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Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, qui devait répondre aux questions orales des députés, hier à l’Assemblée populaire nationale, n’a pas jugé utile de se déplacer à l’hémicycle.
Attendu de pied ferme par les journalistes, Zerhouni a pris à contre-pied tout le monde en déléguant son ministre chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, évitant ainsi les « embarrassantes » questions liées à la polémique autour de l’assassinat de Ali Tounsi.
Le ministre de l’Intérieur qui se trouve au centre d’une polémique suite aux « mises au point » faites par la famille de Ali Tounsi au sujet de l’assassinat du DGSN, a préféré de ne pas répondre à l’appel des députés. Lui qui avait déclaré, il y a trois jours, que l’assassinat de Tounsi est « une affaire personnelle entre la victime et l’assassin » et « que c’est un assassinat sans témoin », a été vite contredit par la famille du défunt qui a contesté sa version des faits.
Dans un communiqué rendu public avant-hier, la famille de Ali Tounsi a clairement signifié sa réprobation en faisant savoir que Tounsi « n’avait aucun problème avec son assassin ni d’ailleurs avec quiconque », tout en soulignant que « le défunt a été assassiné froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau ».
Et pour enfoncer davantage le ministre de l’Intérieur, la famille a jugé « infondées » les informations selon lesquelles « le crime a été sans témoin ». Une mise au point, à laquelle personne ne s’attendait y compris Yazid Zerhouni, qui va sans doute relancer « la polémique » sur l’assassinat du DGSN survenu le 26 février passé.
Zerhouni, qui est habitué aux déclarations les plus controversées, a choisi de ne pas descendre à l’APN échappant ainsi au harcèlement des journalistes. Il est vrai que les déclarations du ministre de l’Intérieur ont semé la confusion alors que l’enquête suit son cours.
Certains commentateurs ont estimé qu’« il n’avait pas à faire de déclarations ou à s’exprimer sur une affaire dans laquelle seule les enquêteurs sont habilités à se prononcer et à élucider les circonstances de l’assassinat du DGSN ». Mais d’autres pensent que le ministre de l’Intérieur sait pertinemment pourquoi il fait ce genre de déclarations.
Hier à l’APN, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a tenté de désamorcer la polémique. Il a déclaré aux journalistes que « le ministre de l’Intérieur a eu une réponse, il a une responsabilité sur toutes les structures qui dépendent de son ministère. Le DGSN a rempli ses missions avec courage et rigueur et il est mort victime du devoir. C’est tout ce que j’ai à dire ».
Par Hacen Ouali, El Watan
Attendu de pied ferme par les journalistes, Zerhouni a pris à contre-pied tout le monde en déléguant son ministre chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, évitant ainsi les « embarrassantes » questions liées à la polémique autour de l’assassinat de Ali Tounsi.
Le ministre de l’Intérieur qui se trouve au centre d’une polémique suite aux « mises au point » faites par la famille de Ali Tounsi au sujet de l’assassinat du DGSN, a préféré de ne pas répondre à l’appel des députés. Lui qui avait déclaré, il y a trois jours, que l’assassinat de Tounsi est « une affaire personnelle entre la victime et l’assassin » et « que c’est un assassinat sans témoin », a été vite contredit par la famille du défunt qui a contesté sa version des faits.
Dans un communiqué rendu public avant-hier, la famille de Ali Tounsi a clairement signifié sa réprobation en faisant savoir que Tounsi « n’avait aucun problème avec son assassin ni d’ailleurs avec quiconque », tout en soulignant que « le défunt a été assassiné froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau ».
Et pour enfoncer davantage le ministre de l’Intérieur, la famille a jugé « infondées » les informations selon lesquelles « le crime a été sans témoin ». Une mise au point, à laquelle personne ne s’attendait y compris Yazid Zerhouni, qui va sans doute relancer « la polémique » sur l’assassinat du DGSN survenu le 26 février passé.
Zerhouni, qui est habitué aux déclarations les plus controversées, a choisi de ne pas descendre à l’APN échappant ainsi au harcèlement des journalistes. Il est vrai que les déclarations du ministre de l’Intérieur ont semé la confusion alors que l’enquête suit son cours.
Certains commentateurs ont estimé qu’« il n’avait pas à faire de déclarations ou à s’exprimer sur une affaire dans laquelle seule les enquêteurs sont habilités à se prononcer et à élucider les circonstances de l’assassinat du DGSN ». Mais d’autres pensent que le ministre de l’Intérieur sait pertinemment pourquoi il fait ce genre de déclarations.
Hier à l’APN, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a tenté de désamorcer la polémique. Il a déclaré aux journalistes que « le ministre de l’Intérieur a eu une réponse, il a une responsabilité sur toutes les structures qui dépendent de son ministère. Le DGSN a rempli ses missions avec courage et rigueur et il est mort victime du devoir. C’est tout ce que j’ai à dire ».
Par Hacen Ouali, El Watan
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