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De la devise dans les distributeurs automatiques de billets

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    Le projet sera finalisé fin 2010 : De la devise dans les distributeurs automatiques de billets

    Du nouveau dans le système monétaire en Algérie. La Société d’automatisation des transactions interbancaires et monétiques (Satim) compte acquérir des guichets automatiques de billets, type GAB Indoor, dotés de la fonction de change.

    C’est ce qu’on a appris hier auprès de la responsable de la communication auprès de cette entreprise. D’ailleurs, un avis d’appel d’offres national et international a été déjà lancé et la date limite de dépôt des offres est fixée pour le 10 mars 2010.
    Interrogé sur le nombre de GAB qui va « pondre » des billets en monnaies étrangères, la même responsable dira qu’«en premier lieu, on procédera à l’achat d’une centaine de distributeurs automatiques, et ce nombre augmentera en fonction de la demande». L’euro, le dollar et la livre sterling seraient disponibles, donc, dans ces nouveaux guichets automatiques vers la fin de l’année 2010. Cette initiative vient soutenir également le projet de création de bureaux de change dans le but de lutter contre le marché parallèle des devises. L’initiative de la Satim, selon sa responsable de communication, «s’inscrit dans la réforme du secteur bancaire et obéît à la politique de la monnaie et de la modernisation des services de prestation de cette société».
    Depuis le lancement de la carte interbancaire, la Satim fait état de l’existence de quelque 500.000 cartes, 1.200 distributeurs automatiques de billets (DAB) et guichets automatiques bancaires (GAB) et près de 3.000 terminaux de paiement électronique (TPE) installés principalement auprès des hôtels, pharmacies, restaurants et commerces. Près de 3 millions de transactions «plus orientées vers le retrait que le paiement» ont été enregistrées jusqu’à présent. Ce nombre de transactions reste très faible par rapport à ce qui se passe dans les pays occidentaux.
    «Beaucoup de paramètres expliquent la réticence de ce genre de transactions», affirme notre interlocutrice. Réticence des commerçants, méconnaissance des usagers de l’utilisation de la carte, des expériences négatives au démarrage, la faiblesse de la bancarisation (importante circulation du cash) et le manque de communication en direction des utilisateurs et des commerçants, seraient à l’origine de ce rejet.
    La stratégie de la Satim prévoit de passer à 1.000.000 de cartes d’ici la fin 2010, et d’associer quelque 10.000 commerçants pour lesquels il est prévu une «formation». De même qu’il est question du développement de nouveaux services, tel le paiement des factures de l’eau, de l’électricité et du téléphone.
    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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