Copie : A M. Ban Ki moon, Secrétaire Général de l’ONU
Aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU
Aux membres de l’Union Européenne
A l’Union Africaine
Au gouvernement Algérien
Le 05/06/2008, notre Mouvement vous a adressé une demande officielle d’un statut d’autonomie régionale pour la Kabylie, avec copie aux instances internationales.
Plus de vingt (20) mois plus tard, n’ayant reçu nulle réponse de votre part, nous vous envoyons ce nouveau courrier pour vous signaler l’urgence qu’il y a à satisfaire cette légitime revendication.
Le M.A.K. estime qu’au nom de la raison et du bon sens, il lui faut une réponse autre que le mépris, le silence et la répression qui jusqu’ici ont caractérisé votre attitude.
A la veille du 30è anniversaire du Printemps d’avril 80 et du 9è anniversaire du « Printemps noir » d’avril 2001, la Kabylie est en droit d’espérer sa reconnaissance officielle et définitive par l’État algérien.
Cela couronnera tant de décennies d’épreuves que, vous et vos devanciers, lui avez infligées souvent de manière cruelle et sanglante depuis 1962. Cette reconnaissance sera aussi la plus belle manière de rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui sont tombés pour la liberté de la Kabylie, à toutes celles et à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour elle.
Ainsi, en a-t-il été avec tant de générations de Kabyles.
- De Fadma N Summer (1857), à Chikh Amar (1956), Amirouche et Abderrahmane Oumira (1959) ;
- De Ameqran (Mokrani) et Chikh Aheddad (1871) à Abane Ramdane (1957) ;
- D’Amar Imache (1960) à Bessaoud Mohand Arav (2002) ;
- De Mbarek At Mangellat, Amar At Hammuda et Bennaï Ouali (1956) à Krim Belkacem (1971) ;
- De Mouloud Feraoun(1962) à Mouloud Mammeri (1989) ;
- De Said Mekbel (1994) à Matoub Lounès (1998) ;
- Des 400 hommes tués par l’ANP dans les rangs du FFS en 1963-65 aux 127 jeunes tués par la Gendarmerie algérienne en 2001-2003 ;
- Des intellectuels comme Tahar Djaout, Mahfoud Boucebci ou Smail Yefsah aux militants politiques comme Rachid Tigziri, Djaffer Ouahioune, Mbarek Mahiout ou Achour Belghezli (années 93-94)
- D’Ait Medri (1964) à Mohand Ouharoun (1996) et tant d’autres encore qui avaient moisi dans les prisons algériennes, qui y ont été humiliés, violentés, torturés par le régime algérien pour lequel le nom de Kabyle résonne toujours comme un ennemi…
Aujourd’hui, la Kabylie aspire au recouvrement de son propre droit à l’existence, droit reconnu par les lois internationales et dont la République Algérienne est, je le rappelle, signataire.
Aussi, devant l’opinion nationale et internationale, au nom du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (M.A.K), nous appelons à :
1 – La reconnaissance par l’État algérien, du peuple kabyle.
2 – l’application d’un statut de large autonomie pour la Kabylie.
Le 20 avril 2010 doit être le jour de la liberté du peuple kabyle.
Vive la Kabylie libre et autonome !
Vive l’Algérie plurielle
MAK
Bruxelles, le 25 février 2010.
Aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU
Aux membres de l’Union Européenne
A l’Union Africaine
Au gouvernement Algérien
Le 05/06/2008, notre Mouvement vous a adressé une demande officielle d’un statut d’autonomie régionale pour la Kabylie, avec copie aux instances internationales.
Plus de vingt (20) mois plus tard, n’ayant reçu nulle réponse de votre part, nous vous envoyons ce nouveau courrier pour vous signaler l’urgence qu’il y a à satisfaire cette légitime revendication.
Le M.A.K. estime qu’au nom de la raison et du bon sens, il lui faut une réponse autre que le mépris, le silence et la répression qui jusqu’ici ont caractérisé votre attitude.
A la veille du 30è anniversaire du Printemps d’avril 80 et du 9è anniversaire du « Printemps noir » d’avril 2001, la Kabylie est en droit d’espérer sa reconnaissance officielle et définitive par l’État algérien.
Cela couronnera tant de décennies d’épreuves que, vous et vos devanciers, lui avez infligées souvent de manière cruelle et sanglante depuis 1962. Cette reconnaissance sera aussi la plus belle manière de rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui sont tombés pour la liberté de la Kabylie, à toutes celles et à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour elle.
Ainsi, en a-t-il été avec tant de générations de Kabyles.
- De Fadma N Summer (1857), à Chikh Amar (1956), Amirouche et Abderrahmane Oumira (1959) ;
- De Ameqran (Mokrani) et Chikh Aheddad (1871) à Abane Ramdane (1957) ;
- D’Amar Imache (1960) à Bessaoud Mohand Arav (2002) ;
- De Mbarek At Mangellat, Amar At Hammuda et Bennaï Ouali (1956) à Krim Belkacem (1971) ;
- De Mouloud Feraoun(1962) à Mouloud Mammeri (1989) ;
- De Said Mekbel (1994) à Matoub Lounès (1998) ;
- Des 400 hommes tués par l’ANP dans les rangs du FFS en 1963-65 aux 127 jeunes tués par la Gendarmerie algérienne en 2001-2003 ;
- Des intellectuels comme Tahar Djaout, Mahfoud Boucebci ou Smail Yefsah aux militants politiques comme Rachid Tigziri, Djaffer Ouahioune, Mbarek Mahiout ou Achour Belghezli (années 93-94)
- D’Ait Medri (1964) à Mohand Ouharoun (1996) et tant d’autres encore qui avaient moisi dans les prisons algériennes, qui y ont été humiliés, violentés, torturés par le régime algérien pour lequel le nom de Kabyle résonne toujours comme un ennemi…
Aujourd’hui, la Kabylie aspire au recouvrement de son propre droit à l’existence, droit reconnu par les lois internationales et dont la République Algérienne est, je le rappelle, signataire.
Aussi, devant l’opinion nationale et internationale, au nom du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (M.A.K), nous appelons à :
1 – La reconnaissance par l’État algérien, du peuple kabyle.
2 – l’application d’un statut de large autonomie pour la Kabylie.
Le 20 avril 2010 doit être le jour de la liberté du peuple kabyle.
Vive la Kabylie libre et autonome !
Vive l’Algérie plurielle
MAK
Bruxelles, le 25 février 2010.
Commentaire