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En Algérie, à partir d’aujourd’hui et durant une semaine, la femme revient sur le devant de la scène. Elle sera au centre de nombreuses activités initiées par des associations, l’APC et la direction de la culture de la wilaya de Béjaïa.
Un peu partout, la femme, active ou pas, sera à l’honneur des rencontres programmées dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme.
La panoplie de programmes témoigne d’une volonté réelle de sortir la femme de son ordinaire pour la placer sous les feux de la rampe.
Une semaine durant, la femme, ses conditions et ses aspirations, seront au centre de l’intérêt général. Obstinément engagée, la femme bougiote signe sa présence, marquant plus que jamais sa détermination à se prendre en charge pour s’octroyer une place de choix dans une société en pleine mutation. Le TRB et la Maison de la culture seront le théâtre des manifestations axées sur la savoir-faire féminin, aussi bien sur la plan artisanal, médiatique, littéraire, que politique.
Ce programme d’action s’annonce comme celui d’une halte pour faire le point sur la condition féminine dans la région, en particulier et dans le pays, en général. Quel que soit son statut, la femme, représentée par plusieurs associations féminines de la wilaya de Béjaïa, se rendra visible.
L’Association des femmes algériennes cadres (Afac), qui s’est toujours distinguée par des missions intimement liées à la sensibilisation des femmes sur leurs conditions socioprofessionnelles, ainsi que leur incitation à s’engager davantage dans le mouvement associatif, donc à s’impliquer beaucoup plus sur le plan politique, revient à la charge à travers un programme axé sur la femme active, la violence contre la femme et ce, en collaboration avec la direction de la culture de Béjaïa.
Cette dernière semble avoir mis les moyens pour permettre une expression féminine sur tous les plans. En témoignent ces expositions à l’ordre du jour sur les oeuvres d’art décoratives, les gâteaux et les habits traditionnels, les bijoux kabyles, la peinture et l’art pictural et les ateliers vivants (poterie, coiffure et peinture sur verre).
Le rôle de la femme dans la cinéma en tant que réalisatrice et actrice se révélera à travers la projection du film Houria de Mohamed Yergui et L’Envers du miroir de Nadia Cherabi. Au TRB, il sera question d’une vente -dédicace du livre La Veuve de Bourouina Fatiha qui animera une conférence portant sur le thème «L’expérience dans l’écriture féminine». «Le rôle de la femme dans le développement de la société», «la femme dans les médias» et «Que devient la littérature féminine?» sont d’autres conférence qu’animeront respectivement Mmes Bourouina, Maâmeri et Benameur.
Dans la localité rurale, l’APC de Tinerbdar réédite l’expérience de l’année dernière en organisant toute une semaine d’activités qui changera l’ordinaire du quotidien des femmes villageoises. Il va de soi que la célébration de la Journée de la femme se fera également dans une ambiance de fête. De nombreux galas artistiques permettront, sans aucun doute, aux femmes de se défouler entre elles le temps d’un après-midi.
Arezki SLIMANI, L'expression
Un peu partout, la femme, active ou pas, sera à l’honneur des rencontres programmées dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme.
La panoplie de programmes témoigne d’une volonté réelle de sortir la femme de son ordinaire pour la placer sous les feux de la rampe.
Une semaine durant, la femme, ses conditions et ses aspirations, seront au centre de l’intérêt général. Obstinément engagée, la femme bougiote signe sa présence, marquant plus que jamais sa détermination à se prendre en charge pour s’octroyer une place de choix dans une société en pleine mutation. Le TRB et la Maison de la culture seront le théâtre des manifestations axées sur la savoir-faire féminin, aussi bien sur la plan artisanal, médiatique, littéraire, que politique.
Ce programme d’action s’annonce comme celui d’une halte pour faire le point sur la condition féminine dans la région, en particulier et dans le pays, en général. Quel que soit son statut, la femme, représentée par plusieurs associations féminines de la wilaya de Béjaïa, se rendra visible.
L’Association des femmes algériennes cadres (Afac), qui s’est toujours distinguée par des missions intimement liées à la sensibilisation des femmes sur leurs conditions socioprofessionnelles, ainsi que leur incitation à s’engager davantage dans le mouvement associatif, donc à s’impliquer beaucoup plus sur le plan politique, revient à la charge à travers un programme axé sur la femme active, la violence contre la femme et ce, en collaboration avec la direction de la culture de Béjaïa.
Cette dernière semble avoir mis les moyens pour permettre une expression féminine sur tous les plans. En témoignent ces expositions à l’ordre du jour sur les oeuvres d’art décoratives, les gâteaux et les habits traditionnels, les bijoux kabyles, la peinture et l’art pictural et les ateliers vivants (poterie, coiffure et peinture sur verre).
Le rôle de la femme dans la cinéma en tant que réalisatrice et actrice se révélera à travers la projection du film Houria de Mohamed Yergui et L’Envers du miroir de Nadia Cherabi. Au TRB, il sera question d’une vente -dédicace du livre La Veuve de Bourouina Fatiha qui animera une conférence portant sur le thème «L’expérience dans l’écriture féminine». «Le rôle de la femme dans le développement de la société», «la femme dans les médias» et «Que devient la littérature féminine?» sont d’autres conférence qu’animeront respectivement Mmes Bourouina, Maâmeri et Benameur.
Dans la localité rurale, l’APC de Tinerbdar réédite l’expérience de l’année dernière en organisant toute une semaine d’activités qui changera l’ordinaire du quotidien des femmes villageoises. Il va de soi que la célébration de la Journée de la femme se fera également dans une ambiance de fête. De nombreux galas artistiques permettront, sans aucun doute, aux femmes de se défouler entre elles le temps d’un après-midi.
Arezki SLIMANI, L'expression
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