a été assassiné froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau de la Direction générale de la Sûreté nationale, alors qu’il s’apprêtait à tenir une réunion avec les directeurs centraux. Il est mort «debout» dans son bureau, en patriote, au service de l’Etat, dans le cadre de la lutte [contre] la criminalité sous toutes ses formes», poursuit le même document. «La famille [du défunt] tient à exprimer sa reconnaissance à tous les citoyens pour leur soutien, leur compassion et leur affliction pour la perte de l’homme de principes et de tolérance que fut Si El-Ghaouti que Dieu ait son âme», conclut le communiqué. Le ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni a indiqué avant-hier que l’assassinat jeudi dernier du directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, était «une affaire personnelle» entre la victime et l’auteur présumé du crime, le colonel Oultache Chouaïb. Zerhouni a également déclaré que «le crime a eu lieu sans témoins», précisant que l’accusé qui aurait, selon la version officielle, retourné son arme contre lui-même après avoir commis son crime, «est vivant et est sous la responsabilité de la justice». Le ministre a en outre affirmé que la justice traitera l’affaire «en toute sérénité et en toute transparence», promettant également que la «communication sur l’affaire se fera en toute transparence».

                      Le colonel Ali Tounsi, 73 ans, a été assassiné jeudi dernier par balles dans son bureau à la DGSN sise Bab El-Oued, par l’un de ses plus proches collaborateurs, le colonel Oultache, 64 ans, chef de la division héliportée de la police. Le communiqué rendu public le jour même par le ministère de l’Intérieur avait mentionné que le crime a eu lieu «lors d’une séance de travail au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d’une crise de démence, a utilisé son arme» blessant mortellement le défunt.

                      Le Jeune Indépendant

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