ALGER, 2 mars 2010 (AFP) - L'Algérie souhaite que la décision malienne de la libération de quatre islamistes de la branche maghrébine d'Al-Qaïda en échange d'un otage français ne se répète pas, a indiqué mardi un responsable du ministère des Affaires étrangères.
"Nous souhaitons que cette initiative malienne ne soit pas répétée", a déclaré Le directeur général des relations multilatérales au ministère des Affaires étrangères, Benchaâ Dani, à la radio publique francophone.
"Toute libération d'un terroriste pourrait, à ce stade-là, porter un danger supplémentaire à des victimes innocentes", a-t-il ajouté.
Quatre islamistes -deux Algériens, un Burkinabé et un Mauritanien arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali- dont Al-Qaïda exigeait la libération contre celle du Français Pierre Camatte ont été libérés dans la nuit du 21 au 22 février.
M. Camatte a été libéré le 23 février dans le nord du Mali.
L'Algérie avait décidé de rappeler "pour consultation" son ambassadeur au Mali et condamné "avec force" la libération par Bamako des quatre islamistes.
L'Algérie reproche au Mali le non respect de la Convention bilatérale de coopération judiciaire, au nom de laquelle la demande d'extradition des deux ressortissants algériens, poursuivis dans leur pays pour des actes terroristes, a été formulée en septembre 2009 et réitérée en février 2010, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Nous souhaitons que cette initiative malienne ne soit pas répétée", a déclaré Le directeur général des relations multilatérales au ministère des Affaires étrangères, Benchaâ Dani, à la radio publique francophone.
"Toute libération d'un terroriste pourrait, à ce stade-là, porter un danger supplémentaire à des victimes innocentes", a-t-il ajouté.
Quatre islamistes -deux Algériens, un Burkinabé et un Mauritanien arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali- dont Al-Qaïda exigeait la libération contre celle du Français Pierre Camatte ont été libérés dans la nuit du 21 au 22 février.
M. Camatte a été libéré le 23 février dans le nord du Mali.
L'Algérie avait décidé de rappeler "pour consultation" son ambassadeur au Mali et condamné "avec force" la libération par Bamako des quatre islamistes.
L'Algérie reproche au Mali le non respect de la Convention bilatérale de coopération judiciaire, au nom de laquelle la demande d'extradition des deux ressortissants algériens, poursuivis dans leur pays pour des actes terroristes, a été formulée en septembre 2009 et réitérée en février 2010, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
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