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Sonelgaz accuse 380 milliards de dinars de dettes

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  • Sonelgaz accuse 380 milliards de dinars de dettes

    En Algérie, Sonelgaz a contracté une dette évaluée à «trois cent quatre vingt milliards de dinars», un handicap que l’Etat entend prendre en charge, mais rien n’a été tranché pour l’instant.

    C’est une indication donnée par Noureddine Bouterfa, président-directeur général de l’opérateur public, dans un entretien accordé à nos confrères d’El Watan. Le traitement de la dette cumulée équivaut en fait à une recapitalisation, une formule souhaitée par la société.

    L’interviewé a annoncé que des discussions sont menées actuellement à ce sujet et que si elles concluent à une décision positive elles permettront au groupe Sonelgaz de récupérer «quelques leviers de financement et d’avoir accès aux financements bancaires».

    L’Etat s’offre, dans ce registre, deux options : soit recapitaliser, soit revoir à la hausse les tarifs de l’électricité. La révision des tarifs, Sonelgaz en a fait et en fait encore une question fondamentale dans ses projections de développement.

    L’entreprise que dirige Noureddine Bouterfa estime qu’avec les prix actuels de l’électricité elle ne rentre pas dans ses frais et ne peut avoir suffisamment de ressources pour financer ses investissements. Elle a bouclé l’année avec 250 milliards de dinars d’investissement.

    Le P-DG de Sonelgaz avance qu’il faut «trois milliards de dollars par an» pour pouvoir maintenir une alimentation en électricité et une qualité de service telles que les Algériens le souhaitent. Et d’ajouter que l’Algérie doit avoir ses «vingt à vingt-cinq pour cent» de réserves de production parce qu’un aléa est vite évité et qu’il faut sortir de la dépendance en développant des «systèmes de contrôle et d’information basés sur le savoir local». La Sonelgaz a, ces dernières années, mis en projet un ensemble de centrales électriques dont certaines sont opérationnelles.

    A l’horizon 2012-2013, il est prévu la mise en service des extensions des centrales turbines à gaz de F’kirina, de Aïn Djasser pour une capacité totale de cinq cents mégawatts, et de la centrale de Messerghine, pour une capacité supplémentaire de quatre cents mégawatts.

    A l’horizon 1014-2015, il est prévu la réalisation de nouvelles extensions des centrales de Ras Djinet et de Jijel pour une puissance de 800 mégawatts

    Par Youcef Salami, La Tribune

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