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les trois joueurs algériens exclus lors de la rencontre Egypte-Algérie (4-0), Samir Halliche, Nadir Belhadj et Faouzi Chaouchi sont à présent fixés sur leur sort. La commission de discipline leur a infligé, respectivement, un, deux et trois matches de suspension.
L’information a été publiée vendredi soir sur le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF) qui, de son côté, « a décidé de faire appel de cette décision devant le jury d’appel de la CAF », indique le communiqué de la FAF.A présent que la sentence de la CAF est connue, il y a lieu de s’interroger sur ce qu’encourent les trois joueurs exclus par l’arbitre béninois Koffi Codjia. Il y a deux niveaux dans cette affaire. Le premier concerne Samir Halliche qui a écopé d’un match de suspension automatique pour cumul de cartons jaunes. Le match de suspension, il l’a purgé à l’occasion de la petite finale, Nigeria-Algérie (1-0). Le second niveau est un peu plus compliqué pour le joueur de Portsmouth (Angleterre) et pour celui de l’Entente de Sétif (ESS). Nadir Belhadj, renvoyé aux vestiaires pour « jeu dangereux » par un carton rouge, a déjà purgé la moitié de la peine, il n’a pas participé à la rencontre pour la 3e place à la CAN 2010, il lui reste donc un match à purger. Son camarade et keeper de l’équipe nationale, Faouzi Chaouchi, a pris deux cartons jaunes, et à l’instar de Samir Halliche, il a été prié par Koffi Codjia d’aller prendre sa douche avant le coup de sifflet final. Comme Nadir Belhadj, Faouzi Chaouchi n’était pas inscrit sur la feuille de match Nigeria-Algérie.
Au retour d’Angola, le compteur des deux joueurs, le gardien et l’arrière latéral gauche, indique un match purgé. Il reste au premier un match à solder et au second le double. Où et dans quelle compétition ils purgeront leur sanction ? Pour être fixé, il y a lieu de consulter les règlements de la FIFA et de la CAF. Les statuts de la FIFA et le code disciplinaire de la Confédération africaine de football ne laissent subsister aucun doute sur le (mauvais) sort qui leur est réservé. Voici ce qu’indique l’article 35 alinéa 3 de la FIFA : « Afin de garantir que les données saisies sont complètes, les confédérations sont tenues d’informer la FIFA de toute sanction prononcée dans le cadre de leurs compétitions qui sont susceptibles d’être reportées à une compétition de la FIFA (article 38. alinéa 2) ou qu’une compétition future de la confédération ».
Ce passage précise que toutes les confédérations doivent obligatoirement informer la FIFA en matière de sanction infligée (aux joueurs, dirigeants, entraîneurs). L’autre article mentionné dans le précédent (35) est encore plus explicite, puisque dans son chapitre « report des suspensions de match », alinéa 2-e- il précise : « Lorsqu’un joueur est suspendu dans une compétition des confédérations pour les équipes représentatives (c’est-à-dire, équipe nationale), il y a report (de la sanction) au prochain match officiel de l’équipe représentative dans le cadre d’une compétition organisée par la FIFA ». Cela signifie que Nadir Belhadj et Faouzi Chaouchi ne prendront pas part, respectivement, à un match (Algérie-Slovénie) et deux (Algérie-Slovénie et Algérie - Angleterre). Le code disciplinaire de la CAF abonde dans ce sens. Dans son article 114, chapitre 2 alinéa a, il indique : « Report (de la suspension) au prochain match officiel de l’équipe nationale ».
La FAF qui a annoncé qu’elle allait introduire un appel devant le jury d’appel de la CAF ne le fera peut-être pas. Si elle le fait, elle prend un risque de voir les peines de Belhadj et Chaouchi prendre un autre volume autrement plus pénalisant que celui qui leur est infligé en première instance. Le jury d’appel de la CAF peut, par exemple, demander à visionner la cassette du match Egypte-Algérie et revoir les conditions qui ont présidé à l’expulsion du gardien algérien, mais aussi revoir son comportement vis-à-vis de l’arbitre qui a passé sous silence cet épisode. Le sélectionneur national Rabah Saâdane doit donc prendre ses dispositions en fonction de cette nouvelle donne, à savoir se passer des services de Nadir Belhadj face à la Slovénie et Faouzi Chaouchi pour deux matches, contre la Slovénie et l’Angleterre.
Par Yazid Ouahib
el watan
L’information a été publiée vendredi soir sur le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF) qui, de son côté, « a décidé de faire appel de cette décision devant le jury d’appel de la CAF », indique le communiqué de la FAF.A présent que la sentence de la CAF est connue, il y a lieu de s’interroger sur ce qu’encourent les trois joueurs exclus par l’arbitre béninois Koffi Codjia. Il y a deux niveaux dans cette affaire. Le premier concerne Samir Halliche qui a écopé d’un match de suspension automatique pour cumul de cartons jaunes. Le match de suspension, il l’a purgé à l’occasion de la petite finale, Nigeria-Algérie (1-0). Le second niveau est un peu plus compliqué pour le joueur de Portsmouth (Angleterre) et pour celui de l’Entente de Sétif (ESS). Nadir Belhadj, renvoyé aux vestiaires pour « jeu dangereux » par un carton rouge, a déjà purgé la moitié de la peine, il n’a pas participé à la rencontre pour la 3e place à la CAN 2010, il lui reste donc un match à purger. Son camarade et keeper de l’équipe nationale, Faouzi Chaouchi, a pris deux cartons jaunes, et à l’instar de Samir Halliche, il a été prié par Koffi Codjia d’aller prendre sa douche avant le coup de sifflet final. Comme Nadir Belhadj, Faouzi Chaouchi n’était pas inscrit sur la feuille de match Nigeria-Algérie.
Au retour d’Angola, le compteur des deux joueurs, le gardien et l’arrière latéral gauche, indique un match purgé. Il reste au premier un match à solder et au second le double. Où et dans quelle compétition ils purgeront leur sanction ? Pour être fixé, il y a lieu de consulter les règlements de la FIFA et de la CAF. Les statuts de la FIFA et le code disciplinaire de la Confédération africaine de football ne laissent subsister aucun doute sur le (mauvais) sort qui leur est réservé. Voici ce qu’indique l’article 35 alinéa 3 de la FIFA : « Afin de garantir que les données saisies sont complètes, les confédérations sont tenues d’informer la FIFA de toute sanction prononcée dans le cadre de leurs compétitions qui sont susceptibles d’être reportées à une compétition de la FIFA (article 38. alinéa 2) ou qu’une compétition future de la confédération ».
Ce passage précise que toutes les confédérations doivent obligatoirement informer la FIFA en matière de sanction infligée (aux joueurs, dirigeants, entraîneurs). L’autre article mentionné dans le précédent (35) est encore plus explicite, puisque dans son chapitre « report des suspensions de match », alinéa 2-e- il précise : « Lorsqu’un joueur est suspendu dans une compétition des confédérations pour les équipes représentatives (c’est-à-dire, équipe nationale), il y a report (de la sanction) au prochain match officiel de l’équipe représentative dans le cadre d’une compétition organisée par la FIFA ». Cela signifie que Nadir Belhadj et Faouzi Chaouchi ne prendront pas part, respectivement, à un match (Algérie-Slovénie) et deux (Algérie-Slovénie et Algérie - Angleterre). Le code disciplinaire de la CAF abonde dans ce sens. Dans son article 114, chapitre 2 alinéa a, il indique : « Report (de la suspension) au prochain match officiel de l’équipe nationale ».
La FAF qui a annoncé qu’elle allait introduire un appel devant le jury d’appel de la CAF ne le fera peut-être pas. Si elle le fait, elle prend un risque de voir les peines de Belhadj et Chaouchi prendre un autre volume autrement plus pénalisant que celui qui leur est infligé en première instance. Le jury d’appel de la CAF peut, par exemple, demander à visionner la cassette du match Egypte-Algérie et revoir les conditions qui ont présidé à l’expulsion du gardien algérien, mais aussi revoir son comportement vis-à-vis de l’arbitre qui a passé sous silence cet épisode. Le sélectionneur national Rabah Saâdane doit donc prendre ses dispositions en fonction de cette nouvelle donne, à savoir se passer des services de Nadir Belhadj face à la Slovénie et Faouzi Chaouchi pour deux matches, contre la Slovénie et l’Angleterre.
Par Yazid Ouahib
el watan
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