La capitale a bénéficié pour son programme de développement de plus de 1 000 milliards de dinars destinés aux projets structurants et de proximité. Une œuvre colossale qui permettra à l’horizon 2015-2020 de parler d’Alger métropole dans le bassin méditerranéen.
L’immense chantier à ciel ouvert qu’est devenue la wilaya d’Alger ces dernières années suscite pour une catégorie de citoyens, les pessimistes s’entend, la colère et le mécontentement. Cela se comprend en partie si l’on considère les désagréments que toute sorte de travaux génèrent. Les plus optimistes vivent cela avec philosophie en pensant qu’il y a une fin à tout. Mais à y voir de près, les choses semblent normales et augurent au contraire des horizons meilleurs. C’est du moins ce que nous retenons de la visite sur terrain que nous avons effectuée les 2 et 3 mars avec une délégation d’élus de l’APW d’Alger, conduite par le président nouvellement installé de cette instance, Djamel Madi, et du SG de la wilaya, Oulad Salah Zitouni. Le premier point de la visite concerne l’étude et la réalisation du plus grand collecteur du centre de la capitale à savoir le collecteur Pointe-Pescade 4e tranche.
À l’occasion, le directeur des ressources en eau a rappelé que le taux de raccordement en AEP est de 97% et que le budget sectoriel de la wilaya pour assurer l’alimentation et la maintenance du réseau est de plus de 36 milliards de dinars. Direction Frais-Vallon, dans la commune de Oued Koriche où la délégation s’informe de l’état d’avancement de la réalisation de la télécabine devant assurer la desserte entre cette localité et les hauteurs de Bouzaréah sur une longueur totale de près de 3 000 mètres avec un dénivelé dépassant les 300 mètres. La télécabine sera dotée de 57 cabines de 15 places avec une cadence de transport de 2 400 personnes/h. Les usagers, suspendus dans les airs, pourront en l’espace d’une dizaine de minutes s’offrir un voyage avec vue panoramique imprenable. La réalisation de ce projet est confiée à la société suisse Garaventa alors que les CES sont à la charge d’une société chinoise Bing Kun.
Enseignement supérieur : la part du lion
La Direction des équipements publics travaille sur plusieurs fronts. De l’école primaire aux ensembles universitaires en passant par les lycées et les CFPA. À Châteauneuf, la structure de la faculté de médecine de 10 000 places prend de plus en plus forme. Les infrastructures devant abriter respectivement les étudiants en médecine, chirurgie-dentaire et l’administration sont à 98% achevées. La bibliothèque est à 90%. Seul le bloc pharmacie est, pour des raisons liées à la nature du sol ayant nécessité une plus grande intervention, est à 45%. De ce fait, les travaux ont atteint un taux global de 69%. La livraison de la faculté de médecine est prévue pour la rentrée 2011. Le coût du marché confié au groupe Cosider est de plus de 5 milliards de dinars. Dans le quartier Saïd-Hamdine (Bir-Mourad-Raïs), l’attention est retenue par un ensemble de bâtiments dont les façades promettent une grande beauté architecturale. Il s’agit de la future faculté de droit dans ses trois formes d’enseignement : législatif, judiciaire, exécutif. Après la levée de certaines contraintes posées par le groupe turc USU/Aslan, en charge de la réalisation de cette faculté de 10 000 places pédagogiques, le SG de la wilaya a insisté auprès du DG de ce même groupe pour la livraison de l’ouvrage en septembre 2010. À noter que les projets livrés durant l’année écoulée concernent quatre opérations à savoir : la faculté de communication et d’information de 2 000 places (Hydra), l’Institut supérieur du commerce de 1 000 places (Hydra), l’extension de l’École d’architecture, Epau, de 500 places et la résidence universitaire de 4 000 lits à Ouled-Fayet. Pour les projets en cours, nous retenons le pôle universitaire de Sidi-Abdallah, le centre des langues de Bab-Ezzouar, le centre des archives de l’USTHB, la bibliothèque centrale de l’ENS (Kouba) et le restaurant central de la faculté de communication et de l’information de Hydra. À l’USTHB de Bab-Ezzouar, la délégation a été conviée à visiter la maison de la science d’une capacité de 500 places. Le bâtiment compte un étage consacré aux sociétés savantes, un étage aux relations extérieures et recherche. Le Pr Bouhadef a expliqué que cet espace sera fonctionnel dès la prochaine rentrée universitaire. Le coût du projet est de 170 millions de dinars. Deux autres projets sont en cours, l’espace Internet dédié aux étudiants avec vidéoconférence, administration, campus numérique et locaux techniques, et un ensemble de laboratoires de 2 000 places. Les taux d’avancement des travaux sont respectivement de 60% et 20%. Les enveloppes allouées sont de 160 millions et 400 millions de dinars. Quant au lycée international de Kouba, dont la réalisation est confiée à la société étatique chinoise CSCEC, la cadence de travail semble soutenue après un flottement dont on renvoie les raisons à la nature du terrain, mais aussi aux expropriations des indus occupants. Il faut savoir que le futur établissement dont le taux d’avancement des travaux est de l’ordre de 45% aura une capacité de 1 960 places pédagogiques dont 360 pour le primaire, 600 pour le moyen et
1 000 pour le secondaire. Il sera doté également d’un internat de 376 lits, d’un réfectoire de 750 places, de 8 logements d’astreinte et même d’une crèche de 40 places.
Le coût du projet est de un milliard et 149 millions de dinars. Là aussi, le SG a insisté pour que ce lycée soit livré à la prochaine rentrée scolaire. Pour ce qui est du programme inscrit pour l’année en cours, la wilaya a inscrit sept opérations suivantes : étude pour la réalisation de 2 000 places pédagogiques au profit de l’USTHB, 1 000 places pour l’université d’Alger, la réalisation d’un restaurant de 800 places au site d’El-Harrach, un bloc de structures pédagogiques complémentaires en sciences de la mer ; un bloc administratif pour l’ENP, un centre de calcul et de téléenseignement à l’INA, une école normale supérieure en lettres et sciences humaines d’une capacité de 2 000 places. Les infrastructures sportives ne sont pas du reste dans cette sortie des élus de la capitale. Deux stades omnisports avec gazon naturel à Douéra et Baraki de 40 000 places chacun et dont les travaux, quelque peu perturbés par la nature du sol et les intempéries, ont enfin démarré. Ces deux stades seront conçus selon les normes internationales comprenant toutes les commodités comme le parking et les commerces. Le SG a réitéré à l’occasion les instructions du wali, Mohamed Kebir Addou, aux communes pour que tous les stades réalisés soient dotés d’éclairage et de gazon synthétique. De même que les responsables locaux sont tenus d’ouvrir les portes des infrastructures sportives à tous les jeunes sans exception.
L’immense chantier à ciel ouvert qu’est devenue la wilaya d’Alger ces dernières années suscite pour une catégorie de citoyens, les pessimistes s’entend, la colère et le mécontentement. Cela se comprend en partie si l’on considère les désagréments que toute sorte de travaux génèrent. Les plus optimistes vivent cela avec philosophie en pensant qu’il y a une fin à tout. Mais à y voir de près, les choses semblent normales et augurent au contraire des horizons meilleurs. C’est du moins ce que nous retenons de la visite sur terrain que nous avons effectuée les 2 et 3 mars avec une délégation d’élus de l’APW d’Alger, conduite par le président nouvellement installé de cette instance, Djamel Madi, et du SG de la wilaya, Oulad Salah Zitouni. Le premier point de la visite concerne l’étude et la réalisation du plus grand collecteur du centre de la capitale à savoir le collecteur Pointe-Pescade 4e tranche.
À l’occasion, le directeur des ressources en eau a rappelé que le taux de raccordement en AEP est de 97% et que le budget sectoriel de la wilaya pour assurer l’alimentation et la maintenance du réseau est de plus de 36 milliards de dinars. Direction Frais-Vallon, dans la commune de Oued Koriche où la délégation s’informe de l’état d’avancement de la réalisation de la télécabine devant assurer la desserte entre cette localité et les hauteurs de Bouzaréah sur une longueur totale de près de 3 000 mètres avec un dénivelé dépassant les 300 mètres. La télécabine sera dotée de 57 cabines de 15 places avec une cadence de transport de 2 400 personnes/h. Les usagers, suspendus dans les airs, pourront en l’espace d’une dizaine de minutes s’offrir un voyage avec vue panoramique imprenable. La réalisation de ce projet est confiée à la société suisse Garaventa alors que les CES sont à la charge d’une société chinoise Bing Kun.
Enseignement supérieur : la part du lion
La Direction des équipements publics travaille sur plusieurs fronts. De l’école primaire aux ensembles universitaires en passant par les lycées et les CFPA. À Châteauneuf, la structure de la faculté de médecine de 10 000 places prend de plus en plus forme. Les infrastructures devant abriter respectivement les étudiants en médecine, chirurgie-dentaire et l’administration sont à 98% achevées. La bibliothèque est à 90%. Seul le bloc pharmacie est, pour des raisons liées à la nature du sol ayant nécessité une plus grande intervention, est à 45%. De ce fait, les travaux ont atteint un taux global de 69%. La livraison de la faculté de médecine est prévue pour la rentrée 2011. Le coût du marché confié au groupe Cosider est de plus de 5 milliards de dinars. Dans le quartier Saïd-Hamdine (Bir-Mourad-Raïs), l’attention est retenue par un ensemble de bâtiments dont les façades promettent une grande beauté architecturale. Il s’agit de la future faculté de droit dans ses trois formes d’enseignement : législatif, judiciaire, exécutif. Après la levée de certaines contraintes posées par le groupe turc USU/Aslan, en charge de la réalisation de cette faculté de 10 000 places pédagogiques, le SG de la wilaya a insisté auprès du DG de ce même groupe pour la livraison de l’ouvrage en septembre 2010. À noter que les projets livrés durant l’année écoulée concernent quatre opérations à savoir : la faculté de communication et d’information de 2 000 places (Hydra), l’Institut supérieur du commerce de 1 000 places (Hydra), l’extension de l’École d’architecture, Epau, de 500 places et la résidence universitaire de 4 000 lits à Ouled-Fayet. Pour les projets en cours, nous retenons le pôle universitaire de Sidi-Abdallah, le centre des langues de Bab-Ezzouar, le centre des archives de l’USTHB, la bibliothèque centrale de l’ENS (Kouba) et le restaurant central de la faculté de communication et de l’information de Hydra. À l’USTHB de Bab-Ezzouar, la délégation a été conviée à visiter la maison de la science d’une capacité de 500 places. Le bâtiment compte un étage consacré aux sociétés savantes, un étage aux relations extérieures et recherche. Le Pr Bouhadef a expliqué que cet espace sera fonctionnel dès la prochaine rentrée universitaire. Le coût du projet est de 170 millions de dinars. Deux autres projets sont en cours, l’espace Internet dédié aux étudiants avec vidéoconférence, administration, campus numérique et locaux techniques, et un ensemble de laboratoires de 2 000 places. Les taux d’avancement des travaux sont respectivement de 60% et 20%. Les enveloppes allouées sont de 160 millions et 400 millions de dinars. Quant au lycée international de Kouba, dont la réalisation est confiée à la société étatique chinoise CSCEC, la cadence de travail semble soutenue après un flottement dont on renvoie les raisons à la nature du terrain, mais aussi aux expropriations des indus occupants. Il faut savoir que le futur établissement dont le taux d’avancement des travaux est de l’ordre de 45% aura une capacité de 1 960 places pédagogiques dont 360 pour le primaire, 600 pour le moyen et
1 000 pour le secondaire. Il sera doté également d’un internat de 376 lits, d’un réfectoire de 750 places, de 8 logements d’astreinte et même d’une crèche de 40 places.
Le coût du projet est de un milliard et 149 millions de dinars. Là aussi, le SG a insisté pour que ce lycée soit livré à la prochaine rentrée scolaire. Pour ce qui est du programme inscrit pour l’année en cours, la wilaya a inscrit sept opérations suivantes : étude pour la réalisation de 2 000 places pédagogiques au profit de l’USTHB, 1 000 places pour l’université d’Alger, la réalisation d’un restaurant de 800 places au site d’El-Harrach, un bloc de structures pédagogiques complémentaires en sciences de la mer ; un bloc administratif pour l’ENP, un centre de calcul et de téléenseignement à l’INA, une école normale supérieure en lettres et sciences humaines d’une capacité de 2 000 places. Les infrastructures sportives ne sont pas du reste dans cette sortie des élus de la capitale. Deux stades omnisports avec gazon naturel à Douéra et Baraki de 40 000 places chacun et dont les travaux, quelque peu perturbés par la nature du sol et les intempéries, ont enfin démarré. Ces deux stades seront conçus selon les normes internationales comprenant toutes les commodités comme le parking et les commerces. Le SG a réitéré à l’occasion les instructions du wali, Mohamed Kebir Addou, aux communes pour que tous les stades réalisés soient dotés d’éclairage et de gazon synthétique. De même que les responsables locaux sont tenus d’ouvrir les portes des infrastructures sportives à tous les jeunes sans exception.
Commentaire