Les êtres anonymes, ces épouses.
Le prénom de la femme reste-t-il un sujet tabou même de nos jours ? Il faut le croire dès lors que les jeunes hommes nouvellement mariés, parlant de leur douce moitié, en public disent : «Lamra, Dar, Familia» etc.
Que cela se passe dans un vieux couple n’arrivant pas à se détacher des vieilles habitudes ancrées et imposées par un mode de vie traditionnel cela peut se comprendre.
Mais lorsque ce sont des époux et compagnons de prime jeunesse qui n’osent pas ou s’interdisent de prononcer le «doux nom» de leur dulcinée à qui ils ont juré amour et fidélité, sauf en privé, il y a lieu de dire que les habitudes ont la peau dure et qu’elles deviennent une deuxième nature… par la force des us et coutumes.
De «Bent Ennas» à «Enti» «Yamra» «Ya !» «Assmîi» en passant par «Laadjouz», les qualifiants faisant de la femme un être anonyme sont nombreux. Cependant, Nassima, dont les parents sont plusieurs fois grands parents confie que ces derniers n’ont pas de complexe à s’interpeller par de tendres diminutifs alors que ses oncles maternels jusqu’à présent n’emploient pas le prénom de leurs épouses devant un tiers.
Wafia, elle, signale que ses parents sont des papys et des mamies qui n’ont jamais pu s’appeler par leurs prénoms respectifs jusqu’au jour où ses grands parents paternels sont décédés et qu’ils ont quitté la famille élargie. Et pour ne pas perdre la face devant la belle famille, l’épouse, elle aussi, respecte les règles «du comportement décent». Elle dira «Ya radjel, Enta, Assmaa» etc. employant des termes qui ne mettent pas en danger la «bienséance familiale».
Farid, lui, raconte que son oncle, quand il veut s’adresser à sa femme frappe sur la table ou sur le mur pour se faire entendre et servir. Des exemples, il y en a à foison pour durer jusqu’à quand ?
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Le prénom de la femme reste-t-il un sujet tabou même de nos jours ? Il faut le croire dès lors que les jeunes hommes nouvellement mariés, parlant de leur douce moitié, en public disent : «Lamra, Dar, Familia» etc.
Que cela se passe dans un vieux couple n’arrivant pas à se détacher des vieilles habitudes ancrées et imposées par un mode de vie traditionnel cela peut se comprendre.
Mais lorsque ce sont des époux et compagnons de prime jeunesse qui n’osent pas ou s’interdisent de prononcer le «doux nom» de leur dulcinée à qui ils ont juré amour et fidélité, sauf en privé, il y a lieu de dire que les habitudes ont la peau dure et qu’elles deviennent une deuxième nature… par la force des us et coutumes.
De «Bent Ennas» à «Enti» «Yamra» «Ya !» «Assmîi» en passant par «Laadjouz», les qualifiants faisant de la femme un être anonyme sont nombreux. Cependant, Nassima, dont les parents sont plusieurs fois grands parents confie que ces derniers n’ont pas de complexe à s’interpeller par de tendres diminutifs alors que ses oncles maternels jusqu’à présent n’emploient pas le prénom de leurs épouses devant un tiers.
Wafia, elle, signale que ses parents sont des papys et des mamies qui n’ont jamais pu s’appeler par leurs prénoms respectifs jusqu’au jour où ses grands parents paternels sont décédés et qu’ils ont quitté la famille élargie. Et pour ne pas perdre la face devant la belle famille, l’épouse, elle aussi, respecte les règles «du comportement décent». Elle dira «Ya radjel, Enta, Assmaa» etc. employant des termes qui ne mettent pas en danger la «bienséance familiale».
Farid, lui, raconte que son oncle, quand il veut s’adresser à sa femme frappe sur la table ou sur le mur pour se faire entendre et servir. Des exemples, il y en a à foison pour durer jusqu’à quand ?
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