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Jusqu’au-boutisme des enseignants

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    Editorial (Dimanche 07 Mars 2010)
    Jusqu’au-boutisme
    Par : Omar Ouali - Journal LIBERTE


    S’agissant de l’éducation, force est d’admettre que les pouvoirs publics ont fait un effort en revoyant à la hausse les salaires mais surtout le régime indemnitaire. Cette augmentation, sauf à être de mauvaise foi, est bel et bien réelle.

    C’est quasiment un truisme d’affirmer que le jusqu’au-boutisme, dans toute forme de lutte, à plus forte raison dans la revendication syndicale, est souvent contre-productif, parfois même suicidaire. Cette vérité, les syndicats de l’éducation et de la santé, qui sont au front de la contestation depuis des semaines, semblent l’ignorer allègrement. Sinon comment expliquer qu’ils persistent encore dans leur grève, alors que l’opinion publique, qui avait pourtant pris en sympathie leur mouvement au début, est en train de changer d’avis. Et c’est normal, car une telle situation, qui ne saurait trop durer sans des risques graves de dérapages, est en train de pénaliser qui finalement ? Les enfants du peuple, c'est-à-dire les élèves qui ne savent plus quoi faire de leurs jours, et les malades qui endurent des souffrances.

    S’agissant de l’éducation, force est d’admettre que les pouvoirs publics ont fait un effort en revoyant à la hausse les salaires, mais surtout le régime indemnitaire. Cette augmentation, sauf à être de mauvaise foi, est bel et bien réelle.


    On est bien d’accord qu’elles ne correspondent pas aux souhaits des enseignants, mais c’est la règle dans le syndicalisme : demander le maximum pour obtenir le minimum. Ces augmentations devraient inciter le Cnapest et l’Unpef à revoir leur copie en décidant de reprendre les cours. Une reprise plus qu’urgente aujourd’hui qui ne les empêche pas de maintenir la pression sur les deux autres dossiers des œuvres sociales et des maladies professionnelles.

    Il est vrai que pour les médecins de la santé publique, d’augmentations, il n’y a point à jour, malgré une grève qui dure depuis quasiment trois mois. Et la situation peut encore rester en l’état pendant d’autres semaines encore sans possibilité de changement. D’où pour leurs syndicats la nécessité de changer de démarche et de réfléchir à une autre forme de lutte moins pénalisante pour les plus vulnérables des citoyens.

    Car l’entêtement n’est pas fatalement synonyme de fermeté, encore moins d’efficacité pour faire aboutir des revendications, si légitimes soient-elles.


  • #2
    .
    Je n'arrive pas à croire que Liberté se soit aventuré avec un édito aussi ridicule. Les journalistes ne savent-ils pas que les récentes augmentations sont quasi fictives et obéissent à une multitudes de modalités ! Tous les enseignants ne peuvent absolument pas en profiter de manière systématique !

    Il est vraiment déprimant ce Omar Ouali, avec sa conclusion genre toute mon intelligence dans une phrase : "Car l’entêtement n’est pas fatalement synonyme de fermeté, encore moins d’efficacité pour faire aboutir des revendications, si légitimes soient-elles."


    ça m'écœure, c'est nul c'est vraiment nul !
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    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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