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La responsabilité de l'Algérie dans les camps de Tindouf est indivisible, non transfé

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  • La responsabilité de l'Algérie dans les camps de Tindouf est indivisible, non transfé

    Genève - Le Maroc a réaffirmé, mercredi à Genève, que la responsabilité de l'Algérie dans les camps de Tindouf est indivisible, non transférable et imprescriptible, et ce jusqu'à leur fermeture définitive et le retour de leurs populations à la mère patrie, soulignant que toute modification unilatérale de leur statut juridique est nulle est non avenue.

    S'exprimant lors de la 47ème réunion du Comité Permanent du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale a précisé que la visite du Haut Commissaire à Tindouf en septembre 2009 a été l'occasion de constater que l'Algérie a démissionné de ses obligations internationales dans les camps et les a déléguées à un groupuscule armé. Ce qui constitue, a-t-il dénoncé, un développement gravissime car contraire à la convention de Genève sur les Réfugiés de 1951 et son protocole de 1967.

    En effet, a poursuivi M. Hilale, le Maroc a relevé avec une profonde inquiétude que le polisario a profité de cette visite pour mettre le Haut Commissaire devant le fait accompli, en l'impliquant dans une mascarade d'inauguration d'une salle de délibérations d'un soi-disant tribunal .Cette salle a été restaurée et équipée avec l'assistance financière du HCR. Ce qui est contraire à la réglementation budgétaire de l'agence onusienne et à son mandat, a déploré le diplomate marocain, ajoutant que cette contribution financière du HCR préoccupe gravement le Maroc car elle participe à la consécration d'un statut juridique nouveau dans les camps.

    C'est pourquoi, nous avons sollicité des informations sur l'amputation budgétaire pour ce projet, a-t-il expliqué, regrettant qu'à ce jour, la Direction régionale Mena (du HCR) ne nous a fourni aucune réponse.

    Après avoir relevé que ce refus de communiquer est révélateur sur l'illégalité du financement d'un tel projet, M. Hilale a affirmé que dans l'attente de ces informations, le Maroc voudrait savoir si le Bureau du MENA a pris la précaution nécessaire de s'interroger sur quel droit sera appliqué par ce tribunal et au nom de quelle autorité seront prononcés ses jugements?
    Si la Direction MENA l'ignore, a-t-il dit, nous l'informons que ce sera le droit répressif d'une entité non étatique, non démocratique et non reconnue par l'ONU et qui n'a souscrit à aucune obligation internationale et partant n'est nullement comptable devant la communauté internationale, signalant que le HCR aura donc financé une structure de l'arbitraire et du non droit.

    L'ambassadeur marocain a rappelé à ceux qui feignent de l'ignorer que c'est le seul droit du pays d'accueil, l'Algérie qui devrait s'y appliquer, expliquant que le droit international des réfugiés, ne reconnait qu'une seule et unique autorité responsable des camps: celle du pays asile.

    Il a précisé, à cet égard, qu'en vertu des articles 12, 16 et 26 de la Convention de 1951, l'Algérie ne peut démissionner de ses obligations internationales à l'égard de ces camps et surtout à l'application de ses lois ainsi que le droit des populations "d'ester exclusivement devant la justice du pays d'asile", d'autant, a-t-il soutenu, que l'Algérie n'a jamais émis de réserves sur l'exception à l'application territoriale de cette Convention.

    En outre, a ajouté le diplomate marocain, les résolutions A58/149, A/59/172 et A/60/128 de l'Assemblée Générale des Nations Unies "réaffirment que c'est au pays d'accueil qu'il incombe au premier chef de préserver le caractère civil et humanitaire de l'asile (...) et en particulier de veiller à ce que le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés ne soit compromis par la présence ou les activités d'éléments armés ou à ce que les camps ne soient pas utilisés à des fins incompatibles avec leur caractère civil".

    Par la dévolution de ses responsabilités internationales à un groupuscule armé, auto proclamé, a noté M. Hilale, l'Algérie a violé ses engagements aux termes de l'arsenal juridique international précité.
    M. Hilale a, d'autre part, lancé un appel pressant à tous les pays donateurs afin de demander à l'Algérie de coopérer avec le HCR pour conduire le recensement des populations des camps de Tindouf, dénonçant avec force le refus d'un tel recensement que les autorités algériennes avaient réitéré officiellement au Haut Commissaire lors de sa dernière visite dans la région.
    Il a ajouté que l'insistance du Maroc auprès du HCR et les pays donateurs pour exiger le recensement de cette population est motivée par sa profonde conviction que les chiffres avancés par le pays hôte sont exagérément gonflés.

    Le diplomate marocain a souligné, à cet égard, que selon les constatations des rares ONG qui ont visité les camps, l'évaluation effectuée par des experts démographiques sur la base des photos satellitaires et les informations fournies par les responsables du polisario qui rallient de plus en plus le Maroc, le nombre des populations des camps ne dépasse pas les 30.000 personnes.

    Il a affirmé que l'interdiction faite au HCR de s'acquitter de ses obligations statutaires, depuis le déclenchement du conflit, en 1977, ne peut être ni banalisée ni passée sous silence dans les rapports et évaluations du HCR de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf.

    En effet, le mandat du HCR est clair. Il devrait s'appliquer à l'Algérie, en tant que pays d'asile, sans aucune restriction et conformément aux paramètres juridiques et humanitaires définis par le droit international des réfugiés, à l'instar de toutes les autres situations de réfugiés dans le monde, a-t-il dit.

    M. Hilale a déploré que le document du Secrétariat sur la Région Mena relatif au périple régional du Haut Commissaire à Alger, Tindouf et au Maroc ne couvre que deux aspects de ce périple, à savoir les mesures de confiance et la réorientation de l'assistance du HCR.


    MAP

  • #2
    génocide

    Le célèbre juge espagnol Baltasar Garzon va enquêter pour savoir si le Maroc a commis un éventuel génocide au Sahara Occidental dans les années 70 et 80. 12 haut gradés sont visés.

    Septembre 2006. Quatre sahraouis militant pour l’indépendance du Sahara occidental portent plainte en Espagne contre 31 responsables sécuritaires marocains. Ils les accusent d’avoir commis un « génocide » et des « actes de torture » entre 1976 et 1987 au Sahara occidental, un territoire annexé par le Maroc en 1975. Si en 2006 leur plainte défraye la chronique, personne ne donne cher de son avenir. Surprise ! Le 30 octobre dernier, le célèbre juge Baltasar Garzon accepte d’ouvrir une enquête pour déterminer s’il y a eu génocide ou non.
    Entre temps, la liste des sécuritaires marocains concernés a été réduite à douze personnes. Parmi elles, le général Hosni Benslimane, le chef de la gendarmerie du royaume chérifien, déjà visé par un mandat d’arrêt international délivré par la justice française le 18 octobre 2007 dans l’affaire Ben Barka. Dans le document rédigé par le juge Garzon qui récapitule les accusations formulées par les plaignants sahraouis et que Bakchich s’est procuré, l’on peut lire la charmante mention suivante au sujet du général : « était le supérieur qui a présumément ordonné et dirigé la campagne de détention ainsi que les disparitions qui ont suivi à Smara en 1976 ; entre autres, il est responsable de la disparition de Mohamed Salem Ould Hamdi. » Prochaine étape de la procédure judiciaire qui s’annonce laborieuse : le lancement d’une commission rogatoire par l’Espagne. Espérons qu’elle ne s’égarera pas dans les méandres de l’administration marocaine comme celle du juge français Ramaël…

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    • #3
      Septembre 2006

      Depuis 2006 que vos poter cette info, maintenant il faut peut être attend qu'il le face ?, Baltasar Machin lui même a des problème en ce moment avec la justice .

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      • #4
        Tindouf un Etat dans l'Etat? Ca se construit doucement mais surement, en tout cas beaucoups d'indices nous poussent à croire en cette hypothese, en tout cas a trop vouloir jouer avec le feu, on fini par se bruler...
        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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        • #5
          Dénonçant les violations des droits de l'Homme

          Des voyageurs en provenance des camps de Tindouf rapportent que, depuis quelques jours, des dizaines de jeunes gens sillonnent les différents quartiers de ces camps où ils procèdent à la distribution de tracts. Les auteurs de ces tracts dont des quantités ont été éparpillées devant un pseudo-ministère de la Défense, et la permanence du Polisario dénoncent la précarité dans laquelle vivent les séquestrés et l'isolement que leur impose la direction du Polisario. Ils dénoncent également l'incapacité de la direction à trouver une solution à la situation de dizaines de milliers de résidents des camps qui souffrent le martyre. Ils invitent cette direction à s'engager dans les négociations sur la base du Plan d'autonomie proposé par le Maroc, seule solution, expliquent-ils, susceptible de mettre fin à un conflit qui n'a plus raison d'être.
          Ils fustigent, par ailleurs, la mainmise de l'Algérie sur ce dossier, ainsi que les entraves que les autorités algériennes ne cessent de poser à ces négociations qui, selon les tracts, mettront fin aux souffrances des familles séparées des leurs.
          La distribution de ces tracts qui démontre le ras-le-bol dans les camps de Lahmada et le désir des habitants de réintégrer la mère patrie, a suscité de violentes réactions de la part des services de police et de la sécurité militaire du Polisario ainsi que de la gendarmerie nationale algérienne dont des éléments ont été aperçus en train de ramasser les tracts et d'y mettre le feu.
          Solidaires de leurs frères séquestrés dans les camps de la honte, de nombreux acteurs associatifs des provinces sahariennes ont publié des communiqués dénonçant l'intervention brutale des services de sécurité algériens et leur complicité dans la répression et les violations des droits humains dont leurs cousins et parents ont été victimes.
          Les acteurs associatifs des provinces du Sud appellent tous les hommes épris de justice et de liberté à faire front pour dénoncer les violences, la précarité et les mauvais traitements infligés aux enfants, aux femmes et aux vieillards dans les camps de Tindouf.


          Ahmadou El Khatab

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          • #6
            Il est bon il est bon ce Hilale, 3tihom a khouya lol

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            • #7
              Suite au scandale du HCR à Tindouf : Alger veut renforcer la sécurité

              Écrit par Khalid Ibrahim Khaled
              Mardi, 02 Mars 2010

              D’après des informations fiables parvenues à « Polisario confidentiel », l’Algérie aurait remis un mémorandum à la MINURSO et au HCR demandant à ce que leurs personnels déployés dans les camps de Tindouf « ne se déplacent plus seuls mais en groupe », stipulant que cette mesure concerne « plus particulièrement les femmes seules devant se déplacer de nuit ». Sans faire une référence explicite à l’affaire de viol et de brutalités exercées à l’encontre de Rahmouna Dahousse, l’Algérie, par la voix du responsable des relations avec la MINURSO et de sa représentation permanente auprès des Nations Unies, vient de reconnaître que la sécurité des fonctionnaires internationaux à Tindouf n’est plus assurée. Ces « recommandations » du pouvoir algérien correspondent également au souci de tenter d’endiguer la criminalité galopante au sein des camps, et de réduire le risque d’image, au cas où un autre fonctionnaire International venait à être victime de brutalités. S’exprimant sous couvert d’anonymat, un membre du ministère des affaires étrangères algérien laisse exploser sa colère : « Ce ne devrait pas être au Ministère de faire le travail qui est demandé à l’armée, nous on s’occupe de diplomatie, pas de sécurité ».

              En effet, au sein du département dirigé par Mourad Medelci, l’on est de plus en plus embarrassé par le manque de gestion sécuritaire des camps de Tindouf, ce qui créée des incidents quasi-quotidien avec la MINURSO, dont le ministère des affaires étrangères algérien doit ensuite assumer les conséquences auprès des instances internationales. De surcroit, la situation sécuritaire de l’Algérie en elle-même semble de plus en plus fébrile,ce qui n’est pas pour arranger les choses au sein des camps de Tindouf. Pour mémoire, jeudi dernier, le Directeur Général de la Sûreté Nationale algérienne Ali Tounsi a été assassiné par l’un de ses adjoints « pris d’une crise de démence », si cela ne ressemble pas à un communiqué soviétique…

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              • #8
                Effectivement, ca se complique de jour en jours dans la camps et telle une cocotte, ces camps vont finir par exploser à la face d'Alger.
                "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                • #9
                  le nombre des populations des camps ne dépasse pas les 30.000 personnes.
                  Et c'est un diplomate marocain qui le dit!!

                  Et pourquoi pas seulement 10 000, ou mieux encore, ils n'existent pas de réfugiés á Tindouf, seulement une poignée de Polizariens!

                  Non les amis, ces réfugié dont le nombre avoisine les 200 000, vs reste á travers la gorge et vs rappélle, chaque jour que Dieu fait en attandant une solution, que vs occupez leur territoire! Le Monde veut en finir avec cette dernière colonie, et vs continuez avec la politique de l'autruche! cette situation arrange la cause des sahraouis, et en même temps, elle exerce une pression sur l'administrateur de ces territoirs!

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                  • #10
                    Non les amis, ces réfugié dont le nombre avoisine les 200 000
                    oui,c'est l'histoire de 3 enfants par femme par an !!!!!!!!


                    laissez HCR faire son travaille alors!

                    Commentaire


                    • #11
                      oui,c'est l'histoire de 3 enfants par femme par an !!!!!!!!
                      C'est encore rien par rapport à la moyenne de la fécondation des familles dans les camps de réfugiés comme parmi les familles palestiniennes au Liban par ex.!!

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                      • #12
                        oui,c'est l'histoire de 3 enfants par femme par an !!!!!!!!
                        est-ce possible a tindeuf?
                        je parlais de ca
                        Polisario : Trois naissances par femme par an..Souvent présenté -à tort- comme un mouvement révolutionnaire, le Front Polisario cache en réalité une structure beaucoup plus ténébreuse, avec des ramifications complexes qui s’étendent à travers un certain nombre de réseaux issus d’anciens activistes marxistes-léninistes des années 60. Trouvant des relais naturels dans les rares partis communistes qui existent encore en Europe, le Front Polisario est passé, en 32 ans, d’une économie de subsistance à une économie de rente. Plusieurs facteurs viennent expliquer cette situation.
                        En premier lieu, les graves difficultés financières que l’Algérie a connue lors des années 80 a considérablement réduit les subsides versés aux dirigeants du Front, qui ont alors cherché des moyens de diversifier leurs sources de revenus. Ajouté à cela, la diminution des aides cubaines au début des années 90 a rendu impérieuse la nécessité de se créer des « rentes » pérennes. C’est ainsi que les dirigeants du Front ont commencé à systématiquement augmenter le nombre de séquestrés au sein des camps, et ce afin de recevoir une aide humanitaire plus substantielle. Ainsi, les chiffres deviennent fous dès 1991, et les dirigeants du Front Polisario ne se donnent même plus la peine de se concerter, ce qui donne des résultats…étonnants.
                        Tel représentant du Front annoncera 140 000, un autre 200 000, puis 70 000, bref, la cacophonie est de mise. Cependant, cette inflation galopante, qui porterait le nombre d’enfants mis au monde par an et par femme à 4, soit trois gestations annuelles, commence à alarmer les représentants d’ONGS présentes sur place. En 1999, ces dernières demandent ainsi à pouvoir circuler librement au sein des camps, afin d’effectuer un recensement approximatif des populations. Cette demande restera lettre morte, jusqu’à aujourd’hui.
                        Dernière modification par Nourman, 04 mars 2010, 12h02.

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                        • #13
                          Le responsable de l’exode de sahraouis veut porter maintenant la responsabilité au pays d’accueil ! Les réfugiés sahraouis ont fuit vers Tindouf, à cause de la guerre qui opposait le Front Polisario aux forces marocaines pour le contrôle de l’ancienne colonie espagnole. Depuis leur établissement à Tindouf, et en attendant une solution définitive à leur problème, les camps de réfugiés ont toujours étaient gérés par des organismes internationaux comme l’UNHCR ou ECHO.
                          "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                          • #14
                            une chose, jamais vue des camps de réfugier militarisé; on y trouve des réfugier armé avec quelque tank et autre arme.
                            drôle de camp , il est plutot camp militaire.

                            comme c marrant quand on parle de neutralité algérienne

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                            • #15
                              Bof !

                              Blablablater sur les responsabilités d'Alger sur Les refugiés de Tindouf quand on est responsable de leur situation est botter en touche.

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