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En Algérie, le professeur en chimie Mohamed Belbachir a été récompensé par le prix national pour la protection de l’environnement pour ses travaux novateurs et non polluants en chimie verte. Sa découverte permettra la fabrication d’antibiotiques et de produits plastiques, écologiques, non allergiques et bio-compatibles.
Félicitation pour cette belle découverte.
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«Cette récompense n’a pas de prix, c’est la première fois que je suis considéré dans mon propre pays.» C’est en ces mots remplis d’émotion, que s’est exprimé, le professeur en chimie, Mohamed Belbachir, hier, à l’hôtel El Djazaïr, en recevant le prix national pour la protection de l’environnement pour 2005.
La cérémonie de remise de prix a été organisée, en présence de Cherif Rahmani et de Rachid Harraoubia, respectivement ministres de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et d’un panel de personnalités dont des ambassadeurs.
26 candidats dont les travaux de recherche sont consacrés aux domaines de la pollution, de la biodiversité et de l’éducation environnementale étaient en compétition «serrée» pour cette première édition du prix national «dédié au monde de la recherche qui aura permis de sortir de l’ombre et des tiroirs, une multitude d’initiatives scientifiques en faveur de l’environnement et du développement».
Cette récompense d’une valeur de un million de dinars est ainsi décernée à Mohamed Belbachir, professeur en chimie à l’université d’Es Sénia, après délibération d’un jury composé des membres du conseil scientifique du ministère de l’Environnement, pour l’ensemble de ses travaux novateurs et non polluants, en chimie verte. Il s’agit de la mise au point de catalyseurs écologiques, notamment un nouveau nano-réacteur extrait d’une argile naturelle de Maghnia, baptisée Maghnite-H+. Selon ce lauréat, «cette découverte permettra la fabrication d’antibiotiques et de produits plastiques, écologiques, non allergiques et bio-compatibles». Mohamed Belbachir s’est distingué depuis des années déjà, au niveau mondial, par ses recherches.
Ses travaux ont été sanctionnés par de nombreuses publications internationales de haut niveau et par un brevet mondialement reconnu et déposé aux Etats-Unis.
Cherif Rahmani a rappelé, lors de son allocution, que l’Algérie a mis en place tout une stratégie pour la préservation de l’environnement, qui repose sur une batterie de lois et une fiscalité écologique. L’instauration du prix national pour la préservation de l’environnement s’inscrit dans le cadre de la promotion de la recherche au service de l’écologie et du développement durable.
A ce propos, le ministre a évoqué le lancement, il y a quelques mois, de 100 projets de recherche ; 100 autres portant sur les biotechnologies le seront prochainement. Le prix national pour la protection de l’environnement a été créé par décret n°444-05 du 4 novembre 2005 dans le but de «promouvoir la cause et le défi de l’environnement durable».
Par La Tribune
Mohamed Belbachir récompensé pour ses travaux de recherche en chimie verte.
[IMG]http://www.liberte-***********/apps/edition/images_editions/4069/52226.jpg[/IMG]
Félicitation pour cette belle découverte.
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«Cette récompense n’a pas de prix, c’est la première fois que je suis considéré dans mon propre pays.» C’est en ces mots remplis d’émotion, que s’est exprimé, le professeur en chimie, Mohamed Belbachir, hier, à l’hôtel El Djazaïr, en recevant le prix national pour la protection de l’environnement pour 2005.
La cérémonie de remise de prix a été organisée, en présence de Cherif Rahmani et de Rachid Harraoubia, respectivement ministres de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et d’un panel de personnalités dont des ambassadeurs.
26 candidats dont les travaux de recherche sont consacrés aux domaines de la pollution, de la biodiversité et de l’éducation environnementale étaient en compétition «serrée» pour cette première édition du prix national «dédié au monde de la recherche qui aura permis de sortir de l’ombre et des tiroirs, une multitude d’initiatives scientifiques en faveur de l’environnement et du développement».
Cette récompense d’une valeur de un million de dinars est ainsi décernée à Mohamed Belbachir, professeur en chimie à l’université d’Es Sénia, après délibération d’un jury composé des membres du conseil scientifique du ministère de l’Environnement, pour l’ensemble de ses travaux novateurs et non polluants, en chimie verte. Il s’agit de la mise au point de catalyseurs écologiques, notamment un nouveau nano-réacteur extrait d’une argile naturelle de Maghnia, baptisée Maghnite-H+. Selon ce lauréat, «cette découverte permettra la fabrication d’antibiotiques et de produits plastiques, écologiques, non allergiques et bio-compatibles». Mohamed Belbachir s’est distingué depuis des années déjà, au niveau mondial, par ses recherches.
Ses travaux ont été sanctionnés par de nombreuses publications internationales de haut niveau et par un brevet mondialement reconnu et déposé aux Etats-Unis.
Cherif Rahmani a rappelé, lors de son allocution, que l’Algérie a mis en place tout une stratégie pour la préservation de l’environnement, qui repose sur une batterie de lois et une fiscalité écologique. L’instauration du prix national pour la préservation de l’environnement s’inscrit dans le cadre de la promotion de la recherche au service de l’écologie et du développement durable.
A ce propos, le ministre a évoqué le lancement, il y a quelques mois, de 100 projets de recherche ; 100 autres portant sur les biotechnologies le seront prochainement. Le prix national pour la protection de l’environnement a été créé par décret n°444-05 du 4 novembre 2005 dans le but de «promouvoir la cause et le défi de l’environnement durable».
Par La Tribune
Mohamed Belbachir récompensé pour ses travaux de recherche en chimie verte.
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