Depuis que le nouveau code de la famille a été instauré en 2004, le Maroc a baissé sensiblement son taux de polygamie. Le ministre a précisé que le nouveau code de la famille instaurant des conditions drastiques pour la réalisation de mariage dans le cadre de la polygamie ce qui avait ainsi diminué sa fréquence. Ce code a été dans l'ensemble bénéfique pour la femme lui redonnant les droits qui lui reviennent.
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Le code de la famille au Maroc, instauré en 2004, a enregistré des résultats «positifs» en 2005 avec notamment la baisse des cas de mariages polygamiques de 6,97 %, a déclaré le ministre marocain de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ. En 2005, 841 actes de mariage polygamique ont été enregistrés contre 904 en 2004, a-t-il indiqué lors d’une réunion dont la teneur été rapportée dimanche par la presse.
Le ministre a rappelé que le nouveau code de la famille pose de sévères conditions à la polygamie. Selon le ministre, les cas de divorce musulman, al-Kholaâ, imposant à la femme d’offrir une somme d’argent à son époux pour pouvoir obtenir la répudiation, ont eux aussi diminué de 6,34 % en 2005 grâce à l’application du nouveau code civil de la famille.
Ce genre de divorce, qui était très contraignant pour la femme surtout dans le monde rural, a baissé de 43,07 % entre 2003 et 2005 pour passer de 21 076 cas à 11 238, a indiqué M. Bouzoubaâ. Les femmes ont été aussi plus nombreuses (+166 %), a-t-il ajouté, à avoir demandé en 2005 le divorce dit chikaq (division), une nouvelle procédure qui leur accorde la «séparation par consentement» devant un juge.
«Bien que le nombre de divorces a augmenté (29 668 cas en 2005 contre 26 914 en 2004), celui des mariages a aussi progressé (+3,48 %) avec 277 795 cas», a souligné le ministre. Dimanche, le journal le Matin a estimé que le nouveau code de la famille «a renforcé le droit de la femme à demander le divorce pour préjudice subi (femme battue, délaissée, abandonnée sans moyens de subsistance)», soulignant que le «divorce est (davantage) prononcé par le juge à la demande de l’épouse».
Le nouveau code de la famille qui a réformé en profondeur la situation de la femme au Maroc, est entré en vigueur en janvier 2004. Ce texte place notamment la famille «sous la responsabilité conjointe des deux époux», pose de sévères conditions à la polygamie et à la répudiation, et porte à 18 ans au lieu de 15 l’âge légal du mariage des femmes.
Sur ce dernier point, a indiqué le ministre de la Justice, 49 175 filles majeures en 2005 – contre 34 475 en 2004 – ont contracté elles-mêmes le mariage sans l’accord d’une tutelle comme le prévoyait l’ancienne procédure du mariage.
Par AFP
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Le code de la famille au Maroc, instauré en 2004, a enregistré des résultats «positifs» en 2005 avec notamment la baisse des cas de mariages polygamiques de 6,97 %, a déclaré le ministre marocain de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ. En 2005, 841 actes de mariage polygamique ont été enregistrés contre 904 en 2004, a-t-il indiqué lors d’une réunion dont la teneur été rapportée dimanche par la presse.
Le ministre a rappelé que le nouveau code de la famille pose de sévères conditions à la polygamie. Selon le ministre, les cas de divorce musulman, al-Kholaâ, imposant à la femme d’offrir une somme d’argent à son époux pour pouvoir obtenir la répudiation, ont eux aussi diminué de 6,34 % en 2005 grâce à l’application du nouveau code civil de la famille.
Ce genre de divorce, qui était très contraignant pour la femme surtout dans le monde rural, a baissé de 43,07 % entre 2003 et 2005 pour passer de 21 076 cas à 11 238, a indiqué M. Bouzoubaâ. Les femmes ont été aussi plus nombreuses (+166 %), a-t-il ajouté, à avoir demandé en 2005 le divorce dit chikaq (division), une nouvelle procédure qui leur accorde la «séparation par consentement» devant un juge.
«Bien que le nombre de divorces a augmenté (29 668 cas en 2005 contre 26 914 en 2004), celui des mariages a aussi progressé (+3,48 %) avec 277 795 cas», a souligné le ministre. Dimanche, le journal le Matin a estimé que le nouveau code de la famille «a renforcé le droit de la femme à demander le divorce pour préjudice subi (femme battue, délaissée, abandonnée sans moyens de subsistance)», soulignant que le «divorce est (davantage) prononcé par le juge à la demande de l’épouse».
Le nouveau code de la famille qui a réformé en profondeur la situation de la femme au Maroc, est entré en vigueur en janvier 2004. Ce texte place notamment la famille «sous la responsabilité conjointe des deux époux», pose de sévères conditions à la polygamie et à la répudiation, et porte à 18 ans au lieu de 15 l’âge légal du mariage des femmes.
Sur ce dernier point, a indiqué le ministre de la Justice, 49 175 filles majeures en 2005 – contre 34 475 en 2004 – ont contracté elles-mêmes le mariage sans l’accord d’une tutelle comme le prévoyait l’ancienne procédure du mariage.
Par AFP
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