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L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

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  • L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

    L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

    03 Mars, 2010

    Le Matin DZ

    Le président Bouteflika vient de recevoir le premier rapport établi dans le cadre de la commission d'enquête sur ce qui s’appelle maintenant l’ affaire du général Saidi Fodil, a-t-on appris de source proche de la présidence.
    Le rapport met en cause les hauts responsables du DRS.

    Pour rappel, le président avait décidé récemment de mettre en place cette «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi.
    Le but serait de connaître le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée.

    Le général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, fut victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996.

    Ce premier rapport a été établi par deux magistrats, dont l’un de la direction de la justice militaire, à destination des services présidentiels et dans lequel figurent deux témoignages d'une très grande importance. Le premier est celui d'un ex agent du DRS, franco-algérien, résidant à Qatar depuis quelques années, et qui prétend avoir fait partie d'une unité secrète au sein des services de renseignements algériens, cette même unité qui aurait été impliquée dans l'affaire Boudiaf, Saidi, et d'autres affaires du même calibre dans les années 1990. Le second témoignage est celui d'un très haut gradé du ministère de la Défense nationale à la retraite est dont le témoignage aurait confirmé effectivement l'existence de cet organisme.
    Dans sa déposition l'ex agent du DRS aurait désigné le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Tawfik) chef du Département du renseignement et de la sécurité, et l'ancien patron du contre espionnage le général Smain Lamari comme les responsables hiérarchiques de cette fameuse unité qui regrouperait, selon lui, entre 250 jusqu'à 300 agents triés sur le volet, des agents formés aux techniques de renseignements et d'interventions les plus pointues.
    Le témoin à confirmé lors de son audition par les deux magistrats la participation de cette unité à l'opération de planification et d'exécution qui se solda par la mort de l'ancien chef de la DDSE (direction de la documentation et de la sécurité extérieure).

    L'ex agent du DRS aurait identifié le général Tartag Bachir du (DRS) alors colonel a l’époque, comme étant le chef du bras armé de cet organisme secret. D’autres noms d'agents opérationnels des renseignements militaires ayants servi sous les ordres du général Tertag sont venus compléter la liste des mis en causes dans l’affaire du général Saidi dont Mohamed Alili, Louenes Sadki , Houari Benhamou dit (le fixe) appartenant tous a la DCSA (direction centrale de la sécurité de l'armée), les désignant comme étant des chefs de groupes opérationnels au sein de l'unité en question.

    Dans la même déposition l’ancien agent des services aurait validé la première liste établie par la commission d’enquête, et qui engageait la responsabilité des agents du contre espionnage impliqués dans cette affaire. Dans cette liste, on trouve les noms d'agents opérationnels dont certains ont reconnu avoir été dans les années 90 a plusieurs reprises en contact avec les agents chefs de réseaux de cette unité.

    Une liste de plus d’une cinquantaine de nouveaux agents appartenant a cette unité devrait être mise a jour dit-il dans quelque temps.
    Le second témoignage est celui d’un haut gradé de l’armée à la retraite proche de la sphère présidentielle, et qui dans sa déposition a incriminé une branche des services secrets (DRS) dans ce qu’il a appelé la création d’un Etat au sein de l’Etat.

    L’officier supérieur aurait dit-on sollicité le témoignage de l’ancien chef d'état-major de l’armée, le général Khaled Nezzar.

    Le chef des services secrets algériens a immédiatement réagi.

    Quatre officiers du DRS se sont déplacés hier lundi au siège de la Présidence où ils ont rencontré le premier responsable des services de renseignements auprés du cabinet presidentiel de Bouteflika le général Nadjib, en présense de Said Bouteflika et quelques fonctinnaires de la présidence. Ils ont demandé à interroger dans leur locaux sis au centre principal operationnel (Antar) sis à Ben-Aknoun l'ex agent du DRS franco-algerien installé au Quatar et qui à déposé auprés du procureur militaire et civil sur l'affaire Saidi . Said Bouteflika a fait comprendre à la deléguation du DRS que la Présidence tient à protéger le dit agent durant toute la procédure.

    Un rendez vous est prévu demain jeudi entre les representants des deux camps .

    L'affaire prend une trés serieuse tournure, un bras de fer entre le DRS et la Présidence.

    A.F.

  • #2
    Un rendez vous est prévu demain jeudi entre les representants des deux camps .
    C'est réglement de compte à OK corral on dirait !!

    En tous cas, c'est pathétique car, comme ils l'ont toujours fait, ils passent leur temps à se faire des croche-pieds au lieu de travailler pour le bien du pays ........ sauf que cette fois c'est au vu et au su de tout le monde.

    Il y a vraiment de quoi se demander ce qu'on a bien pu faire au bon dieu pour avoir eu droit à de tels fumiers en guise de "dirigeants".
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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    • #3
      ayoub7 toujours entrain de pêcher les articles qui nuisent à l’Algérie.

      Le Général Fodil est décédé suite à un accident de la route en venant des environs de Ghardaïa sur la route d’Ouargla. Pour l’article du matin c’est de la désinformation sans preuves.
      Dernière modification par icosium, 05 mars 2010, 00h25.
      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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      • #4
        Un Article de Matin DZ!!!!Tu veux dire du Matin.ma? Un journaliste qui signe son article avec ses initiales...Il honte de faire mentionner son nom marocain sur un chiffon qu'il a lui même pondu!!!
        Pathétique!!! La bassesse des journalistes marocains me donnent une envie de gerber.

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        • #5
          Tjrs à vouloir incruster le marocain, en effet, ça donne envie de gerber!

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          • #6
            le général Tartag Bachir du (DRS)
            ça existe des noms comme ça??

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            • #7
              Concernant l'article : aucun commentaire ! c'est de la desinformation pure !

              ça existe des noms comme ça??
              bien sur que ca existe . C'est des noms prédéstinés ! et il y'en a beaucoup .
              Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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              • #8
                Le premier est celui d'un ex agent du DRS, franco-algérien, résidant à Qatar depuis quelques années, et qui prétend avoir fait partie d'une unité secrète au sein des services de renseignements algériens, cette même unité qui aurait été impliquée dans l'affaire Boudiaf, Saidi, et d'autres affaires du même calibre dans les années 1990.
                L'existence de cette unité spéciale a été confirmé par beaucoup d'agents déserteurs. A voir le professionalisme avec lequel certains assassinats ont été commis, on ne peut que penser à l'existence d'une telle unité spéciale utilisant les grands moyens de l'Etat.

                La présidence a déclenché une enquête sur les agissements criminels de cette unité et le DRS a répondu par l'ouverture des dossiers noirs de la corruption impliquant les proches de Bouteflika. Les deux enquêtes se neutraliseront car personne n'osera y aller plus loin au risque de se tirer une balle dans les pieds.
                si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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                • #9
                  si la presidence persiste pour aller jusqu au bout le drs va passer aux choses serieuses et sa sera un carnage et un grand bain de sang qui va emporter des civil des militaire et aussi beaucop de gendarmes histoires de calmer les tendances malveillantes et rebelles des politiciens pas tres conscient de l enracinement et la puissance du drs en algerie vrai tenant du pouvoir depuis le fameux malg et sm etttt pour en finir drs
                  Dernière modification par amoun, 05 mars 2010, 11h02.

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                  • #10
                    alien,

                    Connais-tu au moins le sens du verbe incruster?
                    C'est très révélateur ne tout cas!!!

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                    • #11
                      A priori aucun dossier judiciaire crédible n'est disponible pour élucider les ciconstances de ce drame. Cela dit si cette info est elle même crédible, c'est tout a fait légitime de relancer l'enquête voire même de relancer les autres enquêtes :
                      -Boudiaf
                      -Kasdi Merbah
                      -Abdelhak Benhamouda
                      -Abdelkader Hachani
                      -Maatoub Lounes
                      -Etc pour ne citer que les cas le plus médiatisés.

                      On notera au passage que les familles de chacune de ces victimes accusent ouvertement le pouvoir non pas d'autres criminels potentiels, si on ajoute à cela le récent assasinat de Tounsi dont la famille à réagit pratiquement en temps réel suite aux déclarations surprenantes de zerhouni, il s'agit donc de donner des réponses crédibles d'abord à chaque famille puis à l'opnion publique qui même si elle demeure indifférente à première vue néaoumoins avide à connaître la vérité.

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                      • #12
                        des scandale il y en a partout dans le monde ,en algerie ca se sait ,car on est libre de parler ,rejouissez vous algeriens de cette liberté de parole,car d'autre sont baillonné et comdanné a dire du bien ,meme sur ce qui les bafoue et les humilie a longueurs de journées
                        Dernière modification par ksar, 05 mars 2010, 19h02.

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                        • #13
                          L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

                          03 Mars, 2010

                          Le Matin DZ

                          ayoub bien vu ton inpunité sur le forum me stupefait de jour en jour

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                          • #14
                            De la pure desinformation qui vise a semer le doute dans le role crucial que joue la DRS dans la lutte contre le terrorisme et la corruption...
                            ces propos makhzenites qui convergent avec ceux des agents du Mossad prouvent encore une fois que l'ANP est dans le bon sens,et que la DRS a frappé la ou il fait mal.
                            عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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                            • #15
                              Avec un scenario marocain!
                              Qu'est ce que le Maroc a à faire dans cette histoire ? Vous donnez trop d'importance à ce pays. On lui montre la lune, il regarde son doigt.
                              si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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